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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

L'Halluinois Richard Sobus fait Chevalier du Mérite Agricole.




Mercredi 2 juillet 2008 à l’hôtel de ville, le maire d'Halluin, Jean-Luc Deroo, a remis la médaille de chevalier du Mérite agricole à Richard Sobus, en présence de sa famille et de nombreux amis.

 

Cet Halluinois est un abonné du livre des records par ses sculptures à la tronçonneuse et au ciseau. Il a réalisé la plus grande navette de tisserand, la plus grande louche en bois (près de 7 m) et aussi la plus petite louche (un peu plus de 2 mm). Elagueur de talent, né à Roubaix en 1953, il se dirige vers le métier de bûcheron après des études de mécanique générale.

 

Il apprend son métier principalement à Bondues, chez Marcellin Beddeleem. Il crée sa propre entreprise en 1991. En même temps qu’il coupe, étête et abat des arbres, il crée ses sculptures et entre dans le livre des records.

 

« C’est un moment de fierté que nous partageons tous, autour de lui. Nous le félicitons avec sa famille. Son grade de chevalier, il le mérite », a souligné le maire en lui remettant sa distinction. 


Il est vrai qu’à Halluin, tout le monde ou presque connaît Richard Sobus bûcheron de métier, depuis qu’il a sculpté un sabot de bois de plus de 500 kg, qui a rendu célèbre son jardin.


C’est en participant à des concours de bûcherons dans les forêts de la région, qu’il s’est découvert une passion pour la sculpture à la tronçonneuse. Dans ce genre de concours, il y a d’une part des épreuves imposées d’élagage, de maniement de la hache, de la tronçonneuse ou de la scie mais aussi des épreuves libres de travail artistique du bois.


Et en prenant part à l’une d’elle, il y a une vingtaine d’années, le bûcheron halluinois a pris conscience de ses dispositions jusque-là insoupçonnées de sculpteur. Pour lui qui n’a jamais fait de peinture ni de dessin, le problème des proportions et des formes ne se pose même pas : il dit « sentir les choses sans avoir besoin d’y réfléchir », et manie sa tronçonneuse avec la même facilité que s’il avait un ciseau à bois entre les mains.


Avec une grosse tronçonneuse, il réalise l’ébauche de son travail puis en emploie de plus petites pour les détails de ses personnages.  Ses réalisations sont généralement simples mais originales : il ne s’inspire d’aucun modèle mais uniquement d’images qui lui passent par la tête, ou d’idées subites qu’il éprouve le besoin de matérialiser par des sculptures.


A titre d’exemple, en 1991, pour le 1er avril, il a eu envie de faire un canular à sa façon, en sculptant un crocodile grandeur nature qui a semé la zizanie dans la ville quand on l’a trouvé flottant dans l’étang près de la piscine municipale !


Mais en dépit d’un humour incontestable, Sobus est un personnage calme et discret qui est loin de se considérer comme un véritable artiste, mais plutôt comme un simple artisan.


Ses facilités artistiques, il les considère comme un don qui lui permet d’assouvir sa passion du bois. En ne travaillant que sur des grosses pièces, il corse la difficulté de ses réalisations tout en cultivant le côté spectaculaire de son art.


D’ailleurs l’homme lui-même est assez paradoxal : entre bourru et réservé, trop de popularité l’angoisse ; mais il n’en participe pas moins à des démonstrations publiques de sculpture à la tronçonneuse et des expositions, sans parler de cette publicité pour Peugeot outillage qui en fera un personnage publique en septembre 1991 !


Voici en détails, la réalisation de « sa navette spéciale » de 4,50 m taillée dans un arbre entier !


Durant l’été 1991, il trouve l’arbre et le lieu qui lui conviennent : un hêtre dont la tête est morte, et qu’il doit abattre dans le parc du Château Gratry, rue de la Lys à Halluin. Il fait transporter le tronc un peu à l’écart, et au hasard de ses temps libres, commence à lui donner forme, la chaîne de sa tronçonneuse faisant office de ciseau à bois…


Richard Sobus est incapable de dire combien d’heures il a passé pour réaliser son chef d’œuvre, mais elles sont nombreuses, et le résultat est tout simplement remarquable !


Mesurant très exactement quatre mètres cinquante de longueur, et d’un poids respectable d’au moins trois cents kilos, la « navette spéciale » est un « simple » agrandissement d’une véritable navette, mais dix fois plus grande !


Mais l’artiste halluinois a aussi le souci du détail et de la perfection. Il ne s’est pas contenté de donner forme au tronc d’arbre, il l’a aussi « habillé ». A l’atelier de mécanique des Ets Gratry, on lui a fabriqué les deux pointes en inox qui protègent les deux extrémités de la navette, ainsi que les quatre bagues en acier de la canette.


Celle-ci est en cèdre (avec un peu de P.V.C., mais il est bien caché) et pour faire plus vrai que nature. Richard Sobus a enroulé dessus quelque mille cinq cents mètres de fil de lin ! Enfin, pour reproduire cle mécanisme métallique, le bûcheron a achevé de travailler le zinc et l’alu qui parfont la ressemblance.


Une teinture de protection, couleur chêne clair, pour respecter les nuances de coloris entre navette et canette, et le « monument » pouvait être enfin dévoilé…


C’était aussi une façon, pour lui, de rendre hommage à l’industrie textile locale.

 


La plus petite louche du monde par un Halluinois !


Après avoir taillé à la tronçonneuse, en 1993, une louche en bois de 6,90 m de long, la plus grande du monde : ce record a été officiellement homologué par le Guiness Book des records,
notre bûcheron halluinois a décidé, en cette année 1994, de se livrer à un tout autre exercice.

