Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

Daniel Delafosse, l'oeil halluinois du Festival de Cannes 1995.




Présent pour la quatrième année consécutive au Festival international du film de Cannes, et dûment muni de la carte d’accréditation, Daniel Delafosse, Halluinois et cinéphile averti, nous a livré ses impressions sur le cru 95 et donne son palmarès personnel.

 

En avant pour un petit tour sur la Croisette au milieu des vedettes…

 

« Pour ce 48ème festival, les films présentés étaient assurément le reflet des problèmes de la société actuelle (drogue, sida, violence, mal de vivre, intégrisme, guerre en Bosnie).

 

Malgré ce pessimisme ambiant, nous avons eu droit, dans l’ensemble, à un cinéma de qualité. Sur les 24 films présentés, dans le cadre de la sélection officielle, j’ai eu la possibilité d’en voir 18 dont 4 en soirée de gala.

 

Mes préférences vont aux œuvres suivantes : « Land and Freedom » du cinéaste anglais Ken Loach, le film « Carrington » interprété par Emma Thompson et le prodigieux Jonathan Price, qui obtint le prix d’interprétation masculine, « Underground » (Palme d’Or), les deux films français « La Haine » et « N’oublie pas que tu vas mourir » ainsi que « The Neon Bible » avec le mythe Géna Romwlands, « Rangoon » et la merveilleuse interprétation de Patricia Arquette, sans oublier « Ed Wood » avec Johnny Depp, « Angels and Insects », ainsi que « La cité des enfants perdus ».

 

Côté festival champagne et pour l’année du centenaire du cinéma, le très nombreux public, massé chaque jour devant le palais des festivals pour la traditionnelle montée des marches, fut déçu par la présence peu nombreuse des stars françaises.

 

Ce cru 95 fut sauvé, à nouveau, par la venue d’actrices et d’acteurs américains de renommée mondiale, dont le professionnalisme, envers les différents médias et le public, fut une nouvelle leçon pour les représentants du cinéma hexagonal.

 

Pour la quinzaine, les plus gros succès de foule sont mis à l’actif du turbulent Johnny Depp, de l’anglais Hugh Grant dont la côte ne cesse de monter au firmament depuis « 4 mariages et 1 enterrement », à tout l’équipe du film « Underground » d’Emir Kusturica (Palme d’Or) et bien sûr à la sublime Sharon Stone qui, à mon avis dans les années à venir, remplacera la grande Liz Taylor au titre de Star des Stars.

 

Pour ma part, quelques clichés, parmi des dizaines, me reviennent en mémoire :

 

 Sur la Croisette, un couple habillé « sado-maso » fut littéralement l’attraction des milliers de passants.

 

La tentative manquée de l’entarteur belge sur la personne du nouveau Ministre de la Culture M. Philippe Douste-Blazy.

 

Le succès énorme des vedettes de Canal + qui viennent parasiter, davantage encore, les vraies stars.

 

Le duo Laurent Gerra et Virginie Lemoine (comparses de Michel Drucker) palme d’or incontestée, cette année, de la gentillesse et de la disponibilité.

 

En soirée les hurlements des jeunes groupies, ainsi que le déferlement des flashes pour Johnny Depp, Hugh Grant, Andy Garcia, ainsi que l’escorte impressionnante pour la protection rapprochée de Sharon Stone.

 

Pour mon compte personnel : Ma participation, parmi un public sélectionné, à l’émission en direct « La Grande Famille » proposée par Michel Field sur Canal Plus, qui se déroulait sur la plate-forme du Palais et en présence de la ravissante Carole Bouquet.

 

Mes conversations, à l’impromptu, avec les journalistes du service politique de TF1, Gérard Carreyrou et Charles Villeneuve, mais aussi avec toute l’équipe du film « La Haine » de Matthieu Kassovitz avec notamment Vincent Cassel.

 

Sans oublier les poignées de main et autographes avec Tony Curtis, Andy Garcia (Le Parrain), Sam Neil (Jurassic Park), Treat Williams (Hair) Harvey Keitel, sans omettre Eddie Barclay, le danseur Patrick Dupond, le couturier Jean-Paul Gaultier, les ciénastes Emir Kustorica, James Ivory, Dino Risi, Claude Pinoteau, mais aussi Jean-Pierre Aumont, Jean-Claude Brialy, Carole Bouquet etc".

 

Pour cette année, le souvenir le plus marquant restera pour Daniel Delafosse le suivant :

 

"Alors que des dizaines de milliers d’estivaliers l’attendaient fébrilement sur la Croisette, après la cérémonie de remise des prix, l’expérience requise et le flair m’ont valu de pouvoir prendre en photos la superbe Sharon Stone, exceptionnellement à un mètre de distance, en compagnie seulement ( !) d’une dizaine de photographes, de ses huit gardes du corps, à sa descente du yacht affrété par sa compagnie, tard dans la nuit.

 

Rien que pour ces moments imprévisibles et magiques, on ne peut qu’être séduit par l’atmosphère complètement « cinématographique » du Festival de Cannes.

 

Alors rendez-vous peut-être en 96 !"  

 
(Archives Daniel Delafosse, Mai 1995).  

LIENS :  
Le Festival de Cannes... En 1992, sur la Croisette, un Halluinois fou de cinéma.

Au Café de l'Union comme sur un plateau, Silence ! On tourne.

Un cinéphile halluinois sur les écrans du Festival de Cannes 1993.

Impressions et anecdotes du Festival de Cannes 1994.

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article