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  • : Histoire de la ville d'Halluin (Nord). Regard sur le passé et le présent.
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Les Maires d’Halluin… en chiffres depuis la Révolution.

 

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(1789 à 1957) brandodean.over-blog.org/article-5718533.html

 

(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

(1992 à 2007) brandodean.over-blog.org/article-5718818.html 

 

(Mars 2008 à ce jour) brandodean.over-blog.org/article-18082602.html  


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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 08:24

 

 

 

Né le 29 Janvier 1811 à Halluin, Edouard Lemaitre-Demeestère était le gendre de Pierre Demeestère-Delannoy Maire d'Halluin durant  trois décennies. Il fut appelé par arrêté impérial à prendre la succession de son beau-père, du 26 août 1865 au 27 août 1873, date de son décès, à l'âge de 62 ans.

 

 Il créa en 1835, la plus vieille entreprise textile halluinoise. M. Lemaitre acheta les bâtiments d'un ancien moulin à huile et à grains situés dans la rue du Moulin, à l'emplacement de l'actuel Foyer-Logement du Val de Lys, rue de la Libération.

 

A l'époque, les métiers à tisser viennent d'Angleterre. Ils permettent de réaliser des matières très fines en lin, appréciées tant en France qu'en Europe. Il fallait pour produire ces splendides tissus, un personnel très qualifié : des femmes au bobinage et au canotage, des hommes comme ourdisseurs, emballeurs ou tisserands, des piqûrières et des ourleuses pour terminer le travail à la main.

 

Les Ets Lemaitre-Demeestère deviennent des leaders incontestés de la profession : des récompenses leur sont attribuées lors des expositions universelles ou internationales. Par la suite, des maisons de vente sont créées à Lille et à Paris. Une activité  de  tissage d'ameublement s'ajoute à la production. Ceci nécessite l'acquisition et l'agrandissement d'un tissage de jute, situé au 216, rue de la Lys.

 

M. Edouard Lemaitre-Demeestère organisa aussi le corps des sapeurs-pompiers.  Grand administrateur et industriel remarquable, il fut décoré de la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur par Napoléon III, au cours d’une visite solennelle à la ville de Tourcoing.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 07:40

 

 

 

 Né le 13 décembre 1916 à Bousbecque (Nord),  Albert Desmedt n’a pas 13 ans lorsqu’il commence à travailler, d’abord chez J. Laurent et Fils, puis aux papeteries Dalle et Lecomte, comme manœuvre puis comme employé chimiste.

En 1940, il entre à la mairie de Bousbecque où il est chargé du ravitaillement. Un poste qui lui permettra d’aider les réfractaires au travail obligatoire et les résistants.

 

Engagé dans la lutte contre l’occupant, il supportera les conséquences physiques de son courage : en septembre 1944, il a alors 25 ans, il est arrêté au cours d’une action menée avec un petit groupe de résistants par une troupe de S.S. qui les prennent en otage pour passer la frontière.

 

Arrivés à Halluin, les Allemands font feu. Grièvement blessé au poumon et à l’estomac, Albert Desmedt est laissé pour mort ; Les médecins de l’hôpital de Tourcoing parviennent pourtant à le sauver.

 

Son action dans la Résistance lui vaudra la Croix de guerre et la Légion d’Honneur.   C’est à l’issue de la guerre, qu’apparaît le personnage qui marquera de sa présence la ville d’Halluin et, au-delà, la vallée de la Lys, pendant plus de 40 ans. 

 

En 1945, Albert Desmedt découvre un métier pour lequel il nourrira une passion qui ne l’aura pas quitté. Cette année là, il entre comme journaliste à « Nord Eclair ». Il y restera quinze ans puis entrera à « La Voix du Nord » le 1er janvier 1959 et ne quittera son bureau de la rue de Lille qu’à l’âge de la retraite, en décembre 1981.

 

Marié à Geneviève Bello (décédée en décembre 2010) et père de cinq enfants, Albert Desmedt était devenu dans la commune une personnalité « incontournable ». Au centre d’un réseau d’amitiés et de relations qui touchait tous les milieux, il était à l’écoute, et se faisait l’écho, des préoccupations les plus diverses de ses concitoyens.

 

Observateur puis acteur

 

Homme politique, au sens étymologique du terme, rien de ce qui concernait la vie de la cité ne le laissait indifférent. Albert Desmedt, après deux ans de retraite, décidait de reprendre du service. Non plus comme observateur, mais cette fois comme acteur.

 

Lors des  élections municipales de 1983, il créait une certaine surprise, en battant le maire sortant M. Henri Leveugle, avec 700 voix de plus. Le samedi 19 mars 1983 au soir, Albert Desmedt portait pour la première fois l'écharpe de maire.

 

En 1983, le conseil municipal d'Halluin est composé ainsi  : les adjoints : Patrick Tierrie, Marie-Paule Heiblé-Doléans, Jean Ostyn, Louis-Paul Ampe, Freddy Mathys, Jacqueline Vanhoutte Debouver, Christian Verpraet, André Rampelberg, Denise Simono-Delannoy, et les conseillers municipaux : Didier Desprez, Jean-Pierre Verschave, Guy Fiolet, Roland Rosé, Norbert Deprez, André Lescroart, Francis Strzelczyk, Geneviève Dufour-Leplat, Roger Boudry, Pascal Delafosse, Raymond Castelain, Jules Wattel, Albert Dubois, Geneviève Grumiaux, Serge Maugeais et six membres de l'opposition : Henri Leveugle, Albert Houte, Alexandre Faidherbe, Stanislas Verschae, Denise Dansette-Dhuyvetter, Oscar Crombez.

 

Dans son discours, alors qu’il venait d’être élu maire, Albert Desmedt proclamait : « c’est maintenant l’heure des retrouvailles entre tous. Les différentes sensibilités sont représentées au sein du conseil municipal et c’est tant mieux ! »

 

Mais plus que ses réalisations, notamment les courts de Tennis couverts, la nouvelle salle de Judo, la Bibliothèque municipale, les travaux de rénovation de la Salle du Manège et du Foyer des Anciens… , ce qui restera sans doute en mémoire, c’est l’affirmation d’un style.

 

 Homme de plume, le maire d’Halluin a d’abord montré qu’il avait la langue au moins aussi acérée que le stylo. En public comme dans le privé, il laissait parler sa sensibilité. Inaugurations, cérémonies, fêtes… Ce n’est qu’à de très rares exceptions près qu’il ressentait le besoin de préparer un discours. Il préférait plutôt laisser libre cours à son sens inné du contact. Un bon mot, une anecdote, un souvenir, un aparté (tutoiement de rigueur) avec telle ou telle personne de l’assistance : c’était Albert Desmedt, ne laissant à personne le soin de mener les débats au sein du conseil municipal, marquant de sa personnalité toute son équipe.

