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(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 06:47


L'ADSL, une denrée rare !


Seulement 5 % des 7 432 Halluinois(es) connectés à Internet bénéficient du haut débit ADSL. Une hérésie qui pénalise particuliers et entreprises. La solution viendra peut-être de LMCU. En attendant, c'est le parcours du combattant pour les internautes.


Pierre-Mickael Marchand, étudiant de 21 ans qui se prédestine à des études d'ingénierie informatique, et Stéphane Bedleem, conseiller municipal délégué à la ville numérique, ont entamé depuis plus d'un an un véritable parcours du combattant sous le sigle « Halluin et l'ADSL » pour tenter de convaincre France Telecom d'installer un dslam
(connexion au réseau ADSL) à Halluin équivalent à celui de Roncq.


« A Roncq, ce dslam est installé sur 3000 m² sur 3 niveaux, rue du Dronckaert, face au garage de l'Autoroute »,
souligne P.M. Marchand, « à Halluin, le dslam est implanté sur 20m² au 1e étage du commissariat de la rue de Lille. C'est simple, seulement 5 % des 7432 connexions internet halluinoises sont ADSL ! 60 % des Halluinois (es) connectés à Internet ont un débit compris un demi méga octets et un méga octets quand on situe le haut débit ADSL à partir d'un minimum de 8 mégas octets pour capter la télé,etc ».


D'ailleurs, c'est simple, Pierre-Mickaël Marchand va plus vite sur Internet à partir de son téléphone portable, un i-Phone, que sur l'ADSL dont il bénéficie à Halluin, du côté de la carrière du lapin blanc, en pleine campagne. « Le problème s'est posé en 2000 », se souvient-il, « Numéricâble était venu en 1996 à Halluin sans beaucoup de succès. On a alors rappelé France Télécom en 2000. Leurs techniciens sont venus et puis on ne les a plus revus avant 2006, c'est à ce moment-là qu'ils ont installé au commissariat le dslam que se partagent les différents opérateurs. »


Le réseau ADSL est comme une toile d'araignée à Halluin. « C'est ce qui fait qu'on peut capter l'ADSL en un point de la commune mais pas forcément chez le voisin direct à une habitation connectée », explique P.M. Marchand.


Après l'ADSL, la TNT en 2012 !


Dès lors, nombre de personnes qui télé-travaillent à domicile, d'entreprises, de professions libérales, voire de jeunes sociétés comme celle qui vient de voir le jour av. Vyncke pour héberger des sites web sont bloquées dans leurs activités.


« On a donc démarré une pétition il y a plus d'un an, à la fois sur le marché du samedi matin, chez les commerçants mais aussi en ligne, ce qui a permis de recueillir 5000 signatures dont 1300 sur Internet »,
rappelle P.M. Marchand, « ça a fait boule de neige et elle permet de mettre la pression ».


Ainsi, France Telecom est revenu en juin2008 en mairie d'Halluin mais uniquement pour développer l'aspect commercial de l'entreprise. « France Telecom a mené une étude de rentabilité à Halluin, se rendant compte que l'investissement pour les travaux ne serait amorti que dans 3 ans au lieu d'une année comme le souhaite l'entreprise plus préoccupée actuellement à couvrir des zones encore blanches » , assure P.M. Marchand, « France Telecom a aussi proposé une autre solution en fin d'année qui consisterait à envoyer le flux télé par parabole, ce qui n'est qu'un pis-aller irréalisable. Il y a eu aussi l'idée d'installer une ligne privée SDSL qui consiste à tirer la ligne jusqu'au client, moyennant un coût de 480 euros mensuels à la charge du client et le débit est limité à 2 mégas octets ! »


Bref, rien n'est facile. Pour l'heure, Pierre-Mickaël Marchand et Stéphane Bedleem comptent beaucoup sur l'intervention de la communauté urbaine dans ce dossier. « Pourquoi pas une boucle locale sur Halluin confiée à un autre opérateur que France Télécom ? » s'interroge Pierre-Mickaël Marchand.


Il faut savoir qu'actuellement 46 villes du Nord-Pas-de-Calais sont touchées par le même problème, ce qui représente 289 000 foyers. Et comme si cela ne suffisait pas, l'arrêt hertzien en 2012 de la télé va avoir des conséquences à Halluin. Les flux numériques depuis les émetteurs de Lomme et Lambersart vont en effet se croiser à Halluin qui ne pourra plus alors capter la TNT. Il faudra alors disposer vraiment de l'ADSL ou d'une parabole pour recevoir encore les programmes de la TNT !


(Archives NE, 9/4/2009).


Dans notre édition du 9 avril 2009, Pierre-Mickaël Marchand faisait état des carences en matière d'Internet haut débit à Halluin. Laurent Vitoux, directeur régional de France Télécom Orange, rétorque que « tous les Halluinois bénéficient de l'ADSL à partir des lignes téléphoniques ».


Laurent Vitoux se veut pédagogue dans cette polémique autour de l'ADSL et ses carences à Halluin. Rappelons qu'une pétition a recueilli 5000 signatures sur la commune pour dénoncer les failles du haut débit à Halluin.


« On y recense en effet à peu près 7500 lignes téléphoniques qui sont reliées à 3 centraux (à l'étage du commisariat à Halluin, rue du Dronckaert à Roncq et à Bousbecque pour quelques dizaines de lignes) »,
souligne Laurent Vitoux, « on doit ce réseau à ses origines et à sa croissance. Il servait les intérêts des besoins exprimés en matière de téléphonie. L'ADSL est apparue en décembre 1999, il y a moins de 10 ans. Il s'agit de l'Internet haut débit qui a émergé sur le fil téléphonique. Problème : plus la ligne est longue, plus le débit s'affaiblit. On estime à 7 km le rayon pour lequel on peut servir du haut débit. »


Laurent Vitoux balaie en brèche la question du dslam épinglé par Pierre-Mickaël Marchand qui se bat auprès de Stéphane Bedleem, conseiller municipal délégué à la ville numérique, pour apporter plus de puissance et de rayonnement à l'ADSL à Halluin. « Le dslam est un équipement qui permet de séparer les 2 flux, à savoir la téléphonie et l'internet », reprend le directeur régional de France Telecom Orange,


« On a investi depuis 2000 dans l'ensemble des centraux français. A Halluin, le dslam Orange existe, il n'y a pas de problème à ce niveau-là. Mais on recense 5 dslam à Roncq pour 5 opérateurs différents quand il n'y en a que deux à Halluin dont le nôtre. Il revient à chaque opérateur d'installer aussi son dslam. Le problème ne vient pas du dslam, il vient des distances, de l'éloignement des habitations par rapport à cet équipement. Les habitations raccordées au dslam de Roncq posent problème, les débits sont en effet plus faibles que sur celles reliées au dslam d'Halluin. »


Conclusions des études cet été


Autre souci dans ce dossier complexe : le respect de la réglementation imposée par le régulateur, à savoir l'ARCEP qui est l'équivalent du CSA pour la télévision. « Il y a un cadre concurrentiel précis, on ne peut pas faire n'importe quoi », insiste Laurent Vitoux, « France Telecom assure la maintenance du réseau pour l'ensemble des opérateurs. Ces règles établissent qu'il ne peut pas y avoir de changement de centraux téléphoniques. Réglementairement, on ne peut pas le faire ».


Et Laurent Vitoux d'apporter sa version des chiffres : « Si l'on estime que le haut débit démarre à 512 Kb/s, alors 100% des Halluinois connectés bénéficient de l'ADSL. Les deux tiers de la population halluinoise disposent d'un minimum de 2Megabits/seconde et un tiers de la population d'un minimum de 4 Mg/s, ce qui veut dire qu'à ce débit-là, ils peuvent avoir accès à la télé par internet. En juillet dernier, on a sorti une offre télé, internet et téléphone qui permet au même prix de capter par satellite ces offres groupées. »

 

De revenir aussi sur les exigences des professionnels. « 2 Mg/s suffisent pour un hypermarché, toutes ces réponses je les ai déjà apportées au maire comme à Pierre-Mickaël Marchand et Stéphane Bedleem », assure-t-il, « la situation d'Halluin n'est pas différente de quelques dizaines de villes de la région. »

 

Toujours est-il que des études ont été lancées pour voir dans quelles conditions techniques et réglementaires la situation peut évoluer. Laurent Vitoux précise que le régulateur rendra les conclusions de ces études durant l'été. « Ensuite, on verra le déploiement qu'il faudra apporter » . termine-t-il, « on est bien sûr conscient des attentes de la clientèle. »

 

(Archives NE, /4/2009).

 
ADSL, ça coince toujours


Stéphane Bedlem, conseiller délégué à la ville numérique, et Mickaël Marchand ont fait le point sur les actions pour améliorer la couverture Internet de la ville. Pascal Demouilliez, responsable France Télécom des relations avec les collectivités locales était présent.


Etaient présents à cette réunion des représentants d'usagers, qui s'estiment lésés par la qualité des connexions internet. Un dialogue de sourds s'est engagé. Pascal Demouilliez a tenté d'expliquer que la priorité de France Télécom était de faire disparaître les zones d'ombre, là où les abonnés ne peuvent être raccordés au haut débit. « Il en reste 150, comptant 12 000 abonnés, dans le Nord-Pas-de-Calais, dont Linselles et Neuville-en-Ferrain. On espère finir en 2010. Les derniers travaux à faire sont bien sûr les plus difficiles et les plus coûteux à mettre en oeuvre », a-t-il souligné.


Haut débit : 512 Ko ou 5 Mo ?

Ses interlocuteurs ont objecté qu'il tenait le même discours il y a 5 ans et que rien n'avait changé.

