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  • : Histoire de la ville d'Halluin (Nord). Regard sur le passé et le présent.
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3 volets concernant les évènements

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et Halluin

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(1946 -1954)

et Halluin

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2 volets concernant les évènements

de la Guerre 1870 - 1871

et Halluin


2 volets concernant les évènements

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et Halluin

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11 volets concernant l'Histoire

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Les Maires d’Halluin… en chiffres depuis la Révolution.

 

brandodean.over-blog.org/article-les-maires-de-la-ville-d-halluin-en-chiffres-depuis-la-revolution-

 

Elections Municipales d’Halluin depuis 1789, et diverses depuis 2000.

 

(1789 à 1957) brandodean.over-blog.org/article-5718533.html

 

(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

(1992 à 2007) brandodean.over-blog.org/article-5718818.html 

 

(Mars 2008 à ce jour) brandodean.over-blog.org/article-18082602.html  


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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:46


Trois courriers officiels et quelques mois d'attente pour que la demande de Daniel Crammer trouve une réponse favorable à sa requête de médaille militaire.


L'administrateur de la MJC/Centre social d'Halluin qui a travaillé 23 ans comme journaliste à La Voix du Nord dans cette même ville se dit « fier sans en tirer aucune gloire ».


Quarante-huit années ont passé et Daniel y pense toujours. Assis à son bureau, il tourne la tête à droite et revoit l'Algérie, sur une petite carte sans relief, ni route, juste le nom des principales villes. À côté, des photos de lui dans un hélicoptère, des médailles, six ou sept.


La dernière, et la plus prestigieuse, lui sera remise le 8 mai 2010 à Valenciennes : croix de la valeur militaire. Elle a été créée en 1956, pour ne pas accorder la croix de guerre aux combattants algériens puisque le gouvernement, à l'époque, parlait « d'événements ».


Comment Daniel Crammer s'est retrouvé dans une Alouette à 19 ans en pleine guerre ?


« A 12 ans, je suis allé à l'école militaire préparatoire technique au Mans, ce qui m'obligeait à la fin du collège à m'engager pour cinq ans. J'ai choisi l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT) qui était créée depuis peu. »


Nous sommes en 1959 et Daniel va se former puis atterrir à Sidi-Bel-Abbès, en Algérie. L'indépendance fait débat et l'armée continue les combats pour que la France soit en position de force.


« C'était un climat de terreur, il fallait combattre les rebelles qui terrorisaient les villageois,
raconte le médaillé. Comme ma mission était de surveiller le sol comme navigateur en avion ou hélicoptère, je suis parti en stage commando sur le terrain pour mieux comprendre le déroulement des opérations. »


Daniel s'en est tiré sans blessure mais il a vu des hommes mourir, sous les tirs ennemis, sous ses tirs ou à l'arme blanche : « Quand on descend quelqu'un, on ne se pose pas de questions, sinon c'est la fin. » Au fil des missions, il apprend aussi à piloter, embarqué dans un engin sans gilet pare-balles ni parachute, et recevant très souvent des rafales de tirs.


L'expérience se termine en septembre 1962 quand Daniel, grâce à un concours, fait un stage de spécialisation à la photographie aérienne. Puis, il ira terminer sa période dans l'armée à Baden-Baden, en Allemagne.


Ce sera la photographie qui lui ouvrira les portes du journalisme, un métier qui l'a fait renoncer à une carrière militaire.


(Archives, VdN, 7/1/2009).

 

LIENS :  La Guerre d'Algérie (1954 - 1962) - Halluin (1) Histoire d'une Guerre coloniale, celle d'Algérie.

La Guerre d'Algérie (1954 - 1962) - Halluin (2) Poème dédié à un jeune soldat halluinois, Mort pour la France en Algérie.

La Guerre d'Algérie (1954 - 1962) - Halluin (3) Une stèle à la mémoire des anciens combattants d'Afrique du Nord.

La Guerre d'Algérie (1954 - 1962) - Halluin (4) Inauguration du square du 19 mars 1962.

http://helico11.free.fr/. 

http://helico11.free.fr/html/histoire_alouette3.htm 


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 09:45



Alexandre Faidherbe (Maire Honoraire d'Halluin) a arrêté sa vie politique juste avant ses 70 ans après trente ans et plusieurs mandats locaux.


Il a la voix de Moustaki mais la détermination de Brassens. L'homme ne s'appelle pas Georges mais Alex. Alexandre Faidherbe dont le prénom est à loisir abrégé comme si l'ancien maire d'Halluin était connu de chacun.


Instituteur puis directeur, conseiller municipal puis maire et conseiller général, l'Halluinois de naissance accomplit tous ces mandats dans sa ville. Né en 1935, il entre en politique en 71.


Sa renommée se construit à l'école Jean-Macé où il reste vingt-huit ans « Les élèves et les parents le craignaient et l'admiraient : il n'y en n'a pas un qui aurait osé l'affronter »
, se souvient le journaliste Daniel Crammer.


La « grande gueule » de Faidherbe, elle fait encore sourire Jean-Pierre Balduyck, ancien député maire de Tourcoing : « À la communauté, quand Pierre Mauroy était en colère ou feignait de l'être, Il n'y avait plus qu'Alex et Paul Desfontaines pour lui tenir tête. »


« Je voulais un petit homme tranquille »,
glisse Jo, sa femme. Quand elle l'a rencontré alors âgée de 12 ans dans un bus, Josette ne pensait pas que son aîné de deux ans accomplirait trente ans de vie politique.


Maire de 1989 à 2001, conseiller général jusqu'en 2004 où il s'efface à 69 ans. Il avait promis d'arrêter de courir à 70 ans, mais l'homme continue les petites foulées pour sa famille, ses pigeons
, la MJC d'Halluin et jusqu'à son dernier souffle, le militantisme à la section PS.


Alexandre entre violemment en politique, carté socialiste aux côtés d'Albert Houte et d'Henri Leveugle alors que sa mère, gaulliste, siège au conseil municipal. Elle se retirera pour éviter l'affrontement.


Sans commentaires : « On ne parlait pas chez mes parents. À l'extérieur, on disait qu'un garçon se présentant contre sa mère ne pouvait être qu'un saligaud ou un arriviste. »


Quelques années plus tard, Alex aura la voix de sa mère alors qu'il est suppléant de Balduyck aux législatives. Un bulletin qui, dans ses yeux clairs, semble avoir compté comme plusieurs centaines. Petite revanche de l'histoire, l'un de ses neveux est élu de droite.


C'est la roue politique qui tourne et se promène dans les quartiers d'Halluin où Faidherbe a acquis une tendre autorité. « Alors que j'étais dans son bureau, Alex reçoit un habitant qui vient se plaindre d'une histoire de poubelle, raconte Jean-Pierre Balduyck. Alex commence alors à lui voler dans les plumes, envoyant la lettre du riverain à... la poubelle. Puis il dit, en frappant l'épaule, de son interlocuteur : "Je te parle comme ça, parce qu'on a été à l'école ensemble", et il part sans dire au revoir. La personne se retourne vers moi en disant : "Vous avez vu, il m'a tapé sur l'épaule !" »


Aujourd'hui, Alex tape moins sur les épaules. Il prend la main de sa femme, surveille l'horloge pour ne pas manquer la sortie des petits-enfants. Il continue d'arpenter la ville et passe souvent devant cette salle baptisée de son nom. Il assure que ça lui est « complètement égal » mais il a accepté. Faidherbe ne rechigne pas aux honneurs pourvu qu'ils soient mérités.