 

 

Délaissant la tronçonneuse pour un très fin cutter, il a réalisé 23 petites louches mesurant de 4,5 cm à 2,2 millimètres. Il espère donc voir ce record homologué à l’instar du précédent. Si c’est le cas, il aura en outre le privilège de créer une nouvelle catégorie dans le Guiness Book car jusqu’à présent personne n’avait eu l’idée de tailler de telles louches en bois.

 


Alliant l’ingéniosité à l’adresse, Richard Sobus a réalisé ces minuscules ustensiles dans des cure-dents, des tiges à brochette et pour les plus « grandes », dans de vieux pinceaux !


Le résultat de son travail, qui lui a demandé des trésors de patience, tient dans une seuleboîte présentoir, aux côtés d’une pièce de cinq centimes qui donne à la fois l’échelle… et le vertige de l’infiniment petit.


Rappelons que cette initiative, comme la précédente, entrait dans le cadre de la fête des Louches cominoise.

 

 (Archives et synthèse D.D.)


La mini navette de Richard Sobus est en attente d'homologation au « Guinness Book ». 


Et de quatre ! Richard Sobus, bûcheron élagueur de son état, est en passe d'inscrire une quatrième fois son nom dans le fameux « Guinness Book », le livre des records. Personnage bien connu à Halluin, Richard passe ses loisirs oscillant entre des dimensions extrêmes entre le plus grand et le plus petit.


Après une louche de 6,90 m et une autre de 2,4 mm, une navette géante de 4,50 m, Richard a présenté sa mini navette de la taille d'une pièce d'un centime d'euro. Celle-ci sera homologuée pour la quatrième fête des Tisserands le 20 septembre 2008.


Honoré du Mérite agricole, M. Sobus est un artisan hors pair, sculptant à la tronçonneuse.


Modestement, il donne les pistes qui le mettent en condition pour se lancer dans la fabrication de pièces rares. « Il faut choisir les bonnes circonstances, pour valider un record » et il promet une autre prouesse l'an prochain. Souhaitons-lui une bonne quatrième rentrée dans le livre des records.


(VdN, 9/08).

Ce samedi 20 septembre 2008, lors d’une réception en mairie, Richard Sobus était tout surpris de voir l’huissier redimensionné sa navette miniature à 11,5 mm et non 16 comme il le pensait.  Une heureuse surprise pour cette fête des Tisserands inondée de soleil et qui a battu, pour une 4ème participation, son record de participation avec 800 participants pour 19 associations et 6 écoles, soit exactement le double de participants que lors de la 1ère édition. 

 

Hommage au roi de la pop


S'il avait prévu de faire le visage de Johnny Hallyday, Richard Sobus, artiste élagueur a d'abord voulu rendre hommage à Michael Jackson en sculptant, à la tronçonneuse, un bas-relief, en souvenir du roi de la pop.


« Au départ, j'avais envisagé de faire dans les mêmes conditions le visage de Johnny Hallyday, mais compte tenu de la disparition de Michael Jackson, j'ai tenu à lui rendre hommage. J'ai commencé une partie chez moi et j'ai fait la finition lors d'une fête champêtre à Lomme, pour un total de 12 heures de travail »,
indique Richard Sobus.


Le bas relief de Johnny Hallyday sera réalisé au mois d'août lors de la fête du bois à Urcel près de Soissons. Entre deux, il participera à des concours artistiques en juillet. « Toutes mes sculptures sont faites uniquement à la tronçonneuse, aucun autre outil est utilisé », tient à préciser l'artiste.


(Archives, N.E., 21/7/2009).

L i e n s :  Michael Jackson... Good-Bye à la Star Musicale et Scénique Planétaire.

Une stèle et un square dédiés aux Droits de l'enfant. La première initiative française à Halluin.


Roncq, ne laisse pas tomber son marronnier…
 

Richard Sobus, sculpteur, transforme actuellement le tronc du marronnier centenaire du parc Vansteenkiste en une oeuvre d'art. Elle portera le nom de « sculpture aux multiples visages ».

Après avoir traversé les saisons, le bois du marronnier n'est plus blanc comme neige. Rongé par la maladie. Par le temps. Mais Richard Sobus s'accommode de ces plus ou moins grandes tâches foncées. Seul, avec pour unique compagnie une tronçonneuse, le sculpteur halluinois entame le deuxième visage. Presque au feeling.

« Je fais une ébauche, explique-t-il. Après je peux commencer aussi bien par la bouche que par les yeux ». Les sommets des racines pourraient, eux, faire office de barbe.

Au final, le tronc d'arbre d'environ 3 mètres 50 de haut sera transformé en une série de visages d'hommes et de femmes en bas-relief. « Au maximum neuf », souligne Richard Sobus. Une nouvelle vie pour le marronnier d'Inde qui avait dû être découpé en novembre dernier en raison de son âge avancé.

 

« Il a de la bouteille », lâche le sculpteur qui passera dans les jours à venir à l'étape la plus délicate de son travail. « Ce sera de la gymnastique », promet-il. Richard Sobus sculptera les derniers visages, et non les moins périlleux, en altitude.

 

Grâce à un échafaudage et toujours à la tronçonneuse. « Je n'utilise pas de ciseaux. Quand j'étais petit, ma maman me disait: "tu vas te blesser avec tes ciseaux" », plaisante-t-il.Dans une dizaine de jours, l'oeuvre devrait être terminée. « Avec le temps la couleur blanche va ternir, glisse le sculpteur. Elle prendra la couleur de la pierre ».

 

Un symbole de longévité. Et une façon de s'enraciner à jamais au coeur du parc Paul Vansteenkiste.

(Archives, N.E., 16/6/2010).

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D
<br /> <br /> Roncq (Nord), ne laisse pas tomber son marronnier...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
Mise à jour au 21/7/2009 : Hommage au roi de la pop.
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