« Notre pétition a recueilli 5 000 signatures, c'est bien qu'il y a problème »,
ont-ils conclu. « Halluin compte 7 500 lignes téléphoniques reliées à 3 standards téléphoniques (Halluin, Roncq, Bousbecque). Toutes sont éligibles à l'ADSL (512Ko) depuis avril2003 et 65 % d'entre elles sont effectivement connectées » a été la réponse.


Un discours irrecevable pour les déçus de l'internet. « Ce débit-là est dépassé. Les nouveaux usages nécessitent un débit 4 à 10 fois supérieur », ont-ils déclaré. Selon eux, le problème pourrait trouver facilement sa solution : « Les lignes reliées à Roncq sont trop longues, il suffirait de les rebrancher sur le standard d'Halluin ».


Une opération impossible selon Pascal Demouilliez, le standard étant trop petit pour 5 300 lignes supplémentaires. « Vous obérez le développement de certaines parties du territoire en créant des disparités qui pénalisent des entreprises. A Halluin, certaines perdent du chiffre d'affaires, des clients, des fournisseurs, faute d'une bonne liaison » , s'est emporté Stéphane Bedlem. « Les Français sont les premiers en couverture ADSL » a répondu son interlocuteur, qui a assuré que le problème venait souvent d'une méconnaissance des offres.« La téléphonie française est une des plus chères au monde », a rétorqué l'élu.


 
Et après 2010, quels investissements sont prévus par France Télécom ? « Impossible de le dire maintenant en raison de la vitesse d'évolution de ces nouvelles technologies », a répondu Pascal Demouilliez. Une réponse interprétée comme dilatoire par ses interlocuteurs.

Après le départ de Pascal Demouilliez, Pierre-Mickaël Marchand et Stéphane Bedlem ont dévoilé leurs batteries. La pétition sera complétée des résultats d'un questionnaire aux entreprises halluinoises, actuellement en cours de dépouillement.


 
Ces documents seront envoyés à LMCU, au conseil général, au conseil régional et même à la ministre. « Les collectivités peuvent financer des équipements. Daniel Percheron est maintenant convaincu de la nécessité d'un très haut débit à 5Mo partout. Le coût se situe entre 80 et 100 millions d'euros. L'investissement se fera donc. La pétition nous permettra peut-être d'être ville-pilote », espère Stéphane Bedlem.


(Archives NE 29/4/2009).

L I E N :  Le Cybercentre d'Halluin - Fonctionnement.


La Conférence Numérique Régionale du 19 Novembre 2009…


Etape importante dans le processus d'équipement de la région en très haut débit, la première conférence régionale numérique s'est tenue ce jeudi 19 Novembre 2009 à Lille en présence de représentants de l'Etat, de la Région, d'entreprises, et d'opérateurs télécom.


(Avec la présence également des Halluinois Pierre-Mickael Marchand et Stéphane Bedlem conseiller municipal délégué à la ville numérique).


Cette rencontre est le prélude à la définition des projets d'aménagement de la région : couverture des zones d'ombre, déploiement de fibre optique, etc. Un schéma directeur doit être élaboré prochainement, qui définira les priorités retenues par l'Etat et la Région, qui promettent d'investir ensemble.


"Les enjeux du très haut débit justifient que nous mobilisions des moyens",
a déclaré le préfet de région, Jean-Michel Bérard. "La question n'est plus de savoir à quoi ça sert, mais bien de savoir comment préparer les infrastructures essentielles".


Daniel Percheron, président (PS) du conseil régional,
y voit l'occasion de développer la télémédecine, "là où on enregistre les records mondiaux du cancer", "les bibliothèques du XXIe siècle", l'apprentissage de langues étrangères au lycée... "Le charbon a disparu. Nous ne sommes pas encore devenus la Silicon Valley, fait-il remarquer. Mais ces technologies conditionnent l'avenir"


(Archives, N.E., 19/11/2009).
  


Halluin et le programme régional Dream+


Blog, web tv, développement, retransmission en direct des conseils municipaux, Halluin compte sur le programme régional Dream+ pour resserrer les liens avec ses citoyens.


À l'occasion de la 11e édition du label national ville Internet, le 15 décembre dernier, Halluin a confirmé ses trois arobases sur cinq possibles. Pour aller plus loin dans le développement de l'internet citoyen et gagner un quatrième bon point, la municipalité mise sur un vaste projet de communication par Internet : Dream+.


 

« L'information n'était pas notre fort, on péchait sur la communication et on a toujours du mal à expliquer le processus des actions de la mairie » concède Stéphane Bedleem, conseiller municipal dédié à la ville numérique. Lorsque la région a proposé d'accompagner techniquement et financièrement les villes qui souhaitaient encourager leurs citoyens à utiliser les nouvelles technologies, Halluin a sauté sur l'occasion.


Première étape : la création d'un blog sur lequel les élus du conseil municipal des jeunes expliqueront ce qu'ils font pour la ville. Jusque là, tout le monde est d'accord. En revanche, la retransmission des conseils municipaux en direct et la création d'une web TV prévues dans le projet inquiètent des élus.

Les jeunes élus frileux


Dans quelques mois, les Halluinois pourront suivre en direct les débats de leurs élus sur le site internet de la ville. Les partisans de la vidéo prévoient moins d'absentéisme et une meilleure qualité des débats. Mais dans les rangs même de la majorité, tous ne sont pas aussi enthousiastes. « Étonnamment ce sont surtout les plus jeunes élus qui sont frileux car ils craignent de mal maîtriser leur image », note Stéphane Bedleem.


Mais le plus gros projet prévu par Dream + est sans doute la future web TV halluinoise. Tourisme, économie, tissu associatif, « elle va servir à promouvoir le territoire mais elle ne sera surtout pas politique », promet la mairie. Le contenu pourrait être développé en partenariat avec l'association de cinéastes amateurs Cinélys.


La première commission déontologique a été réunie en novembre. L'opposition y voit simplement surtout « un nouvel outil de propagande municipale », selon Gustave Dassonville, et reste prudente. « Nous n'avons pas voté contre, mais nous restons méfiants. Je sais bien que je n'ai pas les moyens de peser sur les décisions. D'ailleurs, je souhaitais venir à la dernière réunion mais M. Deroo l'a programmée à une heure où je l'avais prévenu que j'étais encore au travail » regrette-t-il.


Le projet devrait coûter près de 70 000 E. Pour le financer, l'Europe versera 35 000 E par le biais du FEDER, le fond européen de développement régional. La région investit 20 000 E, ce qui laisse 15 000 E à payer à la ville.
« Nous allons répartir le financement de Dream + sur les budgets de 2010 et 2011 », explique S. Bedleem.


Une équipe composée de quatre à six personnes volontaires va être formée pour gérer ce dispositif afin de réduire les coûts.


(Archives, VdN, 3/1/2010).

 

Le haut débit en rade


Halluin figure parmi les villes du territoire les moins bien pourvues en haut débit. Seuls 5 % des lignes y ont accès. La pétition lancée il y a deux ans par Pierre-Mickaël Marchand, 21 ans,
a recueilli 6 000 signatures ! Une nouvelle rencontre est prévue ce samedi 6 mars 2010 en mairie.


Halluin, 20 000 habitants, 3 arobases au réseau Ville Internet, future ambassadrice d'une Web TV locale... mais en panne de haut débit ! Difficile à concevoir, et pourtant les Halluinois composent avec la fracture numérique. En cause : l'architecture du réseau téléphonique sur lequel s'appuie la majorité des accès haut débit.


À Halluin, seuls 5 % des 7 000 lignes bénéficient du haut débit. C'est le constat de Pierre-Mickaël Marchand, 21 ans, étudiant en ingénierie informatique, qui défend la cause des internautes depuis février 2008.
Un combat relayé par la Ville, avec Stéphane Bedleem, conseiller municipal délégué à la Ville numérique, auprès de l'opérateur historique France Télécom. En vain.


« Il y a eu plusieurs rencontres en présence de représentants de France Télécom Orange mais à chaque fois, l'opérateur arrivait avec des propositions commerciales,
explique Pierre-Mickaël Marchand. Roncq dispose d'un dslam installé sur 3 000 m², rue du Dronckaert. À Halluin, il est installé sur 20 m² au premier étage du commissariat. Les trois-quarts des lignes sont raccordés à Roncq mais l'éloignement fait que le débit est très faible. »

 
60 % des Halluinois connectés à Internet ont un débit qui se situe entre un demi-méga octet (Mo) et un méga octet alors qu'il faut entre 8 et 10 Mo pour accéder au bouquet Internet-téléphone et télévision. « Les gens payent quand même leurs 30 E d'abonnement comme partout. C'est scandaleux », peste le jeune homme.


La ville condamne l'attitude de France Telecom


L'argument de France Télécom est de dire que toutes les lignes halluinoises sont éligibles à l'ADSL à 512 kilo octet (Ko) que la majorité d'entre elles y sont connectées et qu'il revient à chaque opérateur d'installer son dslam. « Ce débit est largement dépassé », estime le jeune geek qui a créé un site sur cette problématique (1). « C'est tout de même fou de mettre une heure pour envoyer 15 photos ou télécharger un logiciel. Cela pose d'énormes difficultés aux particuliers mais surtout aux entreprises. » Et de dénoncer : « On propose à des artisans des souscriptions de 2 Mo pour 450 E par mois alors que dans la ville voisine, pour 30 E, on a du haut débit sans difficulté ! »


La pétition initiée en 2008 a recueilli 6 000 signatures. Pierre-Mickaël Marchand sera reçu ce samedi en mairie. Il compte sur la puissance de frappe des élus. « Nous avons pris acte du refus de France Télécom d'installer un nouveau terminal. La Ville condamne cette attitude, insiste Stéphane Bedleem, conseiller municipal. France Télécom a l'entière responsabilité des lignes mais se cache derrière de faux arguments par souci de rentabilté ». 