 

Deux ans après les Municipales, le 17 mars 1985, le maire d’Halluin était élu conseiller général du canton de Tourcoing Nord. Au second tour, face notamment à M. Christian Odoux (PS)  c'est  une victoire « sans bavures » que remportait le candidat « d’opposition sans étiquette », Albert Desmedt, avec près de 5000 voix d'avance, dans ce canton de Tourcoing-Nord dévolu depuis 18 ans au R.P.R.

 

Fort de ce succès,  Albert Desmedt qui  ne voulait pas aller au-delà dans son activité publique, restait cependant avant tout le maire d’Halluin : « mon élection à la mairie, c’est ce qui m’a fait le plus plaisir de tout mon existence. Et rien ne me fera jamais autant plaisir. Je réalisais une espèce de rêve personnel en trouvant un moyen d’accomplir ma retraite de façon plus valable, plus généreuse aussi : en tant que maire, je pouvais faire quelque chose de concret pour ma ville, pour mes concitoyens… »

 

Malheureusement, atteint par la maladie, Albert Desmedt devait décéder en cours de mandats le 25 juillet 1987.

 

Jusqu'au dernier moment, il était resté à l’écoute des dossiers de la ville. Ses adjoints venaient lui rendre visite régulièrement. L'avant-veille de sa mort, M. Vandeputte, secrétaire général de la mairie, était encore, comme d’habitude, à son chevet pour solliciter son avis sur quelques décisions municipales. Et l’entendre encore se laisser aller à son irréductible goût pour la plaisanterie…

 

 C’est son premier adjoint à la Mairie d’Halluin Patrick Tierrie, comptable de profession, qui assuma l’intérim jusqu’au 2 septembre 1987

 

Albert Desmedt a rejoint sa dernière demeure

 

Au rez-de-chaussée de la mairie, dans le salon transformé en chambre mortuaire, les Halluinois sont venus ce mercredi 29 juillet 1987, pendant toute l’après-midi, se recueillir devant la dépouille de M. Albert Desmedt.  

 

Pas de cohue, pas d’attroupement, mais un défilé continu d’anonymes, de responsables d’associations locales ou de personnalités, venus très dignement rendre un dernier hommage au maire d’Halluin.

 

Entouré des membres du conseil municipal, le cercueil de bois faiblement éclairé sur lequel a été posé le drapeau tricolore rappelant son appartenance à l’ordre de la Légion d’Honneur. Un drapeau qui, avec l’écharpe tricolore du premier magistrat et les palmes, insignes de la Croix de Guerre qui lui fut décernée pour son action dans la résistance, donne un caractère très solennel à cette veillée funèbre.

 

Albert Desmedt quitte pour la dernière fois sa mairie d’Halluin, il est 9 h 15. Le cortège funéraire gagne l’église Saint-Hilaire ce jeudi 30 juillet 1987. La garde d’honneur des sapeurs-pompiers accompagnait le corbillard derrière lequel se trouvait la famille et le conseil municipal pratiquement au complet. 

 

A 10 h. les rues d’Halluin étaient vides, et de nombreux commerces avaient fermé leurs portes. Comme si toute la ville avait tenu à porter le deuil de son maire tandis qu’étaient célébrées ses obsèques en l’église Saint-Hilaire.

 

Une église archi-comble pour accueillir ceux qui voulaient s’associer à l’ultime hommage. Une foule de personnalités parmi lesquelles M. Bouillon, sous-préfet, M. Maurice Schumann, vice-président du Sénat, M. Dermaux, député-maire de Tourcoing, MM Houssin et Delnatte, conseillers généraux, M. Netta, ancien maire de la ville d’Oer, une délégation de la ville de Menin, ainsi que de très nombreux maires et élus des communes voisines.

 

Derrière, tous les Halluinois venus assister à une cérémonie où solennité et simplicité s’allièrent aisément. A l’image de celui que l’on honorait. Solennelle la messe célébrée par le doyen d’Halluin entouré de tous les prêtres des paroisses de la ville, et de Bousbecque réunis autour de l’autel, derrière lequel avaient pris place l’Harmonie Municipale et la chorale de la « Lyre Halluinoise ». Solennel l’hommage rendu à l’un des leurs par ses amis de la Légion d’Honneur, ainsi qu’une quinzaine de porte-drapeaux de toutes les associations patriotiques rassemblés autour du cercueil, la haie de policiers en grand uniforme et la garde d’honneur constituée de sapeurs-pompiers.

 

Au terme de la cérémonie religieuse et d’une très longue offrande, lors de laquelle beaucoup tinrent à exprimer leur sympathie à la famille d’Albert Desmedt, c’est M. Patrick Tierrie, premier adjoint, qui rendit l’hommage de la municipalité :

 

« Albert, la ville d’Halluin est aujourd’hui autour de toi. Pour une dernière fois, elle tient à t’exprimer ses remerciements pour le temps, sans compter que tu lui as donné. Tout d’abord en tant que journaliste, fidèle au poste pendant de nombreuses années, à l’écoute des Halluinois et surtout des associations à qui, toujours, avec le sourire, tu tenais ta porte ouverte.  

La retraite ayant sonné, plutôt que de profiter d’un repos bien mérité, tu as voulu continuer à servir tes chers Halluinois, tu les as servis courageusement depuis quatre ans.    

Ces derniers temps, chaque fois que nous nous voyons, c’est toujours du sort d’Halluin et des Halluinois que tu te souciais. Jusqu’à ton dernier souffle, tu as œuvré pour le bien-être d’Halluin et du canton. 

Je terminerai ce mot par la fin du message que tu nous adressais le 14 juillet : A bientôt ! ». 

 

Homme de coeur

 

C’est ensuite « son confrère, son ami, son frère », M. Maurice Schumann, ancien ministre,  Sénateur du Nord, membre de l’Académie Française, qui lui rendit le dernier hommage :  

 

« J’ai retrouvé sur ce cercueil ma croix de la Légion d’honneur, celle qui m’a été remise par le général Leclerc. Je ne pouvais la confier qu’à un frère. Je me souviens de te l’avoir épinglée, si près du cœur. De ce cœur qui a tant battu pour Geneviève, ton épouse, ta famille, pour Halluin, pour Bousbecque, ta ville natale, pour la Vallée de la Lys.   