L'homme entier, bourru, discret en politique par choix mais militant par principe, voit passer dans sa maison modeste les acteurs de la vie politique. Qu'il s'appelle Hamza El Kostiti, l'écologiste qui rêve d'Halluin la verte, ou Laurent Caure, son protégé. Le téléphone sonne moins que quand il était maire. Avec son numéro dans l'annuaire, il recevait des appels à n'importe quelle heure.


Mais il conserve le poids indéniable de celui qui n'a pas fait un mandat de trop, d'un homme convaincu que la politique sert à organiser la société à l'heure où la société n'en finit plus de consommer son divorce avec le monde politique.


(Archives, VdN, 27/12/2009).

   

Alexandre et Josette, Lucien et Thérèse : 100 ans d’amour

 

Dernièrement, à l'hôtel de ville, le maire, Jean-Luc Deroo, a célébré les noces d'or des époux Faidherbe-Myngers et Leplat-Myngers qui se sont mariés le même jour. C'était le 24 décembre 1959 à Halluin.

 

Un siècle d'amour réciproque et d'union conjugale, comme un long chemin brodé d'or. Deux couples exemplaires et attachants qui en réunissant une assistance venue nombreuse de proches et d'amis ont pu mesurer l'étendue de leur engagement.

 

Alexandre Faidherbe est né en 1935 à Halluin. Il a été instituteur puis directeur de l'école Jean Macé et a été décoré officier des Palmes académiques et Chevalier du mérite agricole. Entre 1989 et 2001, il est maire d'Halluin, conseiller communautaire et conseiller régional jusqu'en 2004. Il est maire honoraire depuis 2001.

 

Par ailleurs il est président d'honneur à l'AHVL et aux Amis de la basse cour, président du groupement colombophile arrondissement de Lille, vice président de l'entente colombophile de Roncq, membre du bureau et du conseil d'administration de la MJC, sociétaire d'Halluin voyage amitié et de 50 ans et + et membre de la section socialiste d'Halluin.

 

Son épouse Josette Myngers, née en 1937 à Halluin a travaillé comme secrétaire de direction au Crédit du Nord à Halluin, puis s'est consacrée à l'éducation de ses cinq enfants et de ses 16 petits enfants. Elle s'est investie dans de multiples associations.

 

Le beau frère d'Alexandre Faidherbe, Lucien Leplat est né à Lille en 1937. Il a travaillé comme technicien en centrale thermique dans l'Aisne de, puis comme professeur à l'école de métier d'EDF en Seine et Marne. Il sera ensuite directeur de centre de formation au Niger, puis inspecteur des matières nucléaires à Paris de et a terminé sa carrière dans les relations publiques d'une centrale nucléaire à Nogent sur Seine. Il a obtenu la médaille du travail échelon or.

 

Son épouse Thérèse Myngers née en 1938 à Halluin a travaillé comme aide familiale puis comme employée de bureau à Halluin. Le couple a deux enfants, Bertrand et Anne et deux petits-enfants, Clément et Gilles, admiratifs en voyant papy et mamie.

 

(Archives, N.E., 3/4/2010).

 

 

LIENS :  Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (2/4).


Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (3/4).  


La rencontre du roi des Belges Albert II et du maire d'Halluin Alexandre Faidherbe.  

Salle Polyvalente "Alexandre Faidherbe" dédiée au Maire Honoraire d'Halluin.

Claire et Paul Faidherbe Castel, un Couple d'Halluinois au Service des Plus Démunis.

 

 

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 08:30


Entraîneur, arbitre, président et aujourd'hui responsable de l'école de basket, Marcel Delafosse, 77 ans, est la cheville ouvrière de l'Inter Club Tourcoing. Pour ce bénévolat, il vient de recevoir le trophée des Associations de Tourcoing.


Né à Halluin, le 28 Février 1933, il a connu les terrains en terre battue quand le basket se jouait encore en plein air dans l'immédiat après-guerre. On est en 1947 et Marcel Delafosse, 14 ans, prend sa première licence à l'Union Halluinoise.


En 1955, il se marie et habite désormais Tourcoing. Le début d'une double histoire d'amour. La première lui donnera 5 enfants, une fille et quatre petits basketteurs. La seconde le lie depuis 1970 à l'Inter Club Tourcoing Basket, né de la fusion entre l'AS Brun Pain, où il évolue depuis 7 ans, et l'association sportive de l'école Saint-Blaise, au Clinquet. Victime d'une entorse en 1962, Marcel Delafosse ne foule alors plus les parquets, mais ne cesse d'arpenter les coulisses du club.


« Pour les gamins »


Tour à tour entraîneur, responsable du matériel, trésorier, secrétaire, sans compter son temps, il accompagne aussi les équipes le samedi après-midi.

Retraité du textile, il prend en main l'école de basket en 1990. Des fonctions qu'il occupe toujours aujourd'hui, après une parenthèse, un septennat comme président du club entre 2001 et 2008.


« On manquait de dirigeant, je n'ai fait qu'un intérim. » Une période qu'il met à profit pour relancer en toute convivialité l'Inter Club et reformer des jeunes. Les effectifs passent alors de 75 à 133 licenciés. Une fierté qu'il avoue à demi-mots. « Je ne regrette pas ce que j'ai fait. »



Désormais, du haut de ses 77 ans, il consacre toute son énergie à encadrer les enfants de l'école de basket, salle Dron à Tourcoing, les mercredis après-midis, les vendredis soirs et samedis matins. « Je fais ça pour les gamins, j'aime bien les gosses. C'est inné... »


En retour, il reçoit la reconnaissance du quartier. « Ici, tout le monde, tous les jeunes me connaissent. Dans la rue, on me salue d'un "bonjour Marcel". Alors que quand je suis arrivé dans le quartier, je ne connaissais personne... C'est ça mon meilleur souvenir... »


Pour le reste, les honneurs, le Plus du bénévolat, ce n'est pas vraiment son truc. « Je n'ai même pas été cherché la médaille du travail. Je préfère travailler dans l'ombre, intérieurement j'ai autant de satisfaction. »
Alors s'il a finalement accepté le trophée de la Maison des Associations, c'est « pour faire parler de l'Inter Club. Dans le temps, on disait qu'on était à l'extérieur de Tourcoing, parce qu'on était de l'autre côté du boulevard. »


Rendre hommage à sa femme aussi. « Pour faire du bénévolat, il faut avoir une épouse qui marche avec. Que le ménage aille dans la même direction. Autrement, ce n'est pas possible ! Le travail des épouses n'est pas souvent mis en valeur. »


Et en 2010, avec un fils entraîneur et un petit-fils en équipe première, la relève semble assurée chez les Delafosse.


(Archives, N.E., 5/1/2010).

                                           
                                                    Une vie sportive consacrée au basket

Alors qu'il était président de l'Inter club Tourcoing basket, Marcel Delafosse n'a jamais lâché le terrain. Il est distingué pour son action dans le bénévolat sportif.