La Ville entend interpeller les institutions régionales et communautaires ainsi que l'État. Pour Stéphane Bedleem, le haut débit doit passer par la fibre optique. Tant qu'à faire...
(1) http://pmm361502.free.fr                      

(Archives, N.E., 3/3/2010).

LIENSLe Cybercentre d'Halluin - Fonctionnement.


La Web TV s'ouvrira à Halluin en 2010 !



Halluin mène la fronde


Pour régler le problème de l'ADSL qui pénalise entreprises et particuliers, le maire Jean-Luc Deroo a décidé de prendre les choses en main et de mener la lutte de la fracture numérique dans la métropole lilloise.


« On est là pour créer un rapport de force ».
Le maire Jean-Luc Deroo a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ou plutôt de permettre à tous les Halluinois, particuliers ou entrepreneurs, de tisser leur toile à la vitesse de la fibre optique.


Pour la municipalité, la situation de ses administrés est devenue insupportable et intolérable. Si les foyers halluinois sont éligibles à l'ADSL, les débits sont si faibles (jusqu'à 6 km du terminal roncquois) pour la majorité d'entre eux, qu'il est impossible de lire une vidéo ou de télécharger quelques photos volumineuses (Né du 03 mars). À l'image de Jean-Pierre Dubois, qui pour son entreprise d'affichage dynamique doit parfois télécharger une diapo de 600 mo. « Il faut plusieurs jours pour la télécharger et je ne peux rien faire d'autre ».


« Les entreprises doivent accéder à un débit supérieur pour leur développement
, précise Jean-Luc Deroo. Toutes les zones économiques doivent être desservies ». Il invite cette « force de frappe de la vie économique » à agir et s'est dit prêt à mettre une banderole sur le fronton de la mairie. Un geste symbolique avant d'autres actions, notamment auprès de la communauté urbaine, pas encore prête selon les élus halluinois à avancer d'un grand pas dans l'ère du très haut débit.


France Télécom n'est plus devenu un interlocuteur privilégié des élus ou de Pierre-Mickaël Marchand, un jeune étudiant, défendant la cause des victimes du bas débit depuis deux ans. « On a pris acte du refus de France Télécom d'installer un autre terminal », constate Stéphane Bedleem, conseiller municipal délégué à la ville numérique.

 

Une conférence en avril 2010

 

Et un pansement, comme des répartiteurs par quartier ne suffit plus pour l'élu Halluinois. « Si on doit faire des travaux, autant mettre le paquet ». En clair, installer tout de suite de la fibre optique, pour ne pas avoir à refaire des travaux dans 10, 20 ou 30 ans.

 

« L'espoir, c'est la volonté de l'État pour le très haut débit (France numérique 2012), de mettre de la fibre optique partout ». Mais pour cela, il faut convaincre les partenaires. « Des collectivités bougent dans ce sens, poursuit Stéphane Bedleem. Pas LMCU ». « On est prêt pour le lobbying », intervient le maire.

 

Lambersart, Marcq, Roubaix, Villeneuve ou Tourcoing « sont aussi des zones quasi blanches ». Elles seront invitées, comme d'autres, à une conférence organisée, en avril, salle de l'Amicale. « Il faut montrer la fracture numérique », insiste le maire.

Avec pour objectif de mettre en place un « réseau parallèle » à France Télécom, sous forme de délégation de service public.

Dans ce projet, Halluin, meneur de la fronde numérique, entend bien être parmi les premiers bénéficiaires de la fibre optique. Mais attention, en 2004 Halluin se réjouissait d'être intégralement relià l'ADSL. On voit aujourd'hui le retard pris sur une technologie qui évolue sans cesse.

 

(Archives, N.E., 7/3/2010).

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 06:34



L'Association des seniors halluinois organisait, ce vendredi 24 avril,   son premier Estaminet de la mémoire de l'année 2009, sur le thème de « La vie halluinoise dans les entreprises textiles ».


Cette thématique était présentée et animée par le président de l’association des seniors halluinois, Roland Verkindère, par ailleurs historien local, avec la collaboration des vidéastes de Cinélys.


Cette manifestation a rassemblé pas moins de 72 personnes passionnées, retraitées pour la plupart de ces entreprises, où ils ont vécu avant d’assister à leur fermeture, tissages, filatures, peignages, blanchisseries, confections et industries annexes.


Halluin a changé d’allure et de physionomie par de nouvelles implantations aux quatre coins de la commune.


En 1830, Halluin compte environ 3 700 habitants. De très nombreuses constructions, fermes, maisons d’ouvrier agricole et ateliers de tisserands sont éparpillés sur le territoire de la commune. Dans certaines maisons ouvrières, un ou deux métiers à tisser sont installés.


La mentalité d’unité de production de tissage est très forte. On se mettait au métier à l’âge de 11 ans au détriment de l’école. Le métier Jacquard qui est l’outil du tisserand à domicile est reconnaissable à la mécanique qui le surplombe, ces métiers à bras le plus souvent installés dans les sous-sols des maisons ateliers et qui tissaient durant une quinzaine d’heures par jour.


Halluin a connu au 19e siècle une extension importante de la population. Après la période marquée par les maisons ateliers, on voit apparaître vers 1870 une implantation de bâtiments industriels, d’usines textiles.


Le phénomène de la proximité de la frontière jouera un rôle essentiel pour le développement avec l’arrivée des travailleurs frontaliers.


Les industries textiles à la fin du 19e siècle restent un fief du tissage de la toile. Une dizaine d’usines fabriquaient des produits lainiers depuis les tissus d’ameublement , linge de table, draperie, toiles à matelas et coutils, cotonnade et velours de coton.


Les plus importantes sont Defretin, Huet, Sion, Demeestere, Lemaitre, Wallart et l’usine Gratry dont la production est orientée sur le coutil pour la literie d’un bon niveau de qualité.


C’est vers 1854, que  Jules Gratry, originaire de Courtrai, décide de s’installer sur 75 ha le long de la lys et décide à prendre une place sur le marché français.


Le tisserand travaille sur 2 métiers avant de passer à 12 métiers. En 1900, l’effectif sera de 600 personnes, il passera à 1 100 ouvriers et ouvrières avec 900 métiers au moment de la guerre 14-18.


Les pièces de tissus approvisionneront les grossistes français, mais seront également exportées dans le monde entier.


Les Ets Sion créés en 1885 ont été un des plus importants tissages de draperie, pendant près d’un siècle, avec un effectif de 1 500 personnes.


On embauchait des jeunes entre 12 et 15 ans, se souvient M. Castro, le directeur était un sacré personnage qui se basait sur les bonnes notes obtenues à l’école pour embaucher des apprentis qui apprenaient sur le tas conseils et compétences des anciens.  Les cours du soir permettaient à ces jeunes d’évoluer dans leur parcours.


On embauchait, le plus souvent, de bouche à oreille ou par affiliation, des familles entières sont rentrées dans l’entreprise. La moitié du personnel parlait le flamand. Le patron Robert Sion était un grand coulonneux et se retrouvait avec ses contremaîtres et ouvriers lors des concours.


Le témoignage de Bernard


Difficile d’évoquer les entreprises textiles sans parler du tissage de la Lys. Les établissements Minet Willems qui fabriquent, depuis plus d’un siècle, à la perfection des tapisseries murales, tous styles allant du 15e au 20e siècle. Elles sont exportées dans le monde entier.


Bernard est rentré à l’âge de 15 ans, venant du centre d’apprentissage textile d’Halluin. Le tisserand n’avait qu’un métier, mais beaucoup de responsabilité, une mécanique archaïque, l’usine tournait avec des cartons récupérés chez Vanoutryve ou Defretin.


Il n’y avait pas de création, il a fallu à un moment moderniser l’usine compte tenu de la progression du carnet de commandes. Un peu à la fois, on est passé de 10 à 20 métiers. Le tisserand avait la responsabilité de 2 métiers.


« J’ai effectué des cours du soir pour devenir un spécialiste du tissage en paysage et personnage avec le point d’Halluin. J’ai terminé ma carrière après 45 ans d’entreprise après avoir été nommé meilleur ouvrier de France ».
 


Autres Témoignages, souvenirs, moments forts, réflexions ont animé la séance.
À l'ombre du moulin, les anciens... Il y a Oscar, Roland, le curé et puis Sion, Gratry... Les uns racontant la vie de ces entreprises parfois vivantes, souvent mortes, mais à chaque fois plus petites après le règne du textile. Alors sans nostalgie ni passéisme, les participants de cet atelier se livrent, racontant leur vie, celle de leur famille et l'ambiance de l'usine.

 
« Je suis rentré à Sion en 1955, on embauchait des jeunes entre 12 et 15 ans, se souvient M. Castro, membre de l’association des seniors, le directeur venait chercher les élèves à l'école et il les sélectionnait sur les bonnes notes obtenues ; ces apprentis apprenaient sur le tas, conseils et compétences des anciens. Les cours du soir permettaient aux jeunes d’évoluer dans leur parcours. C'était quand même assez sympathique car il y avait de vrais personnages dans l'entreprise ».


Et l'homme de dégainer les noms et prénoms, Jules, Gabriel, Robert, le pittoresque, le sévère, le fier de lui, et celui qu'on appelait Leleu, «  parce que c'était le seul mot qu'il comprenait dans le vacarme des machines ».