Près de ce cœur qui battit aussi et surtout pour la France. De ce cœur qui fut offert à la France. De ce cœur d’un ami fidèle entre tous… jusqu’au devant du peloton d’exécution ». 

 

Et Maurice Schumann d’évoquer la « Symphonie Inachevée » qui venait d’être jouée : 

« Quel superbe symbole !  La joie, la bonne humeur ne s’arrêtent pas avec la vie. Goûtez-là désormais dans le rafraîchissement de la Lumière et de la Paix ! ».

 

Après ces paroles fraternelles de l’ancien ministre,  l’Hymne national a retenti… comme pour chaque ancien combattant au terme de la messe des funérailles. Mais cette « Marseillaise » là, prit une autre ampleur ; Elle célébrait l’ancien combattant certes, mais surtout l’ancien Résistant qui aurait sacrifié sa vie pour la Patrie, et le premier magistrat de la cité.

 

Accompagné d’une quinzaine de drapeaux, du conseil municipal et de sa famille, Albert Desmedt fut alors conduit au cimetière de la ville. Il était temps de dire adieu à ADES, et une dernière fois, il parcourut les rues de la cité qu’il aimait, entouré de ceux qu’il aimait. 

 

Dans son testament politique M. Desmedt souhaitait voir son conseiller municipal Didier Desprez lui succéder. Les membres de la liste majoritaire « Sécurité et Gestion » ont accédé à ce désir lors d’une séance extraordinaire du Conseil Municipal d’Halluin qui se déroula le jeudi 3 septembre 1987

 

Sur proposition du Maire Didier Desprez, la majorité du Conseil Municipal avait accepté de dénommer l’ensemble de la structure (Bibliothèque et Maison des Associations, situées rue de Lille),  « Centre Culturel Albert Desmedt », inauguré officiellement en 1989.

 

(Archives, D.D., Presse).

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:13

 

 

 

Jean-Luc Deroo, professeur de lettres, arriva à Halluin en 1977 et dirigea pendant vingt ans l’école Notre-Dame des Fièvres à Halluin, jusqu’à la rentrée 2000. Ces premières années dans l’enseignement, il les passa à Dunkerque et à Lille. 

  

Il occupa également, pendant 8 ans, des responsabilités importantes à la tête du syndicat  CFDT de l’enseignement privé. Son père a participé à l’élaboration de la loi Debré sur les rapports Etat-écoles privées. 

 

En Mai 68, il était du côté des barricades. Il débutait dans l’enseignement et entrait dans la vie active. Comme il le dit : « Une entrée forcée puisque j’étais le deuxième d’une famille de douze enfants, et  je devais « ramener l’argent à la maison » comme l’on dit. Sinon j’aurais choisi autre chose ».  

  

Son souhait était de devenir chirurgien. Tout en ayant  effectué une carrière dans l’enseignement littéraire et la philosophie, l'ancien directeur d’école dit aussi être d’un tempérament scientifique, aimant la biologie et la chimie. 

   

Aux élections municipales de mars 1989, il siège pour la première fois au sein du conseil municipal, en qualité de  second adjoint de M. Alexandre Faidherbe Maire d’Halluin. Il est réélu au poste de second adjoint, aux élections de mars 1995.  

 

Six ans plus tard, lors des élections municipales,  M. Jean-Luc Deroo est nommé, pour la première fois, au fauteuil de Premier Magistrat de la ville d’Halluin, e 25 mars 2001.  

 

Le nouveau conseil municipal est composé ainsi : Entouré de neuf adjoints, dans l’ordre de nomination : Christiane Verkindère-Debon, Alain Lambré, Fabrice Varrasse, Annie-Bagein-Declercq, Franck Haelewyn, Didier Delahousse, Serge Maugeais, Jean-Claude Klimanek, Jacques Vanoverberghe, de quatre conseillers délégués : Françoise Verein-Delebecque, Laurence Vanoverberghe-Faidherbe, Jean-Claude Hazebroucq, Stéphane Bedleem, de ses conseillers municipaux : Nadine Bosquillon-Claeys, Andrée Brun-Hachin, Christiane Boucourt- Crombez, Francine Lagrange, Maryse Vandevyver, Jocelyne Lefebvre, Marcel Daminet, Michèle Nollet, Pierre Delbassez, Nelly Vankesbeulque-Prunez, Jean-Louis Leoen et des conseillers municipaux représentant l’opposition : Didier Desprez, Marie-Paule Heiblé-Doléans, Jean-Pierre Verschave, Ghislain Maerten, Claudette Lebas-Cornard, Marie-Cécile Derveaux, Marie-Madeleine Boone, Dominique Voet.

 

Lors de son discours-fleuve, dont l’introduction sonnait comme un soulagement : «Voilà, je suis à vous ! »  et après avoir élevé Alexandre Faidherbe, conseiller général, au titre de maire honoraire de la ville d’Halluin, Jean-Luc Deroo a répété qu’il serait au service de tous les halluinois en s’appuyant : « sur les compétences et les motivations, les savoir-faire et le sens du service public de l’ensemble du personnel municipal ». 

 

Aux élections municipales de mars 2008, La liste de Gustave Dassonville « Unissons-nous pour Halluin » UMP obtient 3.920 voix  soit  48,25 %,  la liste de Jean-Luc Deroo « En Avant Halluin » PS obtient 4.204 voix soit 51,75 %. 

 

284 voix séparent les deux listes (209 en 2001), de bons reports de voix dans les deux camps, mais plus d’abstentionnistes que prévu. Au bout d’un duel « terrible » la liste de Jean-Luc Deroo l’emporte et permet à Halluin de rester la seule ville à gauche de la Vallée de la Lys.

 

Le Dimanche 23 Mars 2008, Jean-Luc Deroo (PS) est élu pour la seconde fois consécutive Maire d’Halluin, entouré de neuf adjoints dans l’ordre de nomination : Didier Delahousse, Jocelyne Lefebvre, Fabrice Varrasse, Jean-Claude Klimanek, Françoise Verein, Marc Desbuquois, Gaëlle Thual, Jacques Vanoverberghe, Yasmina Chigri, de ses conseillers municipaux : Fatima Guettaf, Claudette Lebas, Alain Cappe, Jennifer Lacroix, Jean-Pierre Vercruysse, Catherine Vanthomme, Stéphane Bedleem, Michèle Nollet, Hamza El Kostiti, Isabelle Combas, Jean-Claude Hazebroucq, Marie-Line Mulliez, Mickaël Moglia, Annabelle Salembier, Thierry Demeester et des conseillers de l’opposition : Gustave Dassonville ; Marie-Thérèse Canoot, Patrick Splete, Pascale Lesage, Yvan Hennion, Denyse Simono, Gauthier Desplanque, Marie-Cécile Derveaux. 