Malgré des fonctions administratives qui l'ont vu aussi assumer les postes de trésorier et de secrétaire au fil de quarante années de bénévolat sportif, il a toujours continué d'entraîner les jeunes du quartier Brun-Pain. D'ailleurs, à 77 ans, Marcel s'occupe, plusieurs jours par semaine, de l'école de basket, salle Dron, qui forme les enfants dès l'âge de 8 ans.


Lorsqu'il a pris sa licence en 1947, à Halluin, ville dont il est natif, le basket-ball n'était pas encore très connu. « On disait que c'était un sport de fillettes, sourit-il parce que l'on considérait qu'il y avait moins d'engagement physique que dans le foot . » Et puis, il y a eu les JO de Londres en 1948 où l'équipe de France a joué en finale contre les États-Unis. Le basket devenait un sport populaire.


Depuis, les techniques de jeu ont évolué, mais pas l'esprit dans lequel Marcel entraîne « ses » jeunes. Un esprit fondé sur l'intégrité et le respect de règles d'or : accorder à tous la même attention éducative. Ne pas pousser à la compétition à outrance, mais au contraire aider et soutenir les joueurs les plus faibles.


 
« Le petit bonhomme de 8, 9 ans un peu malhabile peut devenir un excellent joueur vers 15-16 ans et un gamin très fort à 10 ans peut se retrouver débordé par les autres au cours de sa carrière. »
Fort de son expérience, Marcel est attentif à l'évolution des gens.

Ce qui fait que rien n'est jamais acquis, peut-être, mais surtout que rien n'est figé. Si le monde se transforme, l'individu aussi et l'absurde sélection des meilleurs dès le plus jeune âge n'est pas forcément une garantie de succès futur...


L'ancien contremaître en chef de l'entreprise de textile Paul Bonte à Roubaix est conscient de la reconnaissance de ceux devenus adultes et pères de famille, à qui il « a enseigné le basket ». « J'aime ce que je fais », dit-il avec simplicité.


Une passion qui a séduit ses quatre fils, tous licenciés de basket en leur temps, et accaparé aussi son épouse (les fameux et courageux lavages de maillots) et toujours dédiée à un club qui compte aujourd'hui 130 licenciés. Car « les jeunes aiment se sentir bien encadrés » et si on joue pour gagner, on ne joue jamais pour casser l'adversaire.


(Archives, VdN, 13/1/2010).


LIENEn 1936, la Famille Delafosse-Canar reçoit le 1er Prix Cognac-Jay, attribué par l'Institut de France.

                                              

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 08:02


Né à Halluin le 12 septembre 1921, (Gustave Desmettre, ancien maire d’Halluin, était son petit cousin) l’abbé Pierre Desmettre est décédé à Tourcoing (Nord) le 30 décembre 2009, à l’âge de 88 ans.

 

Petit-fils de tisserand à domicile, Pierre est témoin des deux visages d’Halluin la rouge, telle qu’on la nommait à l’époque. Son père, catholique pratiquant, partie prenante dans le lancement de la CFTC (Confédération fédérale du travail et des cheminots), était le cousin du maire communiste Gustave Desmettre.

 

« C’était un peu la guerre entre les deux clans et beaucoup d’initiatives étaient faites en double : l’harmonie municipale, les clubs sportifs, le patronage »,témoignait-il, il y a quelques mois, en égrenant ses souvenirs pour la Mission ouvrière.

 

Aîné de six enfants, il commençait à apprendre la comptabilité quand un prêtre est venu à Halluin parler des missions, projections à l’appui. Emballé, Pierre entre au petit séminaire, puis au grand séminaire de Lille. Il envisage de rejoindre les Pères blancs quand une nouvelle rencontre vient infléchir son destin.

 

« En 1942, le père Augros est venu au séminaire nous parler de la Mission de France. J’ai senti que ma mission était-là ».

 

Missionnaire en France, auprès des ouvriers en partageant leur vie et non dans des pays lointains, n’est pas pour autant un long fleuve tranquille. D’abord pour quitter le séminaire de Lille, il doit donner une année au diocèse : ce sera en qualité de surveillant. Ce qui lui évite le STO (Service du travail obligatoire).

 

Son séjour au séminaire de Lisieux est ensuite interrompu par le débarquement. Il y retourne après quelques péripéties, termine ses études et est envoyé à Colombelles (banlieue de Caen).

Son ordination le 2 avril 1949, dans la cathédrale de Lisieux, réunit, autour de lui, toute sa famille qui va continuer à s’intéresser de près à sa mission.

 

Vicaire au Gets, près de Morzine, puis de nouveau à Colombelles, puis en Ariège, curé de trois villages près d’Andelot en Haute-Marne, prêtre à Moissac : les affectations s’enchaînent.

 

A l’époque, il ne travaillait pas professionnellement, car l’Eglise l’avait interdit. Cela ne l’empêche pas de terminer ses études de comptable. Une activité qu’il exercera dès l’interdiction levée, pour des employeurs, puis au service d’associations.

 

Ses proches avaient souhaité qu’il vienne terminer ses jours à Halluin. Peu avant son décès, il évoquait son parcours avec des amis : « Avoir planté des racines dans des endroits différents, vivre en proximité avec les gens, cela révèle un certain visage de l’Eglise ».

 

Pierre Desmettre aimait les contacts et tous ceux qui l’ont connu se souviennent d’un homme discret, attentif et à l’écoute des autres.

 

Les Funérailles se sont déroulées le lundi 4 janvier 2010 en l’église Notre-Dame des Fièvres à Halluin.

 

(Archives, N.E., « La vie chez Nous », 2010).


 

LIENS :   Le Père Joseph Ledoux Missionnaire Halluinois chez les Papous.

Le Père Aubert né Pierre Danset, un Religieux au Service de la Jeunesse.

L'Abbé Alphonse-Marie Coulon, le curé batisseur de la paroisse du Mont.

Trois abbés ou trois destinées. Michel Beddelem, Albert Decourtray, Joseph Blomme.

La Libération d'Halluin - Septembre 1944 (14) Le récit de l'Abbé Cornil.

Le père de famille halluinois Jacques Masil devenu prêtre...

L'abbé Michel Cornil ancien vicaire général et archidiacre de Roubaix-Tourcoing.

L'abbé Bernard Chevaucherie ancien vicaire d'Halluin est décédé.

Le décès de L'Abbé Serge Verscheure ancien vicaire d'Halluin.

La disparition de l'Abbé Paul Parent... ou toute une vie de prêtrise.

L'Abbé Robert Héquette ancien Doyen d'Halluin est décédé.

L'Abbé Yves Béguin a quitté Halluin... et n'est pas remplacé !

L'Ancien Prêtre Halluinois Gérard Coliche, est Nommé Evêque Auxiliaire de Lille.

L'Abbé Pierre Chuffart, ancien Vicaire d'Halluin, est décédé.

 

L'Halluinois Gilbert Vanwalleghem... est devenu Curé Corse !

La Famille Halluinoise Cornil... Quatre Frères et Une Soeur en Religion !

Le Frère Gérard et le Père Ignace Vermeersch.... 129 années de Profession Religieuse.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 08:31


Photographe aérien depuis bientôt huit ans, Emmanuel Leconte réalise des clichés en altitude pour des clients des plus divers. En 2010, il devrait se lancer dans la vidéo aérienne et espère réaliser un documentaire régional.