Dans ce florilège de mémoires dévoilées, apparaissent les grèves, comme celle des Belges en 1959 qui bloqua la frontière pendant des jours, les histoires d'actionnaires, de patrons ne vivant qu'à Paris ou de mariages entre grands industriels.


Roland Verkindère, le président des Seniors halluinois, raconte que la première revendication de couturières dirigées par une sœur, fut de ne plus réciter le chapelet pendant les heures de travail. Une mesure prise pour les empêcher de parler.


Dominique, curé à la retraite, se souvient d'avoir été appelé « le fils à Michel » pendant toute son enfance. Lui vient d'une famille possédant auto et téléphone avant la guerre : «  Quand j'étais puni, je devais aller pousser des chariots de teinture et je perdais plusieurs kilos dans l'après-midi. » Il se souvient de l'usine, mais surtout de la guerre. Habitant à deux pas du pont, sans cesse bombardé, il se réfugiait sous les métiers à tisser.


Halluin, la spécialiste du linge de table, de maison et d'ameublement a vécu la folie mécanique vers 1860, les Belges très nombreux venant travailler, ce qui explique le nombre d'entreprises situées rue de la Lys.


Aujourd'hui, les anciens doivent transmettre, et grâce à l’association Cinélys, chacune de leur parole est précieusement filmée.



(Archives et Synthèse D.D., VdN, NE, Mai 2009). 
 

L I E N S : Les Grèves de 1903 dans la Vallée de la Lys. 

Un Pan d'Histoire Ouvrière Halluinoise... 

Le Conflit Sion à Halluin - La Grève de 1928-29, et Monseigneur Achille Liénart ou "L'Evêque Rouge".

"La Belle Epoque" de l'Industrie Halluinoise.

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Historique par l'Halluinois Dominique Vermander en 1978.

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Une Thèse écrite en 1988, par Michel Hastings Chercheur au CNRS, et un livre en 1991.

Halluin au temps des "Trente Glorieuses". 

L'Industrie et l'Abattoir d'Halluin en 1970...


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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 10:56



Il y a trente-neuf ans, le diagnostic de l’industrie halluinoise s’établissait ainsi :

 

A cette époque, également, comme tous les centres textiles, Halluin a connu des fermetures et des concentrations.

 

Depuis 1953, une douzaine de petites et moyennes entreprises ont cessé toute activité ; d’autres ont été reprises, ou ont fusionné. Malgré tout, cette industrie reste la principale.

 

Si elle occupe le premier plan dans notre commune, elle est également parmi les plus importantes dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, puisqu’en 1967 (année particulièrement difficile) elle a fabriqué 5,65 % de la production (coton et toiles) de ces deux départements, avec un tonnage de 3.813 tonnes.

 

A cela, viennent encore s’ajouter la laine et les fibres synthétiques, d’un tonnage que nous pouvons chiffrer à plus de 2.000 tonnes.

 

Les autres industries d’Halluin ont su s’adapter à la concurrence internationale : les chiffres le prouvent.

 

On a pu croire pendant un certain temps qu’Halluin avait perdu son titre de cité de la chaise : les 350.000 qui ont été fabriquées en 1969 démontrent le contraire.

 

Les prévisions, dans ce domaine, restaient optimistes, ainsi que dans la branche meubles, bois et stratifiés, sans compter les salons, salles à manger, fauteuils et petits meubles en tous genres.

 

On pouvait y ajouter également le rotin et tous les articles de vannerie, dont la production était de plus de 500 tonnes par an.

 

En ce qui concerne l’industrie du papier peint et du papier couché, si les usines ne sont pas nombreuses, elles fabriquent à elles seules 13 à 14 % de la production française.

 

En 1970, Halluin compte, par ailleurs, de nombreuses et diverses industries : chocolateries, fonderie, plastiques, caoutchouc, teintures, rayonnages et tubes, remorques, brosserie, usine de pigments, dinanderie, encollage à façon, vitraux d’art, et toutes les entreprises du bâtiment : tuilerie, carrelages, menuiserie, peinture et vitrerie, de gros-œuvre et de voirie… qui avaient leur importance, car elles faisaient travailler une bonne partie de la population.

 

A cette époque, aussi, le poste frontière était parmi les plus importants de France, puisqu’on pouvait chiffrer à 600 le nombre des camions qui passaient chaque jour dans les deux sens.

 

  

L’abattoir d’Halluin.

 

Il pouvait paraître étonnant à certains que la ville d’Halluin dispose de son propre abattoir, mais il suffit de consulter les chiffres qui figurent au tableau ci-dessous pour se rendre compte de son utilité.

 

En effet, au cours de l’année 1969, l’abattoir d’Halluin a produit près de 2.000 tonnes de viande ; pour être plus exact 1.972.808 kgs. En voici le détail :

 

2.874 bovins………………     947.030 kgs

 1.141 veaux……………….    111.228 kgs

  65 moutons………………..        1.629 kgs

13.253 porcs………………     879.418 kgs

   83 chevaux……………...        33.503 kgs

 

A ces chiffres, il faut ajouter 160.000 kgs venant de l’extérieur.

 

Ce tonnage était en augmentation par rapport aux années précédentes. Non seulement l’abattoir alimentait toute la ville, mais encore il distribuait la viande dans toutes les communes de la vallée de la Lys et même aussi en partie sur Tourcoing et Roubaix.

 

Les bêtes abattues à Halluin étaient rigoureusement sélectionnées selon des critères de qualité par les chevilleurs qui n’hésitaient pas à faire de longs déplacements pour acheter les plus beaux animaux de viande.

 

Ainsi la plupart des bœufs venaient du Limousin, de la Vendée et des Vosges ; les moutons de Hollande.

 

Déjà avant la guerre, l’abattoir d’Halluin était homologué pour l’exportation. En effet, les méthodes modernes d’abattage et de conservation et la rapidité avec laquelle la viande était écoulée, assuraient à celle-ci des qualités de rigoureuse fraîcheur.

 

L’abattoir d’Halluin était un      abattoir rentable, car le droit d’abattage n’était que de 0,10 F, ce qui était d’un excellent rapport pour l’administration, qui n’employait que très peu de personnel à Halluin.

 

L’abattoir d’Halluin avait sa raison d’être, nul ne pouvait le nier.

 

C’est en 1897, que Monsieur Victor Ducastel, chevilleur, ouvre un abattoir à gestion municipale.

 

Les bouchers choisissent leurs bêtes dans les fermes environnantes, les achètent et les amènent directement à l’abattoir. Ce service est très apprécié.

 

Monsieur Maurice Ducastel et ses fils améliorent la méthode de travail et de conservation, afin de fournir une viande de qualité.

 

C’est en 1962, qu’est publié un plan gouvernemental d’équipement des abattoirs publics qui doit conduire à la suppression de l’établissement halluinois.

 

Un arrêté préfectoral du Nord en date du 30 décembre 1969, propose de fixer la fermeture des abattoirs d’Halluin, d’Armentières et de Seclin dès que les travaux entrepris donneront à l’abattoir de Lille une capacité suffisante. 

 

Pour 1971, il y a eu 19088 bêtes abattues dont plus de 3000 bovins, cela représente 2 730 520 kilos de viande.

 

Finalement c’est le samedi 30 décembre 1972 à 11 H 30, que la dernière bête était abattue à Halluin.


(Archives D.D).


L I E N S :  "La Belle Epoque" de l'Industrie Halluinoise.

Un Pan d'Histoire Ouvrière Halluinoise...

Lucien Poncet, un patron d'avant-garde.

Maurice Ducastel, le "président des présidents"

Halluin au temps des "Trente Glorieuses".

La Vie Economique Halluinoise en 20008... Bilan.

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 20:00



L’association des seniors halluinois organisait, en ce mois de septembre 2008, un rendez-vous très intéressant, à l’estaminet du moulin, sur le thème Halluin au temps des « Trente glorieuses », présenté et animé par M. Roland Verkindère avec la collaboration de l’association Cinélys.

 

Les « Trente glorieuses » c’est ainsi que les économistes dont Jean Forestier économiste français, puis les historiens ont qualifié cette période comprise entre la Libération, la fin de la seconde guerre mondiale et la première grande crise pétrolière (1973).

 

Halluin a traversé ces années grâce à un carré magique : une croissance régulière ; une productivité en progrès constant ; le plein emploi. Paradis perdu ? Les économistes considéraient cette période comme faste.

 

Les témoignages se sont regroupés sous trois angles d’approche. Le premier abordait le volet économique pendant cette période : le rationnement après mai 1945 est quasiment terminé et l’on commence à trouver facilement de quoi s’approvisionner en beurre, café, tabac de l’autre côté de la frontière où il y avait beaucoup moins de restriction.

 

M. Paul Doléans, qui était à la Police des frontières en 45/46 se souvient bien de cette période de contrôle franco-belge entre les deux pays. Il rappelle cette époque de la fraude et de débrouille dans cette période de liberté retrouvée.

 

L’industrie locale redémarre, à la fois celle du textile, mais aussi celle du bois. Après ces deux fleurons de l’économie locale, d’autres activités industrielles ont pris un essor et ont fait le renom d’Halluin, comme l’industrie du papier peint ou de l’imprimerie.

 

Avec le redémarrage des industries traditionnelles, on constate 1200 emplois disponibles à pourvoir pour 800 actifs environ. On fait alors appel à des travailleurs belges. Les transfrontaliers passent la frontière en car, en vélo, pour assurer la production de nos entreprises locales.  Les agences en douane se développent, comme les agences Mussche, Bosteels, Vallaeys.

 

Les trafics à la douane, rue de Lille, étaient très importants entre le passage d’au moins 50 cars belges et les nombreux camions à dédouaner.