 

Dans son discours, Jean-Luc Deroo dit notamment : « Nous sommes responsables et comptables de la qualité de la vie politique que nous avons à conduire dans notre ville ».   

 

M.  Jean-Luc Deroo est notamment un enfant de parents enseignants comme son épouse Marie Deroo, actuelle Conseillère Générale du Nord, qui débuta sa carrière également comme institutrice en 1959. 

 

Marié,  père de quatre enfants, le Maire d'Halluin est  Vice-Président de Lille Métropole Communauté Urbaine, mais  aussi en 2010,   Président du syndicat  Lys Nord Métropole et Président  de la Maison de l'Emploi de Tourcoing et la Vallée de la Lys. 

   

(Archives, D.D., Presse).   

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 08:07

 

 

 

Halluinois de naissance, le 24 juin 1935, M. Alexandre Faidherbe a pratiquement toujours vécu dans sa ville.

 Après l’obtention du Bac philo avec mention bien en 1955 et plusieurs années d’études universitaires, il est revenu à Halluin pour y enseigner dès 1959. 

De 1963 à 1981, ce père de cinq enfants, enseignera à l’école Jean-Macé avant d’en devenir le directeur. 

 

Chevalier du Mérite Agricole et colombophile passionné, il est président du groupement colombophile de l'arrondissement de Lille, ainsi que président de l'association halluinoise "Les amis de la basse-cour".  Sportif  pratiquant, coureur de fond et demi-fond, il occupa également les fonctions de président du club d’Athlétisme Halluin Val de Lys, avant d'être nommé président d'honneur.

 

En janvier 1995, pour ses 32 années passées au service de l’Education nationale, il reçoit l’insigne d’Officier de l’Ordre des palmes académiques.

 

Dans son discours de remerciements, Alexandre Faidherbe dit notamment : (…) « L’entourage est primordial. Je suis quelqu’un qui ne croît guère à la réussite en solitaire, persuadé que les vraies réussites sont toujours collectives ».

 

Reprenant son cheval de bataille d’enseignement convaincu, Il redit combien : « l’éducation est une tâche qui ne saurait être considérée comme de la responsabilité exclusive des enseignants. L’école seule ne peut pas tout. Elle repose sur le trépied enseignants, familles, responsables municipaux ». 

Un discours que son arrière grand-père (Alexandre, aussi) également directeur d’école, à Roubaix, tenait déjà en 1855 !

 

Pour la première fois en 1971,  il est élu conseiller municipal et adjoint sur la liste emmenée par le Maire d’Halluin Albert Houte (Etant carté socialiste, sa mère Mme Faidherbe née Castel Claire, gaulliste siégeant au conseil municipal sortant, se retira pour éviter l'affrontement).

 

Sept ans plus tard, aux  Législatives de 1978, Alexandre Faidherbe  devient député suppléant, après la victoire historique de Gérard Haesebroeck Maire d’Armentières (Parti Socialiste) sur Maurice Schumann, Ministre des Affaires étrangères de 1969 à 1973, neuf fois élu député du Nord depuis, 1945.

 

A l’élection cantonale de Tourcoing Nord, en octobre 1987, contre toute attente, les électeurs ont fait passer ce siège traditionnellement détenu par un candidat de droite à la gauche. 

 

Alexandre Faidherbe (ancien adjoint au maire d’Halluin, conseiller à la communauté urbaine, conseiller régional et suppléant de M. Gérard Haesebroeck,  député de la 10ème circonscription, actuel conseiller municipal d’Halluin) succède à Albert Desmedt, ancien maire d’Halluin, au siège de conseiller général du canton de Tourcoing-Nord avec 54,86 % des suffrages exprimés, contre 45,13 % des voix à son adversaire, Henri Desmettre, maire de Roncq UDF/CDS.

 

Lors des élections municipales en mars 1989, pour la première fois, Alexandre Faidherbe (PS), conseiller général, emporte la mairie d’Halluin. Après l’annonce officielle des résultats, la première pensée du nouveau maire fut pour ceux qui ont fait confiance à sa liste, à ceux qui ont présidé le comité de soutien et à MM Houte et Leveugle, anciens maires, et demanda que l’on respecte tous les candidats présents à cette élection « Nous somme élus ce soir, nous sommes au service de tous les halluinois » devait-il conclure. 

 

Le samedi 25 mars 1989, autour du maire Alexandre Faidherbe sont nommés neufs adjoints : Régis Vanhalst, Jean-Luc Deroo, Jeannine Gheysen-Castro, Jean-François Lesage, Didier Duprat, Vianney Leveugle, Brigitte Casier-Duforest, Didier Delahousse, Didier Watry, trois conseillers délégués : François Bisbrouck, Francis Poulain, Olivier Ghesquière, et les conseillers municipaux : Pour la majorité, Claude Hernaert, Maurice Bels, Nelly Vankesbeulque, Lucien Dupont, Francis Vandenbrouck, Raymond Detaevernier, Michel Odent, Pierre Delbassez, Christiane Verkindère Debon, Patrick Boucourt, Jacques Brulin,  Marcelle Varrasse-Delporte. Pour l’opposition, Didier Desprez, Patrick Tierrie, Marie-Paule Heiblé-Doléans, Freddy Mathys, Jean-Pierre Verschaeve, Serge Maugeais, Raymond Vanhalst, et représentant le PCF, Francine Vanoverberghe. 

 

A l’élection cantonale partielle de Tourcoing Nord en juin 1989 (Cette élection était provoquée par la plainte déposée par le leader du Front National Christian Baeckeroot pour l’annulation de la cantonale de 1987 « faux candidats-fantômes »), le Conseiller Général sortant Alexandre Faidherbe, qui est aussi Député suppléant de Jean-Pierre Balduyck depuis 1988 et Maire d’Halluin, est réélu Conseiller Général du canton de Tourcoing-Nord.

 

Aux élections cantonales de 1992, Alexandre Faidherbe (homme de terrain, connaissant sur le bout des doigts le moindre dossier du canton de Tourcoing Nord,  élu conseiller général en 1987, après le décès d’Albert Desmedt, puis de nouveau en 1989, après l’annulation de la partielle de 1987) est victime de la vague de mécontentement qui touchait alors le Parti Socialiste sur le plan national. Et la presse locale titre : « La défaite d’un parti… plus que celle d’un homme ».

 

 Le Maire d’Halluin laisse son siège de conseiller général à Henri Desmettre candidat de l’Union Pour la France CDS  et Maire de Roncq, âgé de 65 ans, qui devient  ainsi le premier Maire roncquois conseiller général du canton de Tourcoing- Nord. 

