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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

L'Halluinoise Marie-Antoinette Delafosse-Danset nous a quittés.

 

 

Madame Marie-Antoinette Delafosse née Danset à Halluin, le 13 juin 1914 est décédée le 22 novembre 2008. Pour cette véritable figure de la ville locale, c’est sans aucun doute le mot dévouement qui caractérise le mieux le parcours de cette halluinoise, qui a rendu son dernier soupir dans sa 95ème année.

 

 Marie-Antoinette Danset n’avait que trois ans, lorsque son père Etienne, combattant héroïque, 4 fois cité, tomba au Champ d’Honneur le 5 novembre 1917.

 

Malheureusement, les tourments de la première Guerre mondiale ne devaient pas la quitter, car un an plus tard, elle était orpheline de sa maman, sans l’avoir revue depuis plusieurs mois ! En 1920, la jeune Marie-Antoinette devenait officiellement « Pupille de la Nation ». Ces deux évènements douloureux expliqueront, par la suite, tout le sens de sa vie.

 

En souvenir de ses parents et avec beaucoup de dévouement, de disponibilité et d’affection, elle consacra toute sa jeunesse à s’investir entièrement au sein de l’association halluinoise des anciens combattants, des mutilés, mais aussi de la société des veuves et orphelins de guerre, ainsi qu’à la présidence du groupe halluinois « Les Madelons de Flandre », groupement qui était chargé de participer à des œuvres d’entraide en faveur des combattants et prisonniers de guerre.

 

Après avoir passé huit années, de 1939 à 1947, au service de M. et Mme Jean Sion Defretin et leurs enfants, Marie-Antoinette Danset consentit d’unir sa vie à celle d’un veuf, mutilé de guerre, Henri-France Delafosse, de vingt ans son aîné, et  accepta par la même la charge d’un foyer composé de douze enfants orphelins de mère depuis cinq ans.

 

De cette union en 1947, entre le « miraculé » de Verdun  Henri-France et la Pupille de la Nation Marie-Antoinette, devait naître huit autres enfants.

 

Malgré le décès de son mari, survenu en 1966, et l’importante charge familiale, Madame Delafosse se consacra durant plus de trente ans, avec autant de dynamisme et de dévouement, à l’association halluinoise des familles nombreuses (notamment en son domicile pour les permanences de la Maison des Familles) ainsi qu’à l’organisation de la Bourse aux Vêtements dès sa création en 1977.De même, elle apporta longtemps son aide et son soutien à l’action du secours catholique halluinois.

 

En juin 1994, et afin de réparer « un oubli », c’est lors de son 80ème anniversaire, entourée de toute sa famille, que Marie-Antoinette Danset recevait, officiellement, la médaille d’Or de la famille française, des mains de Monsieur Alexandre Faidherbe maire d’Halluin.

 

A cette occasion, le Premier magistrat remettait à cette halluinoise très méritante, la médaille d’Honneur de la Ville en ces termes :

 

 « Avec votre mari Henri-France Delafosse, vous faîtes partie de ces halluinois qui ont été un ciment formidable de la vie sociale de notre ville ».

 

Les Funérailles seront célébrées en l’église Saint Hilaire à Halluin, ce samedi 29 novembre 2008 à 10 H 45.



 

Hommage du Maire et de l’Union des Familles.


Regroupant, 300 adhérents dont plus de 70 bénévoles l'Association Familiale d'Halluin se porte à merveille, en ce début d’année 2009. Emmenée par la tonique présidente Cathy Verbrouck, elle tenait son assemblée générale dans les locaux de l'Epi, en présence de Jean-Luc Deroo, maire


la présidente et le maire ont tenu à rendre hommage à Marie-Antoinette Delafosse qui fut plus de 30 ans un des piliers de l'association.


(Archives NE 21/2/2009).


LIENSSon histoire et Photos :

 

http://www.alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=3278:delafosse-danset-marie-antoinette-portrait&catid=8:etat-civil&Itemid=19

 

Funérailles de "La Madelon Halluinoise" Marie-Antoinette Delafosse Danset - Hommage Familial.

 

La Guerre 1914 - 1918 - Halluin (19) Etienne Danset, un Halluinois "Mort pour la France" au Champ d'Honneur.  

L'Halluinois Henri-France Delafosse, un homme de "Devoir"  

En 1936, la Famille Delafosse-Canar reçoit le 1er Prix Cognac-Jay, attribué par l'Institut de France.  

 

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