 

C’est en 1967 que la douane d’Halluin Est est ouverte. C’est la réalisation des Z.I. du CIT de Roncq, de la Z.I. de Neuville. Des gros investissements qui ont échappé à la ville d’Halluin.

 

Le second volet aborde la partie sociale. Jean-Pierre Polnecq, syndicaliste de 1966 à 1969, se rappelle des réunions difficiles et des tensions. On n’avait pas toujours la parole pour prendre des décisions.

 

Pour le logement, le C.I.L. voit le jour. Au niveau de l’éducation, le collège de la rue de Lille se construit. Il fallait réaliser une école plus moderne.

 

On constate moins de naissances déclarées à Halluin. Les maternités  de Menin, Linselles et Roncq prennent de l’extension. Le contrôle des naissances est autorisé. C’est une révolution dans la société pour les femmes où la contraception était taboue.

 

Les centres d’apprentissages textiles s’ouvrent pour une catégorie de jeunes qui n’ont pu poursuivre des études mais qui deviendront de bons techniciens. La mécanisation en 1960 va changer énormément la façon de travailler et améliorer la production.

 

Le dernier volet concerne la vie politique. Au plan local, les femmes peuvent voter en 1945.

 

La vie politique à cette époque est encore mouvementée. Les prisonniers ne sont pas tous rentrés des camps.

 

En conclusion, Halluin, ville ouvrière a fait son entrée dans la société de consommation. Située à la frontière et proche d’importants axes routiers, elle attire les locataires ou nouveaux propriétaires.

 

Au cœur d’une communauté urbaine très importante, c’est aussi une autre période de l’évolution de la ville.

 

 

(Archives D.D., N.E., Septembre 2008).

L I E N  :  "La Belle Epoque" de l'Industrie Halluinoise. 

Halluin, capitale de la chaise... Historique.

La Belle Histoire du Commerce Halluinois...

L'Association "Val de Lys Entreprendre" a 25 ans.

La Vie Economique Halluinoise en 20008... Bilan.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 19:59


Nos parents parlaient encore au début du siècle passé de ces grèves, mais nous n’imaginions pas l’ampleur de la violence de ce mouvement qui secoua la France et surtout notre région où prédominait l’industrie textile.

 

Les archives du Journal de Roubaix nous en apprennent plus, ainsi que les délibérations du conseil municipal de Roncq de l’époque.

 

Dans le journal de Roubaix du 2 octobre 1903, on évoque les grèves à Roanne, Nice, Angers. A Tourcoing, les tapisseurs de l’usine Duverdyn font une conduite à deux de leurs camarades, leur reprochant de ne pas être syndiqués et pour l’un, d’avoir intercédé auprès du patron pour faire embaucher son ami. L’un des reconduits a donné 3 coups de couteau, sans gravité (couteau de poche) à l’un des manifestants.

 

A Halluin, la grève des tisserands est envisagée comme l’indique le titre du même journal le 4 octobre 1903 :

 

« A Halluin, très probable grève des tisserands ». Une réunion se déroule à 10 H à la Maison du Peuple, après une entrevue entre chaisiers et patrons. 500 à 600 grévistes y assistent.

 

Le 5 octobre, un ouvrier est battu par ses camarades avec leur ceinture. Le maire de Bousbecque téléphone au Préfet pour demander des troupes qui seront logées à la papeterie.

 

Le 7 octobre, le journal de Roubaix titre : « la grève générale d’Armentières, troubles graves ». On assiste alors à un exode des grévistes dans les communes de la région, toutes les usines sont fermées.  Une fabrique est saccagée et des barricades sont dressées à Halluin. 1000 à 1200 grévistes d’Armentières et d’Halluin se rendent à Bousbecque arrêter les usines.

 

A Halluin, 1000 manifestants sont chargés par 15 gendarmes à cheval, rue des Ecoles, près d’une fabrique de chaises. Le 8 octobre, la grève s’étend à Lomme et Canteleu. De graves désordres se produisent à Roncq et à Linselles. A Roncq, derrière un drapeau rouge, les grévistes vont au Pellegrin, à la filature Leurent Frères. Ils entrent dans l’usine, armés de barres de fer.

 

Le patron Jules Leurent demande leur volonté, à savoir l’arrêt complet de l’usine. Si les feux sont allumés le lendemain, l’usine subira le même sort que celle de M. Levecque à Halluin.

 

Puis les grévistes vont à Roncq à l’usine Désiré Leurent. Refoulés par les gendarmes, ils vont au Faubourg et jettent des pierres dans les fenêtres de la brasserie de M. Thoris. Au café du Repos, ils prennent deux tonneaux de bières (demi-rondelles) sur un camion de brasseur et boivent à s’en saouler, puis continuant vers Halluin, ils saccagent une maison de la rangée des Cosaques (dernières maisons à droite avant Halluin), démolissent une baraque douanière, dépavent la chaussée et font du tout une barricade. Ils exigent de la nourriture des habitants du quartier.


Le commissaire de police demande aux gendarmes à cheval d’effectuer une « charge ». L’après-midi, les manifestants reviennent pour délivrer un des leurs qui a été fait prisonnier.

 

A 16 h 15, 72 soldats du 73e régiment d’infanterie, commandé par le capitaine Lemaire, arrivent à Roncq et logent à la mairie, chez M. Thorris et chez M. Leurent.

 

Le maire de Roncq (M. Lepoutre) a pris un arrêté interdisant tout rassemblement de plus de 5 personnes. A Linselles, des éléments du 21e régiment de Dragon à cheval interviennent, suite à des saccages de tous genres : La chapelle près de la rangée Catrisse a été dévalisée et les ornements emportés. Une voiture de boulanger a été dévalisée.

 

Le 9 octobre 1903 à Halluin est exprimée une demande d’augmentations de salaires dans tous les corps de métier.

 

Il y a donc un siècle, la situation sociale était extrêmement tendue, de quoi faire écho à celle vécue parfois aujourd’hui, mais dans une dignité refusant la violence aveugle.

 

 

(Archives D.D., Journal de Roubaix). 


L I E N SHalluin, capitale de la chaise... Historique.

"La Belle Epoque" de l'Industrie Halluinoise.

La "Maison du Peuple" d'Halluin, inaugurée le 26 Juillet 1914.

Le Conflit Sion à Halluin - La Grève de 1928-29, et Monseigneur Achille Liénart ou "L'Evêque Rouge".

Les Carnets de Guerre du Cardinal Achille Liénart...

Une Thèse de Catherine Masson sur le Cardinal Liénart, son grand-oncle...

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Historique par l'Halluinois Dominique Vermander en 1978.

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Une Thèse écrite en 1988, par Michel Hastings Chercheur au CNRS, et un livre en 1991.

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Thème de la Conférence-Débat de Michel Hastings, en 1989.

Ceux qui ont fait "Halluin La Rouge"

Un Pan d'Histoire Ouvrière Halluinoise...

Mai 1968, il y a 40 ans : Les Halluinois se souviennent... 

Lucien Poncet, un patron d'avant-garde.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 06:27


L’activité autour du lin est très ancienne à Halluin. A partir de l’industrialisation, vers 1840-1850, le textile a fortement marqué les pierres et les esprits halluinois. Cela a duré cent ans.

 

Récit par le Journal Paroissial Halluinois : « La Vie Chez Nous » :

 

Halluin est un ancien bourg tourné depuis plusieurs siècles vers le travail du lin : culture, rouissage au bord de la Lys, tissage de draperie. Le développement de cette activité a produit, après 1835, la construction de centaines de maisons de tisserands et aussi d’ateliers.

 

La population croît rapidement : Halluin devient une cité textile, et passe, en quinze ans, de 5 400 à 13 700 habitants. Les Flamands représentent la majorité des ouvriers halluinois ; on parle flamand dans toute la ville.

 

Vers 1900, les frontaliers sont environ trois mille cinq cents sur un total de cinq à six mille salariés du secteur textile qui produit de la toile, du linge de table, des draperies, des tissus d’ameublement, notamment.

 

En 1872 apparaissent les premiers tissages mécaniques chez Ovigneur et Desurmont. Puis les usines se multiplient, tout à côté des rangées de maisons ouvrières. Au fil du temps, on connaît les usines Sion, Defretin, Dufour, Wallaert, Lemaitre, Gratry qui emploient plus de mille personnes avant la guerre 1914-1918, et aussi Lepoutre, Loridan, Glorieux, Stock, Lorthiois.

 

Les conditions de vie sont pénibles. Les ouvriers travaillent de 10 à 12 heures en usine, habitent dans de petites maisons sans confort, parfois insalubres. Fatigués, ils gagnent moins que ceux de Lille, et doivent se contenter, avec leurs familles, d’une nourriture insuffisante…

 

Halluin connaît d’autres pôles d’activité : la chaiserie emploie environ deux mille personnes avant 1914, la Tuilerie (1898-1974) fait travailler des milliers de personnes, etc.

 

Dans cette population bouillonne toute une vie associative, syndicale notamment, qui vaut d’être connue.

 

En 1895-1896 apparaissent les premières organisations syndicales ouvrières, scindées en deux courants, socialiste et chrétien, à la fois attachés à des idées de justice sociale et soumis à une forte rivalité entre eux.

 

L’entre-deux guerres est une période syndicalement agitée, marquée par la municipalité communiste qui a valu à la ville le titre de Halluin la Rouge.

 

Depuis longtemps, donc, Halluin s’est distingué par son engagement sur le terrain syndical et ses organisations au service du monde ouvrier.

 

Le récent centenaire des Associations fut l’occasion de montrer par une exposition tout ce qu’a été l’Action Ouvrière depuis cent ans. Bien avant 1900, on remarque déjà la création de syndicats qui s’est poursuivie ensuite par la création ou l’extension de coopératives (Boulangeries La Fraternelle et l’Epi, la Sève où se fabriquaient des chaises), des mutuelles (La Prévoyance, La Fraternelle).