Que l'hiver dépose un manteau de neige d'une telle épaisseur... L'image n'est pas banale. C'est pour cette raison qu'Emmanuel Leconte s'est empressé de gonfler son ballon dirigeable pour nous faire prendre de la hauteur sur un tel paysage. L'Halluinois est photographe aérien depuis sept ans. « Je tenais avant la blanchisserie familiale. Mais j'ai toujours pratiqué la photo en amateur », explique Emmanuel Leconte.


Alors lorsque l'affaire familiale est reprise en 2002, lui se reconvertit. « J'ai rencontré quelqu'un qui faisait de la photo aérienne. À l'époque, la technique n'était pas très développée ». Il se lance ainsi en créant d'emblée son entreprise A Com Image.


« Au début je n'avais pas trop de clients. Les deux premières années ont été difficiles. Et puis petit à petit... ».
La plupart de ses clients sont des architectes, des professionnels du bâtiment. « Ils ont besoin de photos à jour des terrains sur lesquels il est prévu d'implanter des projets. Dernièrement, j'ai fait des photos de Linselles pour la communauté urbaine ».


Les opérateurs de téléphonie mobile lui passent aussi commande : pour qu'ils puissent avoir une vue de l'environnement pour installer des pylônes.


Des panoramas sphériques du Port de Dunkerque


Pour réaliser ses clichés impressionnants, Emmanuel Leconte fixe son appareil à un ballon gonflé à l'hélium. Au sol, un boîtier avec écran duquel il pilote le ballon et l'appareil photo.


« Depuis deux ans, j'utilise aussi des ailes-delta, c'est comme un cerf-volant. C'est plus stable quand il y a du vent. Avec le ballon dès que le vent est à plus de 15km/h, ça bouge beaucoup. Avec les ailes-delta, c'est stable jusque 60km/h. ».



Actuellement Emmanuel Leconte travaille sur un projet avec le Port autonome de Dunkerque. Il réalise des panoramas sphériques à 360 degrés à l'horizontale et 180 degrés à la verticale pour les visites virtuelles ou des présentations commerciales du site. « J'aime beaucoup le gigantisme du Port autonome, les bateaux. Le côté colossal des installations ».

Parmi les autres commandes qui sont passées au photographe, il y a aussi les cimetières. « Les communes ont besoin d'avoir une cartographie à jour et précise des cimetières pour gérer, grâce des logiciels, l'espace et les concessions ».

Cependant la principale difficulté et l'éternelle inconnue dans le métier restent la météo. « Ce n'est pas toujours évident car les choses bougent vite, les projets tombent rapidement. Les architectes sont des gens qui travaillent beaucoup dans l'urgence. Mais techniquement pour faire une une photo j'ai besoin de temps. S'il fait mauvais, nuageux, s'il n'y a pas assez de lumière, je ne peux pas travailler ».

Après presque huit années consacrées à la photo aérienne, Emmanuel Leconte projette bientôt de planer sur ces mêmes horizons, mais en vidéo cette fois. « Dans le courant de l'année, j'espère évoluer dans la vidéo aérienne. ce sera une clientèle un peu différente : surtout des films d'entreprises.

Mais je voudrais réaliser un documentaire régional. J'ai déjà un dirigeable, reste à trouver un local dans le secteur pour ce ballon de huit mètres de long »
. On ne demande qu'à planer aussi au- dessus de la région.


(Archives, N.E., 5/1/2010).

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 08:45


Cruelle période pour les petits commerces. Malgré une clientèle fidèle, Robert Casier, et sa boutique d'électroménager et hi-fi, n'échappe aux effets à la prédominance de la vente en ligne pas plus qu'à la crise. Rencontre avec un commerçant de proximité, connu et reconnu.


Quand vous poussez les portes de sa boutique au 37 rue de Lille, Robert Casier est là derrière son comptoir, la tête dans le guidon. Un « bonjour » et un regard vite esquissés. Si vous ne le connaissez pas, n'allez vous méprendre sur cet accueil minimaliste. Il est comme ça Robert Casier : pressé et souvent débordé. Il ne faut pas longtemps avant de découvrir un vendeur à la pointe et un homme généreux.


La perte d'une jeune clientèle


C'est en 1984, qu'il reprend la boutique de son père qui l'avait créée lui-même en 1948. Bien sûr depuis plus de six décennies, le métier a bien changé. Pas de surprise, ni de scoop : les temps sont durs. En une dizaine d'années, les Halluinois ont vu quatre magasins d'électroménager et hi-fi mettre la clef sous la porte.


« Internet est en train de détruire le tissu économique »,
soupire Robert Casier,
avec amertume. Ici, depuis ces dix derniers mois, le ralentissement des ventes est perceptible. « Il y a aussi la conjoncture actuelle, mais on est surtout en train de perdre les jeunes clients ». Pour preuve, la baisse des ventes des supports numériques (lecteur MP3, MP4...); des produits prisés des jeunes adeptes du « valider la commande » en clic - le tout pour des prix cassés.


« J'ai plus une clientèle fidèle qui a entre 40 ans jusqu'au 3e âge »,
indique Robert Casier. C'est que les habitués ne s'y trompent pas, les prix pratiqués ici sont tout à fait concurrentiels par rapport aux hypermarchés et grands magasins spécialisés. La proximité en prime : conséquemment une qualité de service et de conseil aussi privilégiée.


« Comme on n'a pas de stock, on est toujours à la pointe de l'actualité. On propose aussi des facilités de paiements, mais il y a toujours les grands magasins qui proposent de payer le dernier écran en 36 fois, mais est-ce que ce sera payé un jour ... ? »,
poursuit M. Casier, dubitatif sur les pratiques actuelles des consommateurs.

La crise économique a bien sûr mis quelques oursins dans les porte-monnaie de chacun. Mais alors que les associations d'économie solidaire se développent, faut-il pour autant voir un point de non-retour dans l'ère du tout consommer à des prix toujours plus cassés ? À son échelle Robert Casier n'est pas des plus optimistes :


« On est à mon avis dans une période charnière, on verra, il faut attendre un ou deux ans ».

Le soubresaut de la loi HADOPI

Annexe à la boutique, Robert Casier gère aussi le distributeur de location de DVD. « En 1985, pour compléter mon activité, j'ai commencé la location de vidéo, j'achetais toutes les nouveautés et je sous-louais, ça marchait jusqu'en 2004. au début c'était la folie, certaines personnes louaient trois ou quatre vidéos par jour ! »


Depuis, l'activité de location a été divisée par dix. Les distributeurs automatiques sont arrivés avec la demande de l'anonymat des locations. « Depuis l'adoption de la loi HADOPI, il y aurait comme un soubresaut, un nouveau petit souffle pour les locations de films. On verra ».

 
Comme quoi, il faut encore souvent se faire taper sur les doigts pour consommer citoyen.


Une affaire de famille


Le commerce de hi-fi et électroménager, c’est une affaire de famille, puisque Robert, premier des deux générations a ouvert sa boutique de radio en 1948. Mais le vendeur assurait tout : de la conception à la vente.


Si la boutique Casier a déménagé trois fois dans la rue de Lille depuis sa création, l’affaire est toujours restée familiale. « Mon père a ouvert son commerce de radio en 1948. Il les concevait lui-même. Il calculait le transfo d’alimentation. Il assemblait les haut-parleurs, les lampes, le bobinage… Il vendait, il dépannait, il réparait… », raconte Robert Casier (fils) qui garde de joyeux souvenirs de l’époque où son père s’est spécialisé dans la sonorisation des salles de fêtes.