 

Au moment des élections législatives de 1993, après la victoire du nouveau Député Christian Vanneste (RPR), le Maire d’Halluin Alexandre Faidherbe perd son poste de suppléant du député sortant Jean-Pierre Balduyck, cela un an après avoir perdu celui de conseiller général.  

 

Le 25 juin 1995, Alexandre Faidherbe (PS),  est élu pour la seconde fois consécutive dans le fauteuil de Premier Magistrat d’Halluin. Lors de son discours, il eut une pensée personnelle pour sa mère, présente au côté de son épouse, qui longtemps eut un engagement dans la vie publique et sociale d’Halluin, tout en élevant ses six enfants : « Je lui dois cette envie d’un engagement fort au service de notre ville, le désir de suivre le sillon avec pour exigences le respect d’autrui… »

 

Il est procédé à la nomination de neuf adjoints : Régis Vanhalst, Jean-Luc Deroo, Jeanine Gheysen, Didier Duprat, Jean-François Lesage, Christiane Verkindère, Didier Delahousse, Brigitte Casier, Francis Poulain, et de trois conseillers municipaux délégués : Serge Maugeais, Franck Haelewyn, François Bisbrouck, et des conseillers municipaux : Delbassez Pierre, Plets-Tachon Christiane, Vankesbeulque-Prunez Nelly, Degavre Robert, Daminet Marcel, Bosquillon-Claeys Nadine, Detaevernier Michel, Varrasse Fabrice, Verein-Delebecque Françoise, Lassalle Henri, Watry Didier, Devlies-Elias Ginette. Liste Opposition « Mieux Vivre Halluin », Didier Desprez, Marie-Paule Heiblé-Doléans, Emmanuel Delannoy, Christian Verpraet, Jean-Pierre Verschave. Liste Front National, Roger Strobbe, Claude Potier, Richard Cools. 

 

Il est à préciser, que trois des cinq têtes de la liste « Mieux vivre à Halluin » à savoir Didier Desprez, Marie-Paule Heiblé-Doléans et Christian Verpraet démissionnèrent pour laisser leur place aux trois suivants sur la liste : René Schmidt, Philippe Grimonpont et Danièle Monteyne qui siégèrent à leur place. 

 

Aux Législatives de 1997, Jean-Pierre Balduyck (PS) récupère son siège de Député du Nord , qu’il avait cédé en 1993 à Christian Vanneste. Pour le parti socialiste, les Législatives se suivent mais ne se ressemblent pas !  Le Maire d’Halluin Alexandre Faidherbre récupère également son poste de Suppléant du nouveau Député, le Maire de Tourcoing Jean-Pierre Balduyck, qui obtient auprès de l’électorat halluinois  près de mille voix de plus que le député sortant Christian Vanneste.  

 

Aux Elections Cantonales 1998, le dimanche 22 mars, au soir du second tour, Alexandre Faidherbe (PS) maire d’Halluin retrouve son siège de conseiller général, perdu en 1992, avec plus de quatre points d’avance, soit 981 voix sur son principal rival le RPR Christian Vanneste.

 

A nouveau, Alexandre Faidherbe retrouve ses deux fonctions, (de suppléant du député et de conseiller général), cédées à la droite.  Une bonne nouvelle en cachant une autre, on apprenait qu’en même temps (quasiment) Alexandre Faidherbe était grand-père pour la douzième fois…

 

Lors des  élections municipales de 2001, le maire sortant Alexandre Faidherbe se retire pour laisser la place à son 1er adjoint M. Jean-Luc Deroo, qui est élu, pour la première fois, Maire d’Halluin.

 

Après avoir  été conseiller municipal, adjoint et Maire d’Halluin, conseiller communautaire, conseiller général, conseiller régional, suppléant de Député, Alexandre Faidherbe est élevé au titre de Maire Honoraire de la ville d’Halluin, par son successeur Jean-Luc Deroo.

 

 Le 9 novembre 2001, en présence du Président du Conseil Général du Nord Bernard Derosier, le Maire d’Halluin Jean-Luc Deroo inaugure la nouvelle salle polyvalente, rue Marthe Nollet, baptisée « Alexandre Faidherbe ». 

 

Aux législatives de 2002, Alexandre Faidherbe perdra son poste de suppléant au député Jean-Pierre Balduyck, après la défaite de ce dernier face à Christian Vanneste (UMP).

 

Aux cantonales de 2004, Alexandre Faidherbe cède son poste de conseiller général à Marie Deroo (PS)  (épouse du maire d’Halluin), qui devient pour la première fois Conseillère Générale du Nord, après sa victoire, au second tour, face à Vincent Ledoux (UPN) et René Declercq (FN).

 

(Archives, D.D., Presse).   

 

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 07:55

 

 

Le permis de démolir est à la mode cet hiver. Deux communes, Linselles et Wervicq-Sud, viennent de l'instaurer. Quelle est son utilité ? Quel usage en fait Halluin ? Et pourquoi Bousbecque n'en veut pas malgré les demandes répétées de l'opposition ? Explications.

Le 10 septembre 2010 à Bousbecque, le groupe Beaulieu entame la démolition de la ferme Ghestem. Plusieurs siècles d'histoire engloutis en quelques heures. Sous le choc, des membres de l'association Patrimoine et Mémoire protestent et exigent que Beaulieu présente le permis de démolir. En vain.

 L'entreprise belge est dans son droit : dans une commune de moins de 10 000 habitants, il n'est pas nécessaire de demander un permis de démolir à la municipalité avant de raser un bâtiment. Sauf si les élus ont délibéré dans ce sens. Ce qui n'est pas (encore ?) le cas à Bousbecque.

Un mois plus tard, lors d'un conseil municipal houleux, Jean-Pierre Brand, maire, refuse de l'instaurer malgré -à cause ?- des demandes répétées de l'opposition. Pour les élus du groupe UMPB, c'est un caprice. « Le maire ne veut pas faire profil bas », peste Alexandre Beeuwsaert en pensant aux « belles bâtisses rue de Wervicq ou rue Saint-Joseph ».

De son côté, le premier magistrat, sans être un fervent partisan du permis de démolir, n'est cependant pas un farouche opposant à la chose. « Le climat n'est pas favorable », explique-t-il attendant probablement que l'agitation autour de la destruction du château de Bousbecque se calme. Le cheval de bataille de l'opposition pourrait donc bien voir le jour. Reste à savoir quand.