 

Il y a eu aussi, entre autres, des groupes de théâtre ou de musique, la création d’un Lavoir Familial, de la Mise en ménage…

 

Ce fut, pendant environ un siècle, une activité intense au service et pour la promotion des travailleurs, et également à l’écoute de leurs besoins.

 

Depuis 1995, avec le rachat par la ville des bâtiments de la boulangerie l’Epi, toutes les associations à caractère social et familial sont regroupées dans ce bâtiment.

 

L’association l’Epi comprend un membre de chaque association adhérente ; elle gère l’activité de ce bâtiment. Douze associations y ont leur local.

 

Depuis le 1er mai 1995, jour de l’inauguration, il ne se passe pas beaucoup de jours où ces locaux ne sont pas occupés. On y tient même des sessions de formation syndicale ou familiale pour Halluin ou pour la région.

 

Une personne a d’ailleurs été embauchée pour planifier les réunions et tenir les locaux en bon état.

 

Le succès remporté par cette structure montre bien que cet outil était nécessaire ? Au lieu d’être disséminées dans Halluin, toutes ces organisations sont regroupées.

 

L’association fonctionne avec les subventions de la ville. On y a déjà fait, à deux reprises, en 2000 et 2001, des journées « Portes Ouvertes », pour faire connaître l’activité de cette structure à la population.

 

Ainsi, cette institution continue à vivre et à évoluer au service de la population halluinoise actuelle.

 

(Archives « La vie chez nous » Mai 2002). 

L I E N S : Evolution démographique halluinoise à travers les siècles. 

La plus ancienne association halluinoise, "La Prévoyance". 

Halluin, capitale de la chaise... Historique. 

Les Transports Halluinois d'Hier... 

La Vie des Femmes à Halluin... 

Les Albums Souvenirs... Retour en Arrière ! 

Avoir vingt ans à Halluin... 

"La Belle Epoque" de l'Industrie Halluinoise. 

La Belle Histoire du Commerce Halluinois... 

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Historique par l'Halluinois Dominique Vermander en 1978. 

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Une Thèse écrite en 1988, par Michel Hastings Chercheur au CNRS, et un livre en 1991. 

"Halluin La Rouge : 1919 - 1939" - Thème de la Conférence-Débat de Michel Hastings, en 1989. 

La "Maison du Peuple" d'Halluin, inaugurée le 26 Juillet 1914. 

Ceux qui ont fait "Halluin La Rouge" 
 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 06:45


Lors de l'inauguration du nouveau local du syndicat d'initiative, au 58 rue de Lille, a été annoncé le projet d'un festival médiéval regroupant les communes de la vallée de la Lys, estampillé Festi'Flandre.


C'est dans le local de l'ancien greffe du tribunal des prud'hommes, 58, rue de Lille, que le syndicat d'initiative s'est installé. La pièce a été rénovée par les services techniques de la ville.


De nombreuses personnalités du monde associatif et des représentants des communes avoisinantes étaient présents pour l'inauguration officielle présidée par le maire Jean Luc Deroo et le président du S.I., Alexandre Boulesnane.


Ce dernier a développé les différents projets du syndicat. « Un panneau sera mis à disposition de toutes les associations halluinoises afin de mieux connaître les différentes animations de la ville », a-t-il souligné,

« Nous avons, avec le nouveau bureau composé désormais de 12 bénévoles, envisagé de réaliser dans l'avenir et avec les communes de la vallée de La Lys un grand festival médiéval dénommé Festi'Flandre.


Pour cela, nous nous sommes rapprochés des syndicats d'initiative et offices du tourisme des villes concernées qui ont trouvé le projet très intéressant. Une première réunion aura lieu en septembre 2009 pour une première étude. Je sais que ce ne sera pas facile, mais je suis optimiste ».


Et Alexandre Boulesnane de remercier Raymond Vanhalst pour tout ce qu'il a entrepris :
« Je vais essayer de faire aussi bien que lui et je lui propose le poste de président d'honneur ».


C'est avec émotion que celui-ci a accepté sous les applaudissements de l'assemblée. Lors de son intervention, Jean-Luc Deroo a précisé qu'« on est sur une période de transition, nous sommes tous des amis. L'idée de mettre sur pied un grand festival avec les autres villes est une bonne chose. Je vous souhaite bonne chance ».


Raymond Vanhalst a apprécié sa nomination de président d'honneur : « Merci pour l'honneur que vous me faites. Je suis heureux qu'Alexandre ait repris la présidence. Je vois qu'il y a beaucoup d'idées. Je peux compter sur vous pour préparer l'incontournable rendez-vous des 24 heures du Mont l'année prochaine »
.


Le syndicat d'initiative organisera le 15 novembre 2009 à la salle A. Faidherbe la première bourse multi collections. Exposant 5 E la table de 1.6m. visiteurs 1 E, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Renseignements le samedi de 10h à 12h30 58, rue de Lille Halluin, 03.20.03.49.24. Email sihalluin@free.fr.


(N.E., 28/4/2009).

L I E N S : Le Syndicat d'Initiative "Les Amis d'Halluin" fut créé en 1929.

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (1/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (2/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (3/3).

Les 24 H. du Mont d'Halluin : Historique, Résultats 2008 et Fin !!!


Une page s'est définitivement tournée au syndicat d'initiative d'Halluin. D'abord vec l'arrivée d'un nouveau président, remplaçant Raymond Vanhalst, qui occupa ce siège pendant quarante-deux années. Et, plus symboliquement, avec un petit déménagement puisqu'à la faveur de la fermeture du conseil des Prud'hommes, la structure a pu investir en avril dernier la pièce faisant face à son ancien local.


Le Nord d'abord


Avec le concours des services de la ville qui ont rafraîchi les murs, le syndicat d'initiative s'offre aujourd'hui une petite cure de rajeunissement, dans une salle « plus conviviale, plus lumineuse », apprécie Alexandre Boulesnane, entouré de photographies grand format présentant la ville sous son plus beau jour.


Reste encore quelques aménagements « notamment l'arrivée d'un second poste informatique en libre accès, qui permettra au public de faire une recherche sur une destination quelle qu'elle soit en France ou d'effectuer directement une réservation en ligne ». Car c'est là un des premiers objectifs du nouveau président : « recentrer et étoffer toute notre documentation sur le département du Nord et sur le secteur frontalier, plutôt que de s'éparpiller sur la France entière », résume-t-il.


Autre priorité : la création d'un site Internet actuellement en travaux, projet qui trottait dans la tête de plusieurs adhérents depuis déjà plusieurs années. Entouré du vice-président et secrétaire, Frédéric Bailleul, et du trésorier, Philippe Raimont, « les choses évoluent... », constate-t-il sans critique pour ses prédécesseurs. « Je m'investis au S.I. depuis douze ans », résume l'agent de prévention à la ville.


Pendant tout ce temps, beaucoup de choses ont été mises en place sur Halluin. « Comme personne ne s'est proposé pour la succession et que je ne voulais pas voir disparaître tout cet environnement, j'y suis finalement allé. Plus pour sauver le syndic qu'autre chose. »


Autour de lui, ils sont une douzaine de membres « mais la porte est ouverte à toutes les bonnes volontés », ajoute-t-il. D'ailleurs, les bras supplémentaires ne seront pas de trop pour encadrer les animations que l'équipe souhaite mettre en place :


Une bourse multi-collections (trains, poupées, cartes postales...) à la salle Alexandre-Faidherbe, le 15 novembre (entrée : 1 E) un goûter de Noël avec distribution de jouets aux plus démunis l'hiver prochain et enfin, en juin 2010, le Festi'Flandre (au port de plaisance), qui alternerait avec les 24 Heures du Mont se déroulant tous les deux ans.


(Archives, VdN, 30/5/2009).

Le Calendrier des Festivités 2009 – 2010


Le calendrier concocté par toute l'équipe de l'office de tourisme s'annonce alléchant. Comme promis, se tiendra bien le 15 novembre 2009 à la salle Faidherbe la bourse d'échanges multi-collections, de 9 à 19h.


Vous pouvez vous y inscrire dès à présent, soit auprès du syndicat d'initiative, 58, rue de Lille, lors de la permanence du samedi matin (de 10 à 12h30, tél : 03.20.03.49.24), soit en s'inscrivant sur le site internet du S.I.(sihalluin@free.fr)
qui sera inauguré ce mardi soir, ce qui ne vous dédouanera pas d'un déplacement au local du 58 rue de Lille pour y régler votre participation (5 E la table d'1,6 à 1,8 mètre de longueur).


Autre bonne nouvelle : la tenue des prochaines 24 heures du Mont les 19 et 20 juin 2010.
Prenez-en déjà bonne note ! Autres rendez-vous à faire figurer sur vos agendas : la fête de Noël pour les enfants défavorisés de la ville aux alentours du 22 décembre prochain avec l'association des familles et un voyage organisé au salon de l'agriculture, porte de Versailles à Paris en février 2010.


(Archives, N.E., 21/9/2009
).

Le Site Internet…


Le Syndicat d'initiative d'Halluin a lancé son site Internet ... Il y a tout juste une semaine. « Et en à peine sept jours, l'adresse (www.tourisme-halluin.fr) a déjà récolté plus de 315 clics ! » se réjouit le président, Alexandre Boulesnane. Une fréquentation qui devrait encore s'accentuer dans les semaines à venir, toutes les associations d'Halluin disposant via ce site d'une vitrine supplémentaire.