« J’avais 15 ans et je montais sur les toits pour poser les haut-parleurs en forme de cône pour les bals populaires du 14 juillet, les fêtes d’écoles, et les combats de catch. Car dans les années 60, Halluin recevait les meilleurs catcheurs de France et de l’étranger,
se souvient Robert Casier et en riant de bon cœur. « J’allais les voir après les matches dans les vestiaires, ils se lavaient dans une bassine. J’ai rencontré Delaporte (le méchant) et l’Ange Blanc (le gentil) ».


Le privilège de sonoriser la salle… A l’époque la boutique est mono-marque pour le « brun », comme pour le « blanc ». Comprenez (dans le jargon du commerce) les radios et télévisions pour le brun et l’électroménager pour le blanc.


L’âge d’or du disquaire.


Mais les années les plus prospères du commerce restent l’âge d’or du disque vinyle. « Dans les années 65 à 80, on est devenu disquaire en complément, car il y avait une forte demande. On travaillait directement avec les éditeurs. On recevait les dernières nouveautés.


Les Beatles chez EMI, James Last chez Polydor, lezs Jackson fives chez Tamla-Motown… Tous les dancings du coin venaient chez nous pour trouver les disques des vedettes yé-yé. Tout ça, c’était avant que les hypermarchés prennent le relais ».


Ce n’est qu’en 1985, quand Robert Casier (fils) reprend la boutique que celle-ci devient multi-marques.


(Archives, N.E., 8/11/2009).

LIENS :  La Belle Histoire du Commerce Halluinois...

Halluin au temps des "Trente Glorieuses".

Un Chronodrive à Halluin... Prémices et Ouverture Août 2009.

L'Halluinois Bernard Verduyn ou le Retour du Barbier ?

Le Tabac du Centre d'Halluin Ferme Définitivement le 30 Septembre 2009.

"La Maison de la Presse" d'Halluin était Ouverte depuis 1929... Fermeture Définitive 80 Ans Après !

La Boulangerie Halluinoise Dochy Ferme Définitivement son "Four" le 1er Janvier 2010.

Les 80 ans du Tennis Club Halluinois, de 1927 à 2007 ou l'épopée des pionniers... à nos jours.

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 09:19


Quarante et une heures, soit moins de deux jours, pour parcourir 150 kilomètres sur des volcans, des chemins, la nuit, le jour, sans s'arrêter. Anne aime marcher, même dans l'horrible Diagonale des fous de l'île de la Réunion.


L'Halluinoise a terminé deuxième dans sa catégorie et 481e sur 2 400 coureurs au 17e Grand Raid réunionnais qui s'est tenu du 23 au 25 octobre 2009. Course mythique par excellence, il se dispute sur cent cinquante kilomètres avec un dénivelé de neuf mille mètres.


Le départ de l'épreuve a été donné sous une pluie battante à Saint-Philippe, au sud de l'île. L'arrivée était au stade de la Redoute, à Saint-Denis.


Des abandons en cascade


Entre les deux points, de la souffrance : « Il faut avoir une grande force mentale ! On a le temps de penser à un tas de chose, pendant les moments de solitude, dans le noir avec sa lampe frontale, à la limite de l'inhumain. Quand j'ai franchi la ligne d'arrivée, j'étais heureuse. Même durant les derniers kilomètres, je suis restée prudente, tant le parcours demandait une grande attention. D'autre part, le raid était visible en direct sur l'Internet, ma famille et mes amis m'ont suivie toute la durée de la course. C'est comme cela que j'ai su, à mi-parcours, que j'étais à la deuxième place, cela m'a rassurée. »


La dame ne rechigne pas à participer, mais n'accomplit pas le trajet Halluin — La Réunion pour le plaisir du paysage. La course coule dans ses veines et alimente de solides muscles depuis dix ans qu'elle pratique à l'US Tourcoing.


« J'ai commencé par de petites épreuves, puis, au fil des années, j'ai rejoint des marathons : Paris, New-York... Quand tout va bien, je m'aligne sur deux grandes courses par an. En guise de préparation pour ce raid, j'ai parcouru 2 200 km sur une quinzaine de semaines d'entraînement. J'ai été bien suivie pendant ma préparation par Patrice Desrumaux, de l'US Tourcoing ».


Anne Dedeine n'est pas partie seule. Myriam Tyberghein, du JAR de Roncq, a fait cette aventure avec elle et Olivia, sa fille, qui réside à la Réunion depuis dix-huit mois, les a bien accueillies. Un soutien moral indispensable, car la Diagonale provoque des abandons en cascade :


« Au départ, nous sommes à peu près 2 400 coureurs, dont 850 qui ont jeté l'éponge avant la fin de la course. En féminines, 250 étaient au départ et nous avons achevé l'épreuve à 148. Je termine 2e dans ma catégorie, en 41 h 12, et Myriam a également effectué un bon parcours, en 61 h 18 ».


Anne a-t-elle pris goût à marcher du Sud au Nord, en diagonale ? « Je souhaite à tout le monde de tenter le raid, je persiste à dire que c'est une épreuve éprouvante, à la limite de ce que l'on peut endurer, mais je ne pense pas faire une deuxième participation. Je vais tenter le marathon du Mont-Blanc, au mois de juin. La course à pied, c'est ma passion et j'aime changer de lieu, découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles souffrances. Je profite pour remercier Xavier, mon époux, Patrice, pour ses conseils, ma famille ».


Le mot de la fin ? « Le fait de finir ce genre de grand raid, je me sens tellement bien, proche du nirvana... »


(Archives, VdN, 4/1/2010).



L'Halluinois Thierry Polnecq classé en 2008...

En 2008, L’halluinois Thierry Polnecq a participé à la « fameuse » Diagonale des Fous de la Réunion, et il s’est classé à la 1249e place avec un temps de 59 h 01 mn 32 s, sur les 1408 participants qui ont terminé la course.

Lieutenant de la Compagnie des sapeurs-pompiers d'Halluin, Thierry Polnecq disputera le marathon de Paris en 2010 avec Christian Vermast, sous les couleurs de l'oeuvre des pupilles des Sapeurs-Pompiers.

(Archives, D.D., Presse).

LIENSUne Graine d'Halluinois David Dedeine... au Top de la Conception du Jeu Vidéo !

Le Centre de Secours des Sapeurs-Pompiers d'Halluin a 160 ans.

L'Halluinoise Maud Ramaen de Retour de l'Himalaya.


Anne Dedeine fait partie de ces femmes qui vont au bout des choses. Un petit bout de femme qui a de la suite dans les idées : quand elle se fixe un objectif, elle fait tout pour l'atteindre. En 41 heures elle a bouclé les 150 kilomètres de la « Diagonale des fous ».


Ne faut-il pas en effet avoir un petit grain de folie pour se lancer dans la traversée de l'île de la Réunion à pied ? Une course, un trail, un ultra-trail plus précisément, baptisée la " Diagonale des fous ". Pourquoi " diagonale " ? Rien à voir avec une quelconque stratégie de jeu d'échec, il s'agit de partir de St Philippe au sud de l'île, et de gagner St Denis, le chef-lieu, 150 kilomètres plus au nord, au travers les paysages, souvent sauvages, de cette île du bout du monde.