A Wervicq-Sud et à Linselles, on n'a pas attendu pour voter - à l'unanimité- un permis de démolir. « J'ignorais que la loi me permettait de l'instaurer, avoue Jean-Gabriel Jacob qui veut faire face à la « pression des promoteurs dans une ville recherchée ».

« L'affaire de Bousbecque nous a mis la puce à l'oreille », explique de son côté Jacques Rémory. Dans les deux cas, l'objectif est la préservation du patrimoine. « Le porche de la ferme de Hautevalle, la rue des Chaudronniers », cite en exemple le maire de Linselles.

Mais la demande de permis se fait plus souvent pour une destruction de toilettes extérieures que pour la démolition d'un monument du patrimoine local. Comme à Halluin, où le permis de démolir est obligatoire. Il a été voté en 2007. Depuis, la Ville doit donner son accord avant la moindre démolition. « Vous voulez détruire votre abris de jardin, vous devez avoir un permis de démolir », résume-t-on au service urbanisme.

À une exception près : « Si le bâtiment est en ruine, le propriétaire peut le démolir ». Pour l'instant, la municipalité n'a jamais dû gérer des cas complexes. Les Halluinois peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

(Archives, N.E., 14/12/2010).  

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 12:35

 

 

Nommé pour la première fois au sein du conseil municipal en 1878, Pierre Defretin, fabricant textile, est élu maire du 20 mai 1900 au 10 décembre 1919.

 

Avec un intérim de deux ans du 27 avril 1906 au 17 mai 1908, pendant lesquels la charge fut exercée par M. Louis Odou-Loridan, son second adjoint.

 

En 1918, sous l’autorité du Maire Pierre Defretin, le Conseil Municipal était composé ainsi : Lemaitre-Boutry Paul, Wallard, Vanackère, Vandemeulebrouck, Descamps, Declercq, Delesalle, Danset, Beylemans, Lescroart, Devernay, Derveaux, Castelain, Lefebvre, Tiberghien, Sion, Morel, Vanraes, Destailleurs. 

 

Pierre Defretin et l’industrie textile

 

 Le tissage Defretin à Halluin est créé en 1847 par Edouard Defretin. Son fils Pierre le seconde dans l'entreprise avec ses fils Raymond, Georges et Pierre. 

 

Cette usine de tissage, à l’époque situé rue Marthe Nollet, était l’un des plus importants d’Halluin. Il employait plus de 1200 personnes. On y fabriquait des tapis, du tissu d’ameublement, du linge de table.

 

Sur son immense terrain, on loin de la gare, qui s’étend jusque la rue du Molinel, des ateliers abritent des métiers de toutes dimensions. On y fabrique du linge de table, du linge de maison, du coutil, du satin corset, des tapis, des carpettes, du tissu d’ameublement, du tissu de velours etc…

 

Pour répondre au besoin en personnel, la main d’œuvre halluinoise est insuffisante. Toute une population ouvrière arrive des régions flamandes de Menin et au-delà. Elle se fixe sur la commune. Elle habite dans des maisons construites par les fabricants où sont installés 1 et même 3 à 4 métiers.

 

Ainsi Pierre Defretin a construit des maisons dans la rue Jacquard, la rue Neuve (rue Arthur Houte), appelées rangées Defretin. Mais il y a également beaucoup d’autres maisons de tisserands qui sont encore aujourd’hui facilement reconnaissables : ruelle Saint-Jean, ruelle Saint-Roch, rue du Forage etc…

 

Cette population, grâce à sa connaissance des métiers du textile, fournira dès la mécanisation la main d’œuvre nécessaire au développement des grandes entreprises.

 

A tous les stades de la préparation et des fabrications, des tisserands aux mécaniciens en passant par les teinturiers, près de 1200 ouvriers, hommes, femmes et enfants travaillent dans cette usine textile. 15 à 20 minutes sont nécessaires deux fois par jour pour canaliser la sortie du personnel.  Une vraie fourmilière dont le mouvement croise celui du personnel des nombreuses autres entreprises qui se créent à cette époque.

 

L’importance et la variété des fabrications ont conduit les responsables à concevoir l’usine en trois départements. Vers 1925, les 3 fils se spécialisent et dirigent un département : Pierre : le linge de table fil et coton, le coutil et le damassé. Raymond : le satin corset, Georges : les carpettes et tapis, l’ameublement.

 

L’entreprise dès la fin du siècle acquiert une grande renommée, grâce aux dirigeants, mais aussi au savoir-faire et à la compétence de ces hommes et de ces femmes ayant peu d’instruction, mais une habilité manuelle remarquable.

 

Elle obtient les plus hautes récompenses aux expositions de Paris, Bruxelles, Londres, Saint-Louis… La qualité de leurs produits leur a apporté une importante clientèle en France, en Europe, au Moyen-Orient.

 

En septembre 1917, pendant la guerre, un violent incendie ravage les bureaux et une partie des ateliers. Pierre Defretin qui est maire depuis 1900, est pris en otage pour son attitude trop patriotique. Il perd la vue suite à ces épreuves et démissionne en 1919.

 

Le tissage Defretin fermera définitivement ses portes en 1969.

 

(Archives, "A la recherche du passé d'Halluin).   

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 16:38

 

 

Liens :  La Mémoire Halluinoise (27) La Vie Halluinoise dans les Entreprises Textiles... Témoignages.  

 

La Mémoire Halluinoise (26) Les Fêtes de Fin d'Année - Historique Halluinois.

 

La Mémoire Halluinoise (25) Les Associations Patriotiques Halluinoises... et leur Histoire.

 

La Mémoire Halluinoise (24) Avoir vingt ans à Halluin...

 

La Mémoire Halluinoise (23) Halluin au temps des "Trente Glorieuses".

 

La Mémoire Halluinoise (22) Mai 1968, il y a 40 ans : Les Halluinois se souviennent...

 

La Mémoire Halluinoise (21) La Belle Histoire du Commerce Halluinois...

 

La Mémoire Halluinoise (20) Les Pratiques Religieuses à Halluin, depuis un Siècle.

 

La Mémoire Halluinoise (19) La Vie des Femmes à Halluin...

 

La Mémoire Halluinoise (18) Les Transports Halluinois d'Hier...

 

La Mémoire Halluinoise (17) Au coeur de l'Entraide Halluinoise.  

 

La Mémoire Halluinoise (16) Halluin et la Première Guerre Mondiale.  

 

La Mémoire Halluinoise (15) Les Lieux de la Mémoire Halluinoise.  

 

La Mémoire Halluinoise (14) Les Elections Halluinoises...

 

La Mémoire Halluinoise (13) Les Albums Souvenirs... Retour en Arrière !