Un agenda mis à jour quotidiennement.
La perle de ce site ? Un agenda très fourni et bien fait, qui permet aux Internautes de découvrir en un clic le calendrier de toutes les manifestations organisées par le tissu associatif local : bourse aux vêtements, repas dansant, loto, spectacle, concert... « Nous ouvrons grand nos portes aux quelque 200 associations de la ville, explique le président.



C'est à elles de nous envoyer
(via notre site ou par courrier) le détail de leurs prochaines manifestations. Quotidiennement, ensuite, notre vice-président Frédéric Bailleul, met à jour ce calendrier en ligne. Il suffit ensuite aux Halluinois cherchant une activité de cliquer sur une journée de leur choix et de cliquer encore une fois sur la manifestation choisie pour obtenir tous ses détails et modalités : heure, lieu, durée... »



U
ne vitrine virtuelle de la ville. Tout un pan du site est dédié à la promotion de la ville : promotion à travers son « tourisme vert » avec le Kluit Put, la Ferme du Mont, le port de plaisance... à travers le « patrimoine patrimonial » avec les églises, le moulin, les chapelles...



Autant d'informations accessibles en sept langues étrangères (néerlandais, anglais, espagnol...) via le traducteur automatique ! « Pour ceux qui ne connaissent pas les environs, on peut aussi trouver un endroit où manger, où dormir, où se promener », pointe encore le trésorier, Philippe Raimont.



De nouveaux rendez-vous
.
Promouvoir les associations et la ville, c'est bien. Mais s'auto-promouvoir, c'est mieux ! Ce site est donc l'occasion pour le S.I. de présenter ses futurs rendez-vous, parmi lesquels : la bourse des collectionneurs, le 15 novembre à la salle Faidherbe la collecte « un jouet pour Noël » en faveur des enfants défavorisés (dépôt le samedi matin, au local rue de Lille) la visite au Salon de l'agriculture de Paris, le 28 février.



(Archives, VdN, 1/10/2009).

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 06:04


Maud Ramaen, Halluinoise de 38 ans, est rentrée d'un périple d'un an dans la chaîne himalayienne. Émerveillement, peur et étonnement se conjuguent dans son témoignage.


Après 13 000 km de voyage dont 3000 à pied, en tandem avec Barbara, une partenaire qui lui était jusque-là inconnue, Maud Ramaen ébauche le récit d'une pérégrination furieusement humaine, quand le don de soi des peuples autochtones démunis prend le pas sur les insignifiances de notre quotidien.


Partie le 15 mars 2008, elle est rentrée un an plus tard, le 27 mars 2009.


 
« L'idée était de vivre ma passion pour l'alpinisme et de raconter la vie des gens dans les villages et la meilleure façon d'y parvenir, c'était de marcher », entame-t-elle.


Barbara, 30 ans, originaire du Sud de la France, a été sa partenaire de voyage. « Je ne l'avais rencontrée que 3 fois avant de partir. » Après un long voyage en avion, tout a débuté au Kirghizistan, pays qu'elle compare volontiers « à la Mongolie avec ses populations nomades, ses yourtes et ses hauts sommets ».


Dans l'avion, elle a fait la rencontre d'Aziza, une étudiante kirghize de retour chez elle après des études dans notre Hexagone que les populations locales ne situent pas.

La peur de sa vie


Durant l'absence de Barbara au mois d'août 2008, Maud va en profiter pour assouvir sa passion des sommets. Elle décide d'entreprendre 3 ascensions dont une avec succès, le Stock Kangri en Inde du Nord à 6200 mètres d'altitude, une autre sous l'orage et enfin une troisième qui a failli virer au drame.


« On était partis à plusieurs avec un guide professionnel, l'ascension a démarré trop tardivement, vers 10h »,
se souvient-elle, « Le guide a d'abord chuté de 5 mètres sur une pente à 60° et puis, dans la descente, la neige s'est soudain dérobée sous nos crampons, la cordée s'est transformée en catapulte et s'est stoppée juste au-dessus d'une crevasse. »


 
Malgré l'obstacle de la langue et l'apprentissage de plusieurs dialectes, Maud va s'enivrer de cette humanité à fleur de peau : « dans ces peuplades, les gens sont heureux malgré des conditions de vie hyper difficiles, ils ne se créent pas de besoins. Là-bas, les choses les moins bonnes ont une saveur délicieuse et quel réconfort d'être accueilli par un berger qui nous prépare le thé et les couvertures alors qu'on s'était égarées quelques minutes plus tôt ! »


 
Elles ont vécu tant de nuits sous la toile, des journées à ne croiser personne, dans la crainte de ne pas avoir suffisamment de nourriture quand il faut partager un oeuf en guise de repas ou une soupe chinoise sèche, mais les rencontres ravivent leur soif d'humanité.


« Les femmes kalash sont de vraies princesses au Pakistan, elles se battent pour maintenir la tradition tout en cherchant à faire évoluer leur région »,
reprend Maud Ramaen, « on a été accueillie chez une institutrice qui parlait anglais, Tulshahein, j'étais hors du temps. »



Interpellation en Chine


Cette traversée de pays jusqu'alors indéchiffrables pour Maud a été constellée de moments magiques, entre les 5 mois vécus au Népal, les 3 mois en Inde, etc. « Je me souviens de ces 10 jours passés dans un monastère pour femmes, je me suis même rasée la tête à cette occasion, cela a été à la fois drôle et dur, je me suis sentie asexuée mais c'était bon enfant ».


Tout n'a pas non plus été simple quand, en Chine, la police venait chez l'habitant ramener Maud et Barbara à l'hôtel, suite à des délations. « Les policiers chinois veulent garder la maîtrise des touristes », reprend Maud.


Les frustrations ont été légion comme l'impossibilité de franchir la frontière du Tibet. « Il aurait fallu un permis et un guide pour le faire mais la situation était tendue, il y avait le couvre-feu, on s'est donc arrêté toutes les deux à 60 km de la frontière où l'on s'est immergé dans cette imagerie que l'on pouvait rêver à propos du Tibet avec des cavaliers sur de petits chevaux, des moines dans les monastères, etc. »


 
Au final, elles ont dépensé 5 euros par jour lors de ce voyage, tant le coût de la vie dans ces régions est peu élevé. « Les gens vivent en autarcie et en communauté, regardent la télé ensemble autour d'un même poste, l'électricité solaire règne en maître dans un souci d'économie, les toilettes sont sèches, la vie écologique y est reine. »


À la fin du mois, elle reprendra son travail chez Decathlon. Sans être fétichiste, elle a ramené une tasse de thé en bois, « là-bas, on ne boit pas dans la tasse d'un autre, on nous attribue donc définitivement une tasse. »

(Archives N.E., 22/4/2009).

Dans un portrait qui lui était consacré (Magazine Municipal d’Halluin Février 2008), Maud Ramaen raconte :


« J’ai toujours eu le goût de l’effort et de l’aventure. J’ai notamment fait l’Amérique du Sud mais c’est un séjour au Népal, où l’an dernier, j’ai gravi deux sommets de plus de 6 000 m qui a constitué le déclic.


J’y suis allée pour la montagne mais, finalement, ce sont les gens de là-bas qui m’ont le plus touchée. A un point tel que j’ai décidé d’y retourner et d’y passer une année complète. Avec de grands défis physiques mais aussi la volonté de témoigner.


Une scolarité halluinoise (école Sainte-Marie, collège du Sacré-Cœur) puis tourquennoise (LICP) et enfin valenciennoise (maîtrise de finances), un emploi de cadre en comptabilité chez Décathlon : rien à priori en phase directe avec l’aventure.


Sauf un papa passionné de randonnée et une mutation professionnelle à Lyon avec la découverte du monde de l’alpinisme.


« J’ai adoré,
reprend Maud. Quand on arrive au sommet d’une montagne, on éprouve un formidable sentiment de liberté. C’est fabuleux, c’est grandiose mais, sincèrement, c’est tout ce qu’il y a autour, la préparation du matériel, le dépassement de soi et l’obligation de solidarité qui règne dans une cordée, qui m’ont le plus « scotchée ».

 


Reportages et Photos, sur le site :

http://parlerdelles.over-blog.com/ –
maud.ramaen@yahoo.fr

 

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 21:06


C’est le dimanche 25 avril 2004, à l’angle des rues du Cardinal Liénart et Jean Jaurès à Halluin, que fut inauguré un square en hommage aux déportés et aux victimes de la barbarie nazie, par le maire Jean-Luc Deroo, le docteur Sulman, vice-président de la communauté juive de France, en présence du dernier déporté halluinois Pierre Desmedt et des jeunes du conseil municipal
.

 

Pierre Desmedt, en pénétrant le premier dans ce nouveau square, eut ces quelques mots : « Je n’aurais jamais cru en 1945, que je serais là aujourd’hui ! ».

 

« Ce square des déportés est là maintenant dans notre ville ornementée d’une statue posée là afin que nul n’ignore qu’à ce drame, il y a des causes contre lesquelles il faut se battre ». a justifié le maire.

 

Le Docteur Sulman a lui aussi rappelé « Qu’il restait du travail à faire en France pour combattre le racisme, les discriminations et surtout l’antisémitisme ».

 

Devant les jeunes élus du conseil municipal des enfants et des jeunes, le représentant de la communauté juive a rappelé l’importance de l’éducation pour mener à bien ce combat contre l’exclusion. Ce square des déportés est un appel à la vigilance.

 

La statue a été réalisée par l’artiste Jean-Benoît Hannecart et place des victimes, notamment un personnage avec une étoile de David, sous la protection d’une colombe symbole de paix.

 

 « Ils sont nombreux ces lieux où l’homme barbare a fanatisé sa barbarie, où l’homme raciste a assouvi sa domination, où la folie a planté ses racines ». a insisté le Maire d’Halluin.