Les 23, 24 et 25 octobre 2009, c'était la 17e édition de cette course. L'idée en est venue à Anne Dedeine, l'année précédente, quand elle est allée rendre visite à l'une de ses filles, qui habite sur l'île.


Il faut dire qu'Anne est (presque) une spécialiste de ce genre d'épreuves. Licenciée au club de l'US Tourcoing, elle court longuement et régulièrement : 10 kilomètres, semi-marathons, marathons... « J'aime bien ce style de course », avoue-t-elle dans un sourire.


Son entraîneur tourquennois, Patrice Desreumaux, a dû être fier de la performance de sa protégée.
Elle a en effet terminé à une très honorable 18eme place sur 148 concurrentes. Enfin, parmi celles qui ont franchi la ligne d'arrivée, car elles étaient, quand même, 280 au départ de St Philippe.


Des concurrents héliportés

Une épreuve d'endurance où il faut courir ou marcher, se reposer aussi, mais Anne n'a pas dormi durant toute l'épreuve, à peine s'est-elle reposée une heure ¼ à Cilaos, à mi-parcours, pour soigner ses pieds malmenés par les kilomètres.


Elle a parcouru la distance en 41 heures 12 minutes, tandis que la première a mis 28 heures et la 148ème, 63 heures ? Des chiffres qui donnent une idée de la performance, avec un départ à minuit sous des trombes d'eau, le franchissement de cols à 2.500 mètres d'altitude, un passage à proximité du Piton de la Fournaise et ses fumées inquiétantes.


Plusieurs concurrents ont même dû, suite à des contraintes physiques (entorses, crise cardiaque) être héliportés car, par endroit, il n'y a aucune possibilité d'évacuation par route.

Anne garde un bon souvenir de son voyage à la Réunion : onze heures d'avion à partir de Paris, un séjour d'une dizaine de jours sur place pour reconnaître le parcours, s'y préparer et ensuite se reposer quelque temps en famille. Se frottera-t-elle au périple une seconde fois ?

« Non, je l'ai fait une fois, c'est bien. Je me suis quand même entraînée sérieusement durant 15 semaines en vue de cette épreuve. En revanche, j'aimerais bien faire le marathon du Mont Blanc cette année ». Une petite idée lui trotte également dans la tête : le tour du Mont Blanc, un autre genre de " trail ". Mais chaque chose en son temps.


(Archives, N.E., 27/2/2010).

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 16:58



Dimanche 20 Décembre 2009, les 41 membres de l'Auto Rétro Halluin était conviés pour leur dixième assemblée générale. À la clé, une nouvelle présidence et le programme pour le début de l'année 2010.


Auto Rétro mise autant sur la beauté des bolides que sur la convivialité. « Pas besoin de voiture ancienne, mais tous les membres doivent venir avec leur bonne humeur! », dit en riant Jean-Philippe Huvelle, trésorier et président de l'Auto Rétro Halluin (ARH) à sa création, il y a 10 ans.


L'association n'est effectivement pas sectaire. Contrairement à beaucoup de clubs de voitures anciennes, l'ARH n'est pas spécialisé dans un type particulier de voitures. Le « fond de commerce », comme le nomme Jean-Philippe Huvelle, est centré sur les voitures françaises de 1955 à 1970. Mais toutes les voitures anciennes - de plus de 25 ans - sont acceptées, sans distinction de marques ou de prix. 


200 voitures anciennes


En novembre 1999, l'organisation est créée par trois halluinois, Jean-Philippe Huvelle, Sylvain Liagnes et Thierry Evrard. Membres du Rétro Club hémois, ils voulaient recréer une association pour passionnés au nord de Lille.


Après 10 ans, les 41 adhérents de l'ARH viennent cependant de toute la métropole. Au total, l'ARH a participé en 2009 à 23 manifestations, dans tout le nord de la France.


Le club est néanmoins profondément très ancré à Halluin : dès que cela est possible, les achats de l'association sont faits dans la commune. Les voitures des membres sont également utilisées lors des manifestations de la commune.


En plus de ces événements traditionnels, l'ARH prépare son exposition au Jardin de la Paix, le 25 avril 2010. Comme tous les deux ans, 200 voitures anciennes seront exposées dans le centre d'Halluin. En 2008, 2800 visiteurs avaient ainsi pu (re)découvrir des modèles classiques.


http://autoretrohalluin.over-blog.net ou auprès du président Jean-Pierre Carton au 06.07.87.09.36.


(Archives, N.E., 23/12/2009).

 

Ce 25 Avril 2010 à Halluin…

 

Ce dimanche 25 avril 2010 le jardin de la Paix à Halluin accueillera près de 200 voitures anciennes pour la 6e balade-expo organisée par le club Auto-rétro.

 

Des précieuses berlines de collection, aux véhicules utilitaires ou militaires anciens, près de 200 voitures seront rassemblées dans le jardin de la Paix dès 9 heures. Puis les vieilles demoiselles se lanceront les unes après les autres en direction de Bousbecque et Wervicq pour une balade de 50 kilomètres à travers la métropole lilloise.

 

Les amoureux des belles voitures seront servis, mais pas question de rouler des mécaniques. Ce sont d'ailleurs des enfants, choisis au hasard dans la foule des visiteurs qui choisiront leurs véhicules préférés pour leur décerner un prix.

 

En 2009, la manifestation avait rassemblé près de 2 400 personnes. Si le soleil est de la partie, le club espère bien atteindre les 3 000 visiteurs. Des animations seront prévues toute la journée dans le parc. Un groupe de country et un autre de jazz animeront la journée, une tombola est prévue dans l'après-midi et une buvette et une petite restauration-friterie nourriront les affamés.

 

L'association, qui compte 47 membres, participe à une quarantaine de manifestations de voitures anciennes, sans compter les sollicitations d'autres associations halluinoises auxquelles les membres de l'Auto rétro répondent dès qu'ils le peuvent.

 

(Archives, VdN, 21/4/2010).

 

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 08:08


Guy Crombez a tout quitté en 1980, à l'âge de 28 ans, pour rejoindre la Polynésie sur le bateau qu'il a construit chez lui rue du Cimetière à Halluin. Il a jeté l'ancre à Aratika, un atoll situé au milieu du Pacifique à 500 km de Tahiti et à 20 000 km d'Halluin...


Il livre à la presse (Nord Eclair) son témoignage :

Quelques mots pour vous présenter ?


Depuis quelques années notre atoll est équipé d'une piste d'aviation avec deux rotations par semaine, c'est pourquoi j'ai envisagé la construction de quelques bungalows sur l'eau, pour pouvoir accueillir des amateurs de jolis fonds sous-marins.

Comment percevez-vous l'actualité de la métropole ? La crise ? La politique ?


Depuis quelques années, grâce aux satellites nous recevons toutes les chaînes télé numériques et avons le téléphone fixe, portable et internet. Malheureusement j'entends chaque jour aux actualités que la planète va de plus en plus mal, engendrant des changements climatiques, des sécheresses causant des famines... À côté de cela la crise économique et les querelles politiques passent, excusez-moi, pour une plaisanterie. Le CAC 40 s'en remettra bien avant le Bangladesh ou les îles Tuvalu presque entièrement submergées par la montée des eaux. Hélas, j'observe le même phénomène chez moi.

Quel souvenir gardez-vous d'Halluin ?

