Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Histoire de la ville d'Halluin (Nord). Regard sur le passé et le présent.
  • : Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.
  • Contact

Texte Libre


Vous pouvez
retrouver sur ce blog,

90 volets concernant les évènements

de la Guerre 1914 - 1918

et Halluin.

38 volets concernant les évènements

 de la Guerre 1939 - 1945

et Halluin,


ainsi que 30 volets consacrés à

La Libération d'Halluin en Septembre 1944.

unc.halluin.free.fr

marins.halluin.neuf.fr

1 volet sur l'Afghanistan et Halluin

3 volets concernant les évènements

de la Guerre du Vietnam

(1963 - 1975

 


4 volets concernant les évènements

de la Guerre d'Algérie
(1954 - 1962)

et Halluin

3 volets concernant les évènements

de la Guerre d'Indochine
(1946 -1954)

et Halluin

1 volet sur Les Colonies et Halluin

2 volets concernant les évènements

de la Guerre 1870 - 1871

et Halluin


2 volets concernant les évènements

des Guerres de Crimée (1854 -1856)
 d'Italie (1859)

et Halluin

Trois Grognards Halluinois de l'Empire,
Historique Militaire.

 

 

11 volets concernant l'Histoire

d'HALLUIN de 1850 à 2000.

 

 

Les Maires d’Halluin… en chiffres depuis la Révolution.

 

brandodean.over-blog.org/article-les-maires-de-la-ville-d-halluin-en-chiffres-depuis-la-revolution-

 

Elections Municipales d’Halluin depuis 1789, et diverses depuis 2000.

 

(1789 à 1957) brandodean.over-blog.org/article-5718533.html

 

(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

(1992 à 2007) brandodean.over-blog.org/article-5718818.html 

 

(Mars 2008 à ce jour) brandodean.over-blog.org/article-18082602.html  


Recherche

Texte Libre


Musique Classique - Opéra :

 
musiclassics.fr

radioclassique.fr

evene.fr

deezer.com/fr/music/maria-callas

deezer.com/fr/music/montserrat-caballé

deezer.com/fr/music/régine-crespin

deezer.com/fr/music/jessye-norman

deezer.com/fr/music/barbara-hendricks

deezer.com/fr/music/julia-migenes

deezer.com/fr/music/cécilia-bartoli

deezer.com/fr/music/natalie-dessay

deezer.com/fr/music/enrico-caruso

deezer.com/fr/music/luciano-pavarotti

deezer.com/fr/music/placido-domingo

deezer.com/fr/music/josé-carreras

deezer.com/fr/music/ruggero-raimondi

deezer.com/fr/music/roberto-alagna

deezer.com/fr/music/andrea-bocelli


Chansons Françaises et Etrangères :

deezer.com/fr/music/jacques-brel

deezer.com/fr/music/johnny-hallyday

deezer.com/fr/music/florent-pagny

deezer.com/fr/music/michel-sardou

deezer.com/fr/music/alain-bashung

deezer.com/fr/music/alain-souchon

deezer.com/fr/music/francis-cabrel

deezer.com/fr/music/daniel-balavoine

deezer.com/fr/music/mylene-farmer

.deezer.com/fr/music/Jean-louis-murat

deezer.com/fr/music/serge-gainsbourg

deezer.com/fr/music/etienne-daho

deezer.com/fr/music/juliette-greco

deezer.com/fr/music/charles-aznavour

deezer.com/fr/music/elvis-presley

deezer.com/fr/music/michael-jackson

deezer.com/fr/music/seal

deezer.com/fr/music/phil-collins

deezer.com/fr/music/sting

deezer.com/fr/music/elton-john

deezer.com/fr/music/prince

deezer.com/fr/music/georges-brassens

deezer.com/fr/music/eddy-mitchell

deezer.com/fr/music/gilbert-becaud

deezer.com/fr/music/edith-piaf

deezer.com/fr/music/patrick-bruel

deezer.com/fr/music/charles-trenet

deezer.com/fr/music/serge-lama

deezer.com/fr/music/daniel-guichard

deezer.com/fr/music/yves-simon

deezer.com/fr/music/francis-lalanne

deezer.com/fr/music/bob-dylan

deezer.com/fr/music/leonard-cohen

deezer.com/fr/music/joan-baez

deezer.com/fr/music/madonna

deezer.com/fr/music/claude-francois

deizer.com/fr/music/dalida

deezer.com/fr/music/michel-polnareff

deezer.com/fr/music/julio-iglesias

deezer.com/fr/music/celine-dion

deezer.com/fr/music/pascal-obispo

deezer.com/fr/music/yannick-noah

deezer.com/fr/music/christophe-willem

.deezer.com/fr/music/christophe-maé

deezer.com/fr/music/abba

deezer.com/fr/music/boney-m

deezer.com/fr/music/the-doors

deezer.com/fr/music/U2

deezer.com/fr/music/indochine

deezer.com/fr/music/the-beatles

deezer.com/fr/music/the-rolling-stones


Clips :