 

La Mémoire Halluinoise (12) 1939 - 1945, Les Halluinois se Souviennent...

 

La Mémoire Halluinoise (11) Se Nourrir à Halluin... Pénurie et Abondance.

 

La Mémoire Halluinoise (10) Se Loger à Halluin : Hier, Aujourd'hui et Demain.

 

La Mémoire Halluinoise (9) Les Vagues d'Immigration...

 

La Mémoire Halluinoise (8) 1er Bilan, une Enquête et un DVD...

 

La Mémoire Halluinoise (7) Les Congés, Vacances, Sports, Loisirs... Retour en Arrière.

 

 

La Mémoire Halluinoise (6) La Médecine Autrefois...  

 

La Mémoire Halluinoise (5) Jardins, Parcs et Vie Agricole.

 

La Mémoire Halluinoise (4) Souvenirs de bancs d'école...



La Mémoire Halluinoise (3) Mémoire de Frontaliers.

 

La Mémoire Halluinoise (2) Cafés, bistrots, brasseries et estaminets d'antan.

 

La Mémoire Halluinoise (1) L'Estaminet de la Mémoire Halluinoise... Historique.   

 

Les Seniors Halluinois Filment l'Histoire de la Cité.     

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 09:34

 

 

Une semaine après le 11 novembre, l’Estaminet de la mémoire était consacré ce vendredi 16 novembre 2007 à la Première Guerre mondiale à Halluin. Le récit circonstancié de M. Roland Verkindère et les témoignages ont illustré l’âpreté de cette période d’occupation tragique.

 

Comme à chaque fois, Cinélys avait planté ses caméras dans l’estaminet du Moulin pour ne rien perdre de cette séance consacrée à la Grande Guerre. Roland Verkindère a marqué les esprits en rappelant quelques statistiques : 700 tombes allemandes au cimetière d’Halluin, 48.000 à Menin (B) dont de très nombreuses fosses communes, l’un des plus grands cimetières militaires au monde.

 

La ville d’Halluin était alors peuplée de plus de 15 000 habitants, une population qui va avec le déclenchement des hostilités être rapidement « prise en otage ». « La population a subi », a insisté Roland Verkindère « Des gens comme Eugène Coopman, résidant de l’Orée du Mont et âgé de 97 ans, s’en souviennent encore ».

 

Les combats se sont déroulés à 15-20 km d’Halluin qui servait essentiellement de cantonnement d’officiers et de troupes, sans oublier les réserves de munitions, etc. Halluin comptera plus de 2500 mobilisés qui ne reverront plus leur commune, avant, au mieux, novembre 1918.

 

Le conflit est extrêmement violent et le récit de Roland Verkindère fait froid dans le dos au point d’imaginer l’horreur de la mitraille. « Un matin, on avait vu partir une colonne de 1500 hommes accompagnés de 37 officiers, le soir, en rentrant ils n’étaient plus que 600 suivis de 16 officiers ». On comprendra d’autant mieux les suicides et désertions.

 

 

Une situation sanitaire épouvantable.

 

La ville d’Halluin « prise en otage » par l’occupant allemand va être le théâtre des « enrôlements de force et des réquisitions ». « Vous n’obéissez pas aux ordres et on vous attache trois jours durant à un poteau sans manger ni boire », reprend Roland Verkindère, « les réquisitions ne se sont pas limités aux animaux (chevaux, etc) mais aussi aux chiens, aux poules, aux meubles, aux objets en cuivre utiles pour l’armement, à la laine des matelas, et même aux épluchures de légumes pour les élevages de lapins ».

 

La population est sous le joug. « Les Allemands recensaient  même le nombre de plants de pommes de terre dans les jardins pour s’octroyer la moitié des récoltes ».

 

Pas d’information, un seul journal,  « Le journal des Ardennes »,est distribué aux occupants. La situation sanitaire est « épouvantable avec de la vente de viandes avariées, la présence d’un seul médecin pour les communes d’Halluin-Roncq ».

 

Et puis, on assistera en 1917 aux évacuations, femmes, enfants, vieillards accueillis et regroupés dans la banlieue de Bruxelles avant d’émigrer vers la Suisse et de revenir dans d’autres régions comme la Charente où l’on n’hésitait pas à les qualifier de « Boches du Nord ».

 

« A l’époque, on ne possédait pas grand-chose, juste une table et quelques chaises », rappelle Roland Verkindère. Les retours en 1919 seront douloureux dans une ville d’Halluin détruite à 60 %, une « ville morte où les maisons avaient été pillées » comme le faisait remarquer Annie Bagein, sans oublier que les Allemands avaient exigé de la population de supporter le coût financier de leur occupation.

 

Les combats « n’ont pas vraiment eu lieu à Halluin ». Ce sont les conséquences des luttes armées qui ont éprouvé la commune. « On y a surtout connu les affrontements aériens avec la présence de deux terrains d’aviation, l’un à Wevelgem, l’autre à la Rouge Porte, où s’est notamment distingué un certain Goering ».

 

Roland Verkindère a essaimé son intervention d’anecdotes historiques. Ainsi ce qu’on appelait les « saucisses »,  ces ballons fixés avec des câbles et équipés d’une nacelle pour observer les combats et les positions.

 

Il y avait même des leurres, à savoir des mannequins pour tromper l’ennemi. Hélas, 14-18 n’allait pas être la seule guerre du 20e siècle.

  

(Archives, N.E. 17 /11/2007).    

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 09:30

 

 

En ce mois d’Octobre 2007, l’estaminet de la mémoire, au moulin d’Halluin, a fait le plein pour la semaine bleue. Les deux salles de l’estaminet étaient remplies comme un œuf de personnes venues se souvenir du temps passé. Le thème en était « Des lieux de la mémoire halluinoise ».

 

Des lieux collectifs comme le kiosque, l’Epi, le moulin, le manège, la maison du peuple, la place verte ou le patronage, la garderie de l’enfant Jésus, à des lieux plus privés comme les commerçants des rues passantes, les vieux métiers disparus, chacun y est allé de ses évocations, souvent applaudies ou commentées par la salle.

 

A la dernière question « Quel est le lieu que vous montrez en premier à un ami qui ne connaît pas la ville ? », la place verte et le centre ville sont souvent revenus. Mais il y a eu aussi le port fluvial et le Klüt Put.

 

 Un film de ce débat, fabriqué par Cinélys est disponible en DVD pour 10 euros.

 

On constatera le succès que rencontre cette formule des estaminets de la mémoire, l’occasion d’aller au-delà des simples anecdotes qui ont couru sur les pavés. Il s’agit vraiment d’une approche vivante de l’histoire halluinoise.