Ayant vécu près de 25 ans à Halluin, je garde beaucoup de souvenirs. D'abord de mon enfance à l'école du Sacré-Coeur et plus tard de ma participation dés l'ouverture à la MJC dans différentes activités, mais aussi de la Lyre où j'ai apprécié le chant mais surtout l'amitié qui unissait les 40 choristes.

Quels sont les lieux qui ont marqué votre enfance ?

De toute évidence, c'est mon quartier et la maison familiale où j'ai grandi, cette grande maison remplie de souvenirs où l'on recevait toute la famille à des repas de fête, je revois encore mes oncles et mes tantes ainsi que mes grands-parents. Mais c'est aussi là où je passais des heures sur des moteurs de mobylettes dans l'atelier de mon père.

Vous fêtez Noël ?

Comme chaque année nous fêterons Noël ici à Aratika. Bien sûr l'atmosphère n'est pas la même qu'à Halluin mais cela reste Noël que nous fêtons avec autant de ferveur et ses traditionnels cadeaux.

La France vous manque ? La famille ? Les amis ?

Bien qu'amateur de fromages et de bons vins, en vérité, la France ne me manque pas trop. En ce qui concerne la famille ou les amis, nous avons le plaisir de les recevoir assez régulièrement ou bien c'est nous qui venons les voir.

Est-ce qu'on suit la Coupe du Monde à Aratika ?

Comme partout dans le monde je crois ? Les journaux, les radios ainsi que toutes les télévisions s'accaparant le sujet, il est difficile de passer à côté.

Un message à adresser aux Halluinois ?

Tout d'abord je souhaite à tous les Halluinois de joyeuses fêtes et j'en profite aussi pour saluer toute ma famille, mes amis et tous ceux que j'ai connus et malheureusement pour certains, perdus de vue.


J'ai 57 ans, je suis né à Menin (B) et j'ai appris la mécanique, la carrosserie et l'électricité auto. J'ai quitté la France en 1980 avec mon bateau, un voilier de 10 mètres que j'ai construit à Halluin rue du cimetière.

Vers quelle destination ?

Ma destination finale était la Polynésie, le rêve que tout amateur de mers tropicales et de jolis fonds sous-marins, caresse. Mais il m'a fallu 5 ans avant d'y jeter l'ancre. En effet, tout mon voyage était axé sur la plongée sous-marine. Aussi, pour joindre l'utile à l'agréable, durant mes plongées, je recherchais et ramassais des coquillages, pour des collectionneurs et amateurs de spécimens. J'ai donc tracé mon itinéraire en fonction des lieux que je voulais explorer. Arrivé à Tahiti en 1985, j'ai rencontré une jeune polynésienne originaire des îles Tuamotu, et ayant succombé à son charme, j'ai décidé de jeter l'ancre définitivement dans le lagon de son atoll, à Aratika.

Pour y faire quoi ?

Très vite, je me suis lancé dans la pêche, je conservais le poisson dans des parcs, car le bateau qui nous ravitaillait et ramassait notre pêche, ne passait qu'une fois par mois. Par la suite, mon activité principale a été l'élevage d'huîtres perlières et la production de perles noires.

Qu'est ce qui vous a surpris à votre arrivée ?

À mon arrivée à Aratika, l'île comptait une trentaine d'habitants, vivant principalement du coprah et de la pêche. Des gens très simples et très organisés, capables de subvenir à leurs besoins dans n'importe quelle circonstance, trouvant toujours une solution, un microcosme de solidarité et de partage. Très vite j'ai été accueilli comme un des leurs.

Où habitez-vous actuellement ?

J'habite sur un motu (îlot), situé à un quart d'heure en bateau du village, J'y ai construit ma maison, pour abriter toute ma petite famille, car nous avons maintenant cinq enfants.

Vous souvenez-vous de votre départ et de vos appréhensions ?

Le jour de la mise à l'eau de mon bateau, et le jour où j'ai hissé les voiles pour quitter la France et traverser l'Atlantique, ont été dans ma vie des moments inoubliables. Des moments très excitants, mais pleins d'incertitudes car face à moi s'ouvrait l'inconnu.

Votre activité actuelle ?

Depuis quelques années notre atoll est équipé d'une piste d'aviation avec deux rotations par semaine, c'est pourquoi j'ai envisagé la construction de quelques bungalows sur l'eau, pour pouvoir accueillir des amateurs de jolis fonds sous-marins.

Comment percevez-vous l'actualité de la métropole ? La crise ? La politique ?

Depuis quelques années, grâce aux satellites nous recevons toutes les chaînes télé numériques et avons le téléphone fixe, portable et internet. Malheureusement j'entends chaque jour aux actualités que la planète va de plus en plus mal, engendrant des changements climatiques, des sécheresses causant des famines... À côté de cela la crise économique et les querelles politiques passent, excusez-moi, pour une plaisanterie. Le CAC 40 s'en remettra bien avant le Bangladesh ou les îles Tuvalu presque entièrement submergées par la montée des eaux. Hélas, j'observe le même phénomène chez moi.

Quel souvenir gardez-vous d'Halluin ?

Ayant vécu près de 25 ans à Halluin, je garde beaucoup de souvenirs. D'abord de mon enfance à l'école du Sacré-Coeur et plus tard de ma participation dés l'ouverture à la MJC dans différentes activités, mais aussi de la Lyre où j'ai apprécié le chant mais surtout l'amitié qui unissait les 40 choristes.

Quels sont les lieux qui ont marqué votre enfance ?

De toute évidence, c'est mon quartier et la maison familiale où j'ai grandi, cette grande maison remplie de souvenirs où l'on recevait toute la famille à des repas de fête, je revois encore mes oncles et mes tantes ainsi que mes grands-parents. Mais c'est aussi là où je passais des heures sur des moteurs de mobylettes dans l'atelier de mon père.

Vous fêtez Noël ?

Comme chaque année nous fêterons Noël ici à Aratika. Bien sûr l'atmosphère n'est pas la même qu'à Halluin mais cela reste Noël que nous fêtons avec autant de ferveur et ses traditionnels cadeaux.

La France vous manque ? La famille ? Les amis ?

Bien qu'amateur de fromages et de bons vins, en vérité, la France ne me manque pas trop. En ce qui concerne la famille ou les amis, nous avons le plaisir de les recevoir assez régulièrement ou bien c'est nous qui venons les voir.

Est-ce qu'on suit la Coupe du Monde à Aratika ?

Comme partout dans le monde je crois ? Les journaux, les radios ainsi que toutes les télévisions s'accaparant le sujet, il est difficile de passer à côté.

Un message à adresser aux Halluinois ?

Tout d'abord je souhaite à tous les Halluinois de joyeuses fêtes et j'en profite aussi pour saluer toute ma famille, mes amis et tous ceux que j'ai connus et malheureusement pour certains, perdus de vue.

(Archives, N.E., 25/12/2009).


LIENS :  Le Père Joseph Ledoux Missionnaire Halluinois chez les Papous.

L'Halluinois Pierre Declercq "L'indépendantiste" assassiné en Nouvelle-Calédonie.

L'Halluinois Nicolas Bigan... Enseignant à Shanghaï (Chine).

