La Guerre 1914 - 1918 - Halluin (54) Le Comité des Anciens Zouaves de Coxyde (B) à Halluin, en 1934.

En 1934, les membres du Comité d’érection du monument aux zouaves à Coxyde (B), se rendaient à Paris pour prendre part à une solennité organisée au bénéfice de la souscription ouverte en faveur du projet de ce monument.

A leur passage à la frontière d’Halluin, ils ont tenu à se rendre au pied du monument élevé à la mémoire des enfants d’Halluin morts pour la France, et y déposer des fleurs.

Pour leur première visite depuis la fin de la guerre, une réception avait été organisée en l’honneur des Coxydois. A la frontière, à 8 h 15, les attendaient MM Gaston Danset président des Anciens combattants, l’abbé Dondeyne, curé du Colbras, tous deux chevaliers de la Légion d’honneur, Henri-France Delafosse vice-président des Mutilés, Chauvin, ingénieur, président de la section meninoise des Poilus français, membre du Comité d’érection du monument ; Léopold Pattyn chef de la « Concordia », Julien Bauduin représentant la section meninoise des Anciens combattants belges (U.N.C.) etc, La Philharmonie s’était fait excuser.

La délégation de Coxyde comprenait M. le commandant Castelain représentant M. Jules Houtseager bourgmestre de Coxyde, Arthur Vanholsbeke un Halluinois fixé à St Idesbald et Roset membres du Comité et une dizaine de Coxydois.

Après les représentations, le groupe s’est dirigé vers le monument où M. le commandant Castelain a déposé une superbe gerbe de fleurs.

Après quoi, une réception a eu lieu au Café des commerçants, chez M. Edouard Vouters, rue de Lille, où le champagne a été offert.

Dans une courte allocution, en termes particulièrement cordiaux, M. le commandant Castelain a remercié les organisateurs de cette réception à l’entrée du territoire français.

M. Henri-France Delafosse en sa qualité de vice-président des Mutilés, ancien zouave lui-même, ayant combattu notamment en Belgique, exprime en son nom, en celui de ses anciens frères d’armes et au nom des familles des héros, sa reconnaissance envers le Comité du monument des zouaves.

Il termine en portant un toast  à la santé des membres du Comité et à l’amitié indissoluble de la Belgique et de la France.

Quelques instants plus tard, les voyageurs, en automobiles, reprenaient la route vers Paris.

(Archives D.D.).