 

(Archives, N.E., 26/10/2007).

 

 

 

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 09:14

 

 

En prélude au scrutin municipal du mois de mars 2008, Roland Verkindère historien local a concocté, en ce mois de septembre 2007, cette édition de l’estaminet de la mémoire sur les élections à Halluin, depuis un siècle, avec des faits, des anecdotes et des souvenirs.

 

Roland Verkindère a tout d’abord rendu hommage à Alfred Simono, décédé récemment et fervent participant des séances de souvenirs à l’estaminet. Animateur de la séance, Alexandre Faidherbe, ancien maire (de mars 1989 à mars 2001), a ensuite évoqué ses riches souvenirs de militant et raconté comment il s’est retrouvé sur une liste… face à sa maman.

 

Albert Verhellen, 87 ans, militant communiste bon pied, bon œil, se rappelle de l’époque héroïque d’Halluin la Rouge, et du travail important des militants dans les quartiers et les cafés, lors des scrutins.

 

Mai qui sont les électeurs ? Leur nombre a-t-il varié ? En 1850, avec 5 000 habitants, Halluin compte 900 électeurs, pour la plupart des gens aisés. La majorité des ouvriers de nationalité belge ne pouvaient prendre part au scrutin.

 

En 1900, avant les municipales de 1904 et 1906, 2 000 électeurs pour 16 000 habitants, beaucoup de Belges ayant acquis la nationalité en effectuant leur service militaire en France.

En avril 1945 : 8 115 électeurs pour 13 000 habitants, suite au droit des femmes. 

 

Plusieurs courants existent sur la ville. Les deux principaux sont le socialo-communiste, attaché au social et au bien-être des personnes, et un courant issu du MRP de Marc Sangnier et Maurice Schumann, à sensibilité démocrate chrétien quui, à l’époque de sa création, est très gaulliste.

 

Le taux de participation reste très élevé à Halluin, avec des records de 92 à 94 % ; 85 % pour les dernières présidentielles. L’électeur local ne pratique plus le vote de tradition.

 

(Archives, N.E., 23/9/2007).

 

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Texte Libre

Depuis février 2007, ce site vous est offert gracieusement, il est le fruit d'un travail bénévole important de recherches, de rédaction et mise en page.

Alors n'hésitez-pas à laisser un message (cliquez sur ajouter un commentaire à la fin de chaque article), ou sur le Livre d'Or afin que je puisse connaître vos impressions sur les articles consultés et votre intérêt pour l'histoire locale ; ou si vous désirez apporter des rectifications, des précisions ou informations complémentaires.

Je souhaite à chacune et chacun d'entre vous, une excellente plongée dans le passé halluinois.

Vous pouvez me contacter aussi à l'adresse suivante :
daniel.delafosse@wanadoo.fr

 

Depuis plus de 4 ans, 1000 articles (+ Compléments d'informations) ont été présentés sur ce blog...

 

A compter du 4 Juillet 2011, ce lien ne sera plus consacré à la parution d'écrits et aux mises à jour.

 

Désormais, vous trouverez uniquement la publication de photos (archives personnelles), anciennes ou récentes, relatives à Halluin (Vos commentaires sont toujours les bienvenus !).

 

Vous pouvez continuer à me lire sur le site :   http://alarecherchedupasse-halluin.net/  

 

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Réponse à certaines interrogations…

 

Permettez-moi de préciser que ce blog est la réalisation d’un travail d’archives personnelles ou provenant d’articles publiés dans la presse (La Voix du Nord, Nord Eclair, La Vie Chez Nous etc...), revues et livres divers.

 

Créé à mon initiative, il était normal que ce blog contienne principalement les archives familiales, mais de suite, ne voulant pas me cantonner à cela, j’ai décidé de l’ouvrir à tous les thèmes qui étaient rattachés au passé halluinois et à son histoire.

 

Au fur et à mesure de son installation, j’ai intégré également des informations présentes, liées à la vie halluinoise en priorité ou d'ordre général, susceptibles d’intéresser le plus grand nombre de lecteurs ; en essayant d’être au plus près des évènements et en effectuant, si nécessaire, des mises à jour sur des documents déjà publiés.

 

En ce qui concerne l’Histoire d’Halluin, chacun comprendra que la parution d'un article n'est faisable uniquement pour des documents en ma possession… Mon seul but est d’informer le mieux possible en abordant tous les sujets sans aucune restriction !

 

Ce blog n’ayant aucun caractère officiel, j’invite simplement les personnes qui possèdent des documents sur l’histoire locale, d’ouvrir leur propre blog ou site… Et je serais ravi bien entendu de le consulter.

 

 Aussi, le mien est rédigé dans la mesure de mes possibilités de temps mais aussi d’envie…, et l’espoir, pour ma part, que ce véritable travail reste uniquement le plaisir de faire partager une passion !

 

Merci à vous.  (2008)   

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Site officiel de la Ville d'Halluin 59250 :  ville-halluin.fr

"A la recherche du Passé d'Halluin
" (Photos) :
alarecherchedupasse-halluin.net/

 

brandodean.over-blog.org/article-la-politique-halluinoise-et-les-sites-et-blogs-sur-internet-50337926.html

 

Paroisse Notre-Dame de la Lys Halluin : nordnet.fr/ndlys
Les Amis de l"Orgue Halluin : orgue-halluin.123.fr

Propriété "Le Manoir aux loups" Mont d'Halluin : parcmanoirauxloups.com
Le Syndicat d'Initiative d'Halluin : .tourisme-halluin.fr

Ecole de Musique Halluin : ville-halluin.fr/culture.
La Lyre Halluinoiselyre-halluinoise.com

 

M.J.C.  M.P.T. Halluin : mjchalluin.free.fr
Canalblog : villehalluin.canalblog.com/archives

Cercle Généalogique Halluin Lys
:
perso.wanadoo.fr/genealys.halluin
Cinélys Halluin : cinelyshalluin.asso-web.com

 

Tennis Club Halluin : tennisclub.halluin.free.fr
Volley Club Michelet Halluin : volleyclubmichelethalluin.com
Vélo Club Halluin : levcuh.canalblog.com
Club de Musculation Halluin : halluinmusculation.com
Athlétisme Halluin : ahvl.com.fr
Judo - Ju-Jitsu : judohalluin.keogratuit.com
Triathlon Halluin  halluintriathlon.over-blog.fr

Badminton - Halluin http://www.asb.asso.fr

Livre D'or

Texte Libre

Musiques de Films :

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Musiques Groupes et Interprètes Divers :

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