muzika.fr/clip/47463 Frank Sinatra

muzika.fr/clip/20885 Jean Ferrat

 
muzika.fr/clip/41954 Joe Cocker

muzika.fr/clip/51584 The Platters

muzika.fr/clip/18463 Renaud

muzika.fr/clip/19431 Jacques Dutronc

muzika.fr/clip/28079 Lionel Richie
 
muzika.fr/clip/48464 Tina Turner

muzika.fr/clip/22835 Jeanne Mas

muzika.fr/clip/51596 Erros Ramazzotti 

muzika.fr/clip/23966 Desireless

muzika.fr/clip/48940 Barry White

muzika.fr/clip/49235 Renan Luce

muzika.fr/clip/58832 Julien Doré

muzika.fr/clip/44811 Bob Marley

muzika.fr/clip/14192 Guy Béart

muzika.fr/clip/13583 Sylvie Vartan

muzika.fr/clip/39275 Nolween Leroy

muzika.fr/clip/36603 Raphaël

muzika.fr/clip/25553 Carla Bruni

muzika.fr/clip/31477 Marianne Faithfull

muzika.fr/clip/13000 Julien Clerc

muzika.fr/clip/23466 Gérald De Palmas

muzika.fr/clip/21314 Laurent Voulzy
  
muzika.fr/clip/62205 La Grande Sophie

muzika.fr/clip/49894 Nana Mouskouri

muzika.fr/clip/55939 Benjamin Biolay

muzika.fr/clip/36342 Lynda Lemay

muzika.fr/clip/28148 Jimmy Somerville

muzika.fr/clip/10409 Barbara

muzika.fr/clip/17079 Vanessa Paradis

muzika.fr/clip/14795 Georges Moustaki

muzika.fr/clip/20983 Jane Birkin

.muzika.fr/clip/39741 Mike Brant

muzika.fr/clip/14004 Philippe Cataldo

muzika.fr/clip/38485 Diams

muzika.fr/clip/43495 Patrick Hernandez

.muzika.fr/clip/39790 Faudel

muzika.fr/clip/62183 Grégoire

muzika.fr/clip/10019 Mano Solo

muzika.fr/clip/61251 Abd Al Malik

muzika.fr/clip/51079 Barbra Streisand

muzika.fr/clip/17691 Serge Reggiani

muzika.fr/clip/18782 Christophe

muzika.fr/clip/20482 Claude-Michel Schönberg

muzika.fr/clip/28394 Cock Robin

muzika.fr/clip/59417 Bénabar

muzika.fr/clip/27718 Rose

muzika.fr/clip/15987 Gérard Manset

muzika.fr/clip/55433 Chris Rea

muzika.fr/clip/53098 Mika

muzika.fr/clip/29375 Corneille

muzika.fr/clip/39010 Clémence 

19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 07:46


Il y a dix ans, le samedi 20 septembre 1997, se déroulait l’inauguration de la stèle et du square voués aux Droits de l’enfant dont le projet fut initié par Dany Callemyn président d’alors du Comité des allumoirs.

 

Il régnait une effervescence peu commune ce jour là , et dès 10 h la place de la mairie était noire de monde. En effet, de nombreuses personnalités ont assisté à cette cérémonie.

 

On notait la présence de deux ministres : Mme Michèle Demessine, secrétaire d’Etat déléguée au tourisme, M. Stéphan De Clerck, ministre de la Justice belge, M. Jean-Pierre Balduyck, député-maire de Tourcoing, M. Alexandre Faidherbe maire.

 

Des élus locaux et des représentants d’associations ont aussi voulu marquer leur intérêt à cette manifestation. Halluin étant la première ville en France à avoir dédié une stèle aux droits de l’enfant.