 

Trois ans après cette inauguration, Pierre Desmedt ne sera plus là, mais son  nom et son souvenir seront à jamais gravés dans la pierre, ainsi que onze autres Halluinois.

 

 C’est la Coupole, centre d’histoire et de mémoire du Nord Pas-de-Calais, qui a fourni cette liste des Déportés au départ d’Halluin. La municipalité donnera le nom du dernier résistant halluinois déporté à ce square situé à l’angle de la rue Jean Jaurès et de la rue Cardinal Liénart, afin de transmettre le souvenir de l’inacceptable.

 

 Cette seconde inauguration se déroula lors d’une cérémonie officielle le dimanche 29 avril 2007, à l’occasion de la Journée nationale des déportés.

 

 Marie-Thérèse Desmedt, sa veuve très émue, Blaise Sonneville, son petit-fils, et Jean-Luc Deroo maire ont dévoilé la stèle en marbre portant ces mentions :

 

 «Square Pierre Desmedt (1914-2005) Aux Déportés Halluinois », suivis des noms de onze Halluinois déportés en camp de concentration : André Desreveaux, Gilbert Dubois, Ernest Feys, André Ottebaert, Emile Persyn, Robert Tonnoir, Julien Van Eetvelde, Edouard Van Hoof, Hilaire Vanwymelbeeke, Léon Verstraete, Alexandre Veyrie.

 

Le maire d’Halluin a rappelé qu’il faut toujours avoir en mémoire le sacrifice des déportés :

 

« Leur sang versé, leurs forces anéanties, ils sont tous dans notre refus des totalitarismes, des fondamentalismes, dans notre refus de l’intolérance… »

 

De son grand-père, Blaise Bonneville ajoutait :

 

« Il a connu le meilleur comme le pire de l’homme. Mais toujours il se remémorait de grands moments d’amitié ».

 

 Une leçon d’humanisme qui, selon Thérèse Desmedt resterait hélas lettre morte :

 

 « Nous sommes là pour le devoir de mémoire, mais je ne crois pas tellement à son efficacité. Un nouvel évènement en chasse un autre. On voudrait que ça n’arrive plus, mais hélas l’histoire se répète ».

 

Daniel Delafosse rappelle qu’il souhaitait déjà, dans un courrier adressé au Maire d’Halluin en date du 19 avril 2006, que le nom de Pierre Desmedt soit attribué au square des déportés.

 

Cet halluinois, depuis 1995, avait participé à plusieurs reprises au travail de mémoire relatif au parcours de déporté de Pierre Desmedt. Et Daniel Delafosse de conclure :

 

 « Je remercie, Monsieur le Maire, d’avoir concrétisé ce vœu, et d’avoir associé les onze autres déportés halluinois à cette émouvante commémoration. Mes remerciements vont également à notre regretté Pierre Desmedt qui n’a jamais cessé de témoigner, afin que nul n’oublie ! ».

 

(Archives et Synthèse D.D., Presse).

 

LIENS :  

 

La Déportation en France : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/deportation.html

L'Histoire de la Déportation :
http://clioweb.free.fr/camps/deportes.htm

Le Bilan de la Déportation en France : http://www.memoire-net.org/article.

http://www.judaicultures.info/Visite-du-site-de-Dachau.html


La libération de Dachau : http://clioweb.free.fr/camps/deportes.htm#camps

La Libération des Camps : http://pagesperso-orange.fr/d-natanson/liberation_camps.htm

 

Auschwitz - Birkenau (Pologne)... La Libération du Camp, il y a 65 ans, le 27 Janvier 1945 - 2010.

 

Buchenwald (Allemagne)... La Libération du Camp, il y a 65 ans, le 11 Avril 1945 - 2010.

Hommage à Maurice Druon Co-Auteur du "Chant des Partisans".

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (16) Le Chant des Partisans.

 

Le 8 Mai 1945 : Fin de la Guerre en Europe.

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (18) Discours par André Malraux , le 19 décembre 1964, lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.

Le Conseil National de la Résistance fête ses 65 ans.

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (19) Pierre Hachin résistant, torturé, déporté et bâtisseur de Paix.  

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (21) Pierre Desmedt dernier résistant halluinois déporté 1914 - 2005.

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (37) La médaille des déportés, à titre posthume, pour Emile Persyn militant communiste et résistant.

 

 

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 21:00



La Déportation en France :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/deportation.html

L'Histoire de la Déportation :
http://clioweb.free.fr/camps/deportes.htm

Le Bilan de la Déportation en France : http://www.memoire-net.org/article.

La Libération des Camps : http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/liberation_camps.htm

Hommage à Maurice Druon Co-Auteur du "Chant des Partisans".

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (16) Le Chant des Partisans.

La Guerre 1939 - 1945 - Halluin (18) Discours par André Malraux , le 19 décembre 1964, lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.

Le Conseil National de la Résistance fête ses 65 ans.


Journée Nationale de la Déportation.

 

Dimanche 24 Avril 2011

Cérémonie officielle à 11 H.

 

Au  «Square Pierre Desmedt (1914-2005)

 Aux Déportés Halluinois » :

 

 André Desreveaux, Gilbert Dubois, Ernest Feys, André Ottebaert, Emile Persyn, Robert Tonnoir, Julien Van Eetvelde, Edouard Van Hoof, Hilaire Vanwymelbeeke, Léon Verstraete, Alexandre Veyrie.

 

 

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Texte Libre

Depuis février 2007, ce site vous est offert gracieusement, il est le fruit d'un travail bénévole important de recherches, de rédaction et mise en page.

Alors n'hésitez-pas à laisser un message (cliquez sur ajouter un commentaire à la fin de chaque article), ou sur le Livre d'Or afin que je puisse connaître vos impressions sur les articles consultés et votre intérêt pour l'histoire locale ; ou si vous désirez apporter des rectifications, des précisions ou informations complémentaires.

Je souhaite à chacune et chacun d'entre vous, une excellente plongée dans le passé halluinois.

Vous pouvez me contacter aussi à l'adresse suivante :
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Depuis plus de 4 ans, 1000 articles (+ Compléments d'informations) ont été présentés sur ce blog...

 

A compter du 4 Juillet 2011, ce lien ne sera plus consacré à la parution d'écrits et aux mises à jour.

 

Désormais, vous trouverez uniquement la publication de photos (archives personnelles), anciennes ou récentes, relatives à Halluin (Vos commentaires sont toujours les bienvenus !).

 

Vous pouvez continuer à me lire sur le site :   http://alarecherchedupasse-halluin.net/  

 

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Permettez-moi de préciser que ce blog est la réalisation d’un travail d’archives personnelles ou provenant d’articles publiés dans la presse (La Voix du Nord, Nord Eclair, La Vie Chez Nous etc...), revues et livres divers.

 

Créé à mon initiative, il était normal que ce blog contienne principalement les archives familiales, mais de suite, ne voulant pas me cantonner à cela, j’ai décidé de l’ouvrir à tous les thèmes qui étaient rattachés au passé halluinois et à son histoire.

 

Au fur et à mesure de son installation, j’ai intégré également des informations présentes, liées à la vie halluinoise en priorité ou d'ordre général, susceptibles d’intéresser le plus grand nombre de lecteurs ; en essayant d’être au plus près des évènements et en effectuant, si nécessaire, des mises à jour sur des documents déjà publiés.

 

En ce qui concerne l’Histoire d’Halluin, chacun comprendra que la parution d'un article n'est faisable uniquement pour des documents en ma possession… Mon seul but est d’informer le mieux possible en abordant tous les sujets sans aucune restriction !

 

Ce blog n’ayant aucun caractère officiel, j’invite simplement les personnes qui possèdent des documents sur l’histoire locale, d’ouvrir leur propre blog ou site… Et je serais ravi bien entendu de le consulter.

 

 Aussi, le mien est rédigé dans la mesure de mes possibilités de temps mais aussi d’envie…, et l’espoir, pour ma part, que ce véritable travail reste uniquement le plaisir de faire partager une passion !

 

Merci à vous.  (2008)   

Liens Sites Halluinois
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Site officiel de la Ville d'Halluin 59250 :  ville-halluin.fr

"A la recherche du Passé d'Halluin
" (Photos) :
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brandodean.over-blog.org/article-la-politique-halluinoise-et-les-sites-et-blogs-sur-internet-50337926.html

 

Paroisse Notre-Dame de la Lys Halluin : nordnet.fr/ndlys
Les Amis de l"Orgue Halluin : orgue-halluin.123.fr

Propriété "Le Manoir aux loups" Mont d'Halluin : parcmanoirauxloups.com
Le Syndicat d'Initiative d'Halluin : .tourisme-halluin.fr

Ecole de Musique Halluin : ville-halluin.fr/culture.
La Lyre Halluinoiselyre-halluinoise.com

 

M.J.C.  M.P.T. Halluin : mjchalluin.free.fr
Canalblog : villehalluin.canalblog.com/archives

Cercle Généalogique Halluin Lys
:
perso.wanadoo.fr/genealys.halluin
Cinélys Halluin : cinelyshalluin.asso-web.com

 

Tennis Club Halluin : tennisclub.halluin.free.fr
Volley Club Michelet Halluin : volleyclubmichelethalluin.com
Vélo Club Halluin : levcuh.canalblog.com
Club de Musculation Halluin : halluinmusculation.com
Athlétisme Halluin : ahvl.com.fr
Judo - Ju-Jitsu : judohalluin.keogratuit.com
Triathlon Halluin  halluintriathlon.over-blog.fr

Badminton - Halluin http://www.asb.asso.fr

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