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 07:55


L’une des plus anciennes boulangeries Halluinoises ferme définitivement ses portes ce 1er Janvier 2010. Située à quelques pas de la Bibliothèque Municipale, cette grande bâtisse (ancienne maison Dassonville)  avait conservé, durant plusieurs décennies,  sa première devanture  commerciale, ses présentoirs anciens, son entrée particulière devancée  d’un petit couloir surmonté de quelques marches…

 

Cela lui donnait une originalité et un brin de nostalgie appréciés par les très nombreux Halluinois qui la fréquentaient,  sans oublier les plus jeunes (sur la route de l’école) avides des nombreuses boîtes de friandises gadgets divers, ou paquets « surprises » confectionnés par Michèle, la fille… du boulanger.


                                                                                                         
Daniel Delafosse.

 

 

C’était le bon temps… C’était une belle histoire... par Michèle Dochy

 

Vers la fin des années 1920, mon arrière grand-père Cyrille Dochy a créé la boulangerie, travaillant avec ses deux fils Georges et Maurice.

 

Puis Maurice est parti ouvrir sa boulangerie rue Jean Jaurès. Georges a continué de travailler avec son père.

 

A la mort de mon arrière grand-mère Philomène, mon grand grand-père s’est installé avec son père pour le succéder un peu plus tard.  Et c’est tout naturellement que mon père André Dochy lui a succédé.

 

Lorsque mon père a pris sa retraite en 1993, lui et moi nous nous sommes mis en société, afin que je puisse continuer le commerce de la boulangerie.

 

Hélas, aujourd’hui, nous allons devoir arrêter la fabrication du pain à partir du 1er Janvier 2010. A cette date et pour une question de stocks, je continuerai encore un peu la confiserie, les galettes et la viennoiserie.


(Archives, D.D. 12/2009). 

 

Quatre générations de Dochy…


De Cyrille, en 1926, à Michèle, son arrière-petite-fille, quatre générations de Dochy ont accueilli les clients dans cette boutique. Concurrencée par les maisons plus modernes, la petite boulangerie Dochy ferme après plus de 80 ans de service.


Le four à pain de la boulangerie Dochy, rue de Lille, a cessé de ronfler depuis le 1er janvier 2010. La petite entrée n'accueillera bientôt plus de clients. Michèle Dochy et son papa André se donnent deux mois pour écouler les stocks de confiserie et les viennoiseries. « Après, ce sera la fermeture définitive », explique l'arrière-petite fille du fondateur.


« C'est une institution d'Halluin qui disparaît »,
regrette Franck Merchier, président de l'Action commerciale et artisanale halluinoise. Créée à la fin des années 1920 par Cyrille Dochy, la bâtisse avait conservé durant plusieurs décennies sa première devanture et les présentoirs anciens, appréciés des Halluinois nostalgiques qui la fréquentaient.


« Toute petite déjà, je venais acheter des sucettes et des souris au caramel. C'était en 1939, raconte Georgette, une habituée de la maison. On connaissait bien les grands-parents de Michèle. Ici on a des contacts, on vient discuter. Ça va me manquer. »


Sur la route de l'école, les enfants s'arrêtent encore, avides des boîtes de friandises confectionnées par Michèle, sans compenser pour autant la baisse de fréquentation de la boutique. « La clientèle baissait et, depuis quatre ans, nous perdions de l'argent. Les grandes surfaces ont tué les petits commerces de proximité », avoue André, gérant de l'entreprise familiale à 82 ans.


Elle est loin l'époque où l'État fixait le prix du pain chaque matin. « À l'époque de mon grand-père, on ne produisait que des pains ronds. Depuis, on a dû se mettre aux ficelles, aux baguettes, aux petits pains, au pain coupé », énumère-t-il en rigolant.


En 1956, lorsque son père devient trop malade pour tenir la boutique, André reprend l'entreprise familiale. Après la guerre, pour reconquérir sa clientèle, le boulanger livre à domicile jusqu'à sa retraite, il y a une quinzaine d'années. « À l'époque, il y avait des usines en ville et des travailleurs passaient par dizaines pour prendre une tartine. Nous vendions six quintaux de pain par semaine, maintenant nous en produisons deux fois moins ».


A l'arrière de la boutique, Michèle écrase une larme. À 56 ans, elle a passé toute sa vie derrière ce comptoir. Elle avait sa petite clientèle d'habitués qui ne juraient que par son pain fait à la main.


Bouler la pâte, la laisser reposer puis l'allonger : cette méthode traditionnelle qu'André tient de ses grands-parents est plus longue et moins rentable. « C'est un savoir qui disparaît parce qu'on fait tout à la machine, en une seule étape. Il faut six mois pour former un ouvrier à travailler à la main », assure André Dochy.


Après avoir accueilli quatre générations, la boulangerie baisse le rideau. Elle était l'une des plus anciennes boulangeries encore en activité sur la commune.


(Archives, VdN, 15/1/2010).


                                    
LIENS :  L'Halluinois André Dochy, des titres nationaux... aux J.O. d'Helsinki de 1952. 

 Salle Halluinoise "André Dochy" dédiée au Champion de France d'Haltérophilie. 

Le Club d'Haltérophilie d'Halluin : Historique de 1942 à 1956. 
 

                                                                                    
                                                                              Les derniers jours... 

D'ici quelques semaines, la boulangerie Dochy, sise rue de Lille, fermera définitivement ses portes. L'aventure de cette boulangerie, une histoire de famille, avait commencé en 1926.


Depuis le 1er janvier 2010, plus de pain dans la boulangerie Dochy. Michèle Dochy est toujours derrière son comptoir, souriante. Son père André reste dans la petite cuisine adjacente, prêt à l'aider si besoin. Mais sur les rayons, on ne trouve plus que bonbons et autres confiseries ou quelques viennoiseries.

Sur la devanture, une enseigne indique toujours « Pain authentique », mais à l'intérieur, la seule trace qu'on a vendu ici du pain est la vieille trancheuse. « La fermeture définitive devrait être fin février », explique Michèle, qui a travaillé dans l'entreprise familiale toute sa vie.

 

Car la boulangerie Dochy, c'est avant tout une histoire de famille. En 1926, Cyrille Dochy rachète une ancienne brasserie rue de Lille et construit dans le sous-sol un four à pain. Son fils Georges lui a succédé. Puis c'est André qui reprend la boutique en 1956. « À l'époque, on vendait six quintaux de pain par semaine, aujourd'hui, seulement trois, ce n'est plus rentable », raconte André, 82 ans.

Depuis 4 ans, la boulangerie est déficitaire. La faute aux nouveaux modes de consommations. « Beaucoup de familles achètent du pain en grandes surfaces, la boulangerie de quartier n'est là que pour dépanner. Mais nous, on ne peut pas vivre avec ce type d'achat », déplore Michèle.

« Aujourd'hui à Halluin, les gens partent travailler tôt le matin et reviennent tard le soir. Dans la journée le centre est vide », regrette André. « Quand il y avait des usines dans la ville, on voyait les ouvriers presque tous les jours », ajoute-il. Le vieil homme reste philosophe : « il y a une fin à tout », dit-il. Celle de la boulangerie Dochy clôturera un pan de l'histoire halluinoise.

(Archives, N.E., 24/1/2010).


Lien 
http://videos.tf1.fr/jt-13h/fermeture-d-une-boulangerie-tenue-par-generations-5666571.html   (Vidéo du Journal de 13 H de TF1 le 1er Février 2010).

   

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