 

Accueillis par le maire Alexandre Faidherbe, les personnalités se sont rendues dans l’hôtel de ville le temps pour elles de signer le livre d’or et pour le premier magistrat de la commune de leur offrir à chacune un exemplaire du livre de M. Michel Hastings « Halluin la Rouge » qui évoque notamment la vie laborieuse des émigrés venus principalement de la Flandre dans les années 1810.

 

Ensuite le long cortège, emmené par l’Harmonie Saint-Joseph de Menin et les sapeurs-pompiers d’Halluin, a parcouru la rue de Lille puis les rues Gustave Desmettre et Gabriel Péri pour s’arrêter à l’angle de la rue des Frères Martel.

 

Beaucoup d’enfants, des écoles maternelles aux collèges accompagnés d’enseignants attendaient les officiels ; une marée de ballons blancs, achetés au profit de l’association Cent familles créée par le chanteur Jean-Luc Lahaye, flottait au-dessus de leurs têtes.

 

Sous le regard attentif de la foule, les personnalités ont dévoilé la statue en bois sculptée par Richard Sobus. Une stèle de 2,20 mètres de haut fixée sur un socle en béton et représentant un garçonnet, une fillette et un soleil. Une plaque en granit sur laquelle on peut lire : « Stèle dédiée à tous les enfants »a été apposée.

 

Puis chacun s’est recueilli en écoutant la chanson « Prendre un enfant par la main » d’Yves Duteil et « Enfants de tous pays » d’Enrico Macias. Les ballons se sont envolés mêlant leur couleur blanche, symbole de la pureté, au ciel bleu d’azur.

 

 

La mémoire ne sera pas toujours enfouie…

 

Un « trou de mémoire » (au sens propre) pour éviter les « trous de mémoire » (au sens figuré) : telle fut l’ingénieuse idée qui sous-tendit la manifestation organisée le 16 décembre 2000 à l’entrée du Square des droits de l’enfant, à l’angle des rues des Frères-Martel et Gabriel Péri.

 

A l’occasion du changement de millénaire, c’est à l’initiative de la municipalité, alors conduite par Alexandre Faidherbe, et du Conseil municipal des enfants et des jeunes que –c’est inscrit dans la pierre- « Les écoliers primaires de la commune ont enfoui leur présent afin que les générations futures puissent retrouver trace de leurs aînés un siècle plus tard… ».

 

Pas question, donc, de dévoiler avant le 16 décembre 2100 le contenu du coffre confortablement enterré sous la dalle commémorative. D’autant qu’une atmosphère de secret entoura, volontairement, le choix des témoignages effectué par les écoliers.

 

Alors, au moins pour certains de nos contemporains, rendez-vous dans 92 ans

 

 

(Archives Daniel Delafosse).
Partager cet article
Repost0
15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 19:52



Parmi les clubs sportifs halluinois certains sont devenus des figures emblématiques de la vie associative. Le club de javelot des « Abatteurs » en fait partie. En 2007, le club comptabilisait quarante-cinq années d’existence, soit plus de quatre décennies pendant lesquelles la plupart des membres sont restés fidèles au club.

 

Encore aujourd’hui, on rencontre souvent Aimé Desmet, le président du club, Alain Delannoy, secrétaire et les membres lors de manifestations locales, toujours prêts à proposer des initiations et des concours ouverts à tous.

 

Cette dynamique n’a pas changé depuis juin 1962. A l’époque ce sont Joseph Vandebeulque et Michel Everaert, aujourd’hui décédés, qui avaient pris l’initiative de la création du club.

 

A la base, le stand javelot du café de l’Abattoir ne devait durer que le temps d’une kermesse ! Seulement voilà, beaucoup s’y sont initiés, ont progressé et n’ont plus voulu arrêter, c’est ainsi que le club est devenu officiellement le club des « Abatteurs ».

 

Rapidement le jeu devient une véritable institution de la vie associative halluinoise et des tournois dans les cafés de la ville sont régulièrement organisés.

 

Aussi, savez-vous que le javelot est un jeu qui nous vient du Pas-de-Calais et plus précisément qu’il est né dans les cafés populaires ? La règle est la suivante :

 

Les lanceurs se mettent à six mètres d’une cible dont il faut atteindre le cœur qui ne mesure que six centimètres de diamètre.

 

Pour compliquer encore un peu plus la tâche des sportifs, les javelots sont en plume et faits à la main. Leur poids diffère même selon les régions ! Alors après plusieurs heures de jeu… le javelot commence à s’alourdir. C’est d’ailleurs ce qui fait dire aux membres du club des Abatteurs que ce jeu est aussi un sport.

Pour preuve, il existe une fédération nationale de javelot et des compétitions régionales sont régulièrement organisées.

 

Le Dimanche 9 juin 2002, le club d’Halluin fêtait dignement ses quarante années d’existence.

 

Ce jour là, les « Abatteurs » et d’autres clubs voisins ont rendu hommage aux deux fondateurs, Joseph Vandebeulque, qui a été président du club pendant 21 ans, et Michel Everaert, qui fut trésorier pendant 20 ans, en déposant une gerbe au cimetière de la ville.

 

De même, le troisième fondateur Roland Rosé (depuis décédé) a été honoré pour ses 40 ans de présence et ses 40 ans de fonction en tant que vice-président.

 

C’était l’occasion pour les « Javeloteux » d’évoquer leurs souvenirs. L’un des grands moments, reste comme l’expliquait le président « les jeux inter-quartiers organisés avec l’ex-club halluinois « Les Mousquetaires ».

 

Cela se passait en 1965, et ça avait attiré près de 2000 personnes. Et puis, il y a eu la participation pendant 14 ans aux allumoirs, les 24 h du Mont, les sorties pédestres, et à vélo…

 

Il y avait également les nombreux tournois, avec de bons et moins bons résultats. En 2002, effectivement au niveau des résultats, le secrétaire a rappelé que le club était au sommet et invaincu depuis 5 ans en championnat de la Vallée de la Lys.

 

Lors de ce quarantième anniversaire, le club récompensa les 20 membres du club pour leur fidélité. Le plus ancien Jean-Claude Benoodt a reçu un trophée d’honneur pour ses 40 ans de présence. Autant dire qu’il était là depuis le début !

 

D’autres n’étaient pas en reste, Aimé Desmet, Alain Delannoy, Roger Diérykse et Jean-Claude Devernay étaient présents depuis 39 ans, quant à Jacques Soen il arrivait à 37 ans de pratique, Bernard Verquin 36 ans et enfin Danny Leenknegt présent depuis 34 ans.

 

Enfin, pour ces retrouvailles, les « Abatteurs » avaient invité Alexandre Adrien venu spécialement de la Somme. Il était président des « Mousquetaires » et une grande amitié l’a toujours lié aux « Abatteurs ».

 

Cet halluinois aujourd’hui disparu avait résumé la réussite du club en un seul mot « l’amitié », la clé de la longévité du club.

 

Les « Abatteurs » n’ont qu’un seul espoir, celui de voir se joindre à eux de nombreux jeunes pour assurer la relève du club.  

                      

(Archives D.D., Presse).

 

 

Histoire du Javelot…

 

Douze membres du club de javelot Les Abatteurs se sont affrontés en championnat dernièrement au cercle St-Joseph. L'occasion de redécouvrir un sport vieux de 1000 ans. Une discipline régionale qui n'a rien perdu de son authenticité. « Le javelot est devenu populaire en France au XIIe siècle. C'est une spécialité de la région. »

 

 Jean-Claude Devernay pratique le javelot depuis 50 ans. Sourire aux lèvres, le secrétaire des Abatteurs se souvient de ses premiers lancers au café de l'Abattoir. « On jouait avec des javelots en plumes d'oies importées du Canada. » Les plumes sont devenues artificielles, mais le javelot reste pour Jean-Claude « un sport convivial, un jeu, une détente ».

 

Une douzaine d'adultes ont dernièrement participé au championnat organisé ici, comme tous les premiers samedis du mois. Les participants s'affrontent un contre un, dans leur petite salle du cercle Saint-Joseph.

Posté à 6,50 mètres de la cible, Francis, 50 ans, est opposé à Josseline, 53 ans. Deux javelots multicolores en main, les joueurs s'évertuent à toucher le centre rouge. Adresse et précision exigées ! Josseline se place sur la ligne. Immobile, elle fixe la cible durant quelques secondes. Et plante ses javelots dans le vert et dans le blanc. « Pas mal », murmure un observateur. La quinquagénaire décroche les flèches du mur, tandis que son adversaire s'avance.

La compétition se déroule sans un mot : les joueurs se concentrent. Après dix jets, le verdict tombe : Francis l'emporte à un point près, il est sélectionné pour le tour suivant. Pour Josseline, la compétition s'arrête. « Ce n'est pas grave, je suis d'abord ici pour me détendre », se console la perdante.

Pendant que leurs collègues s'affrontent, les Abatteurs discutent dans la salle principale. Les enfants jouent au tennis de table. Le club n'est accessible qu'à partir de 14 ans.

Entraînements libres aux horaires d'ouverture du cercle Saint-Joseph : lundi, jeudi et samedi de 17h à 21h, vendredi de 18h à 21h, dimanche de 9h30 à 13h. Renseignements : 03 20 46 60 34.

(Archives, N.E., 15/11/2010).

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 19:56


Les associations n’ont pas toujours existé en tant que telles. C’est la loi du 1er juillet 1901 qui a créé leur statut. Cela ne signifie pas pour autant que nos concitoyens ne se rencontraient pas auparavant.


On trouve déjà des sociétés sous Napoléon III. A cette époque, c’était l’empereur lui-même qui donnait son agrément pour leur constitution.

 

A Halluin, par exemple, la plus ancienne de nos sociétés est probablement la société mutualiste « La Prévoyance », qui existe toujours aujourd’hui. Son acte de naissance porte la date du 11 février 1853 !

 

Son président d’alors était le maire d’Halluin, M. Pierre Demeestere-Delannoy, et le secrétaire n’était autre que le secrétaire général de la Mairie, M. Charles Porchet.

 

Cette association est une des premières mutuelles à voir le jour. A l’origine, la cotisation était de 0,50 francs pour le sociétaire. En contrepartie « La Prévoyance » accordait les soins médicaux et pharmaceutiques, ainsi qu’une indemnité de 5 francs par semaine.

Quand on sait qu’un tisserand touchait à l’époque entre 1,5O F et 2 F pour 16 à 18 heures de travail, on se rend compte de l’importance de cette mutuelle pour le budget familial.

 

Mais ce fonctionnement a amené progressivement ses structures à des situations financières déficitaires. C’est pourquoi le gouvernement les a réglementées à la fin du siècle dernier.

 Ce qui parait fantastique, c’est que malgré toutes les évolutions réglementaires et l’apparition de quantité de mutuelles, « La Prévoyance » est toujours là, tient ses permanences à l’Epi, rue de Lille, et se porte plutôt bien.

 

L’esprit d’origine est resté le même. La mutuelle a toujours pour objectif d’offrir une service aux personnes, sans gagner d’argent ! Par exemple, les cotisations ne sont pas calculées en fonction de l’âge, comme c’est devenu la règle au fil des années, et la gestion de l’association est assurée par des bénévoles.

 

La mutuelle compte plusieurs centaines d’adhérents répartis dans toute la France, puisque beaucoup d’halluinois ayant déménagé ont néanmoins gardé toute leur confiance dans leur « vieille » mutuelle…

 

Aussi, il existe d’autres ancêtres aux associations d’aujourd’hui, ce sont les premiers syndicats qui se sont mis en place à Halluin, suite à l’expansion industrielle de la fin du siècle dernier : ainsi le syndicat du Textile créé en 1903, celui du bâtiment en 1904, celui du bois en 1905, et sans oublier la création de la boulangerie coopérative l’EPI en 1910, dont les bâtiments ont été, il y a une dizaine d’années, réhabilitées et constituent une des richesses du patrimoine halluinois.

 

L’apparition des syndicats a été très importante pour l’évolution de la ville. Non seulement parce que leur fonctionnement a souvent été un exemple pour les communes voisines, mais aussi parce que outre l’aspect revendicatif de l’action syndicale, ces structures jouaient un grand rôle dans l’animation de la cité.

 

La multiplicité des organisations politiques, syndicales ou laïques de l’époque a favorisé l’émergence d’une foule d’activités sportives, culturelles, avec souvent pour objectif principal le fait de se réunir pour faire la fête. Même si les rencontres de football entre deux clubs issus de mouvances différentes étaient quelquefois l’occasion de franches empoignades.

 

 Les confrontations, dans les années 1920-1930, entre Le Sport Ouvrier Halluinois et l’Olympique Sporting Halluinois, le deuxième club de foot de la ville, étaient passionnées voire violentes…

 

On peut considérer que les premières associations sont issues de trois courants principaux. Tout d’abord, les organismes paroissiaux qui depuis longtemps étaient déjà des lieux de rencontre et d’échanges. La deuxième « source » vient du monde du travail avec l’importance des syndicats. La troisième origine vient des partis politiques qui avaient eux aussi vocation à rassembler les citoyens en leur proposant des activités.

 

A ces trois principales origines de la vie associative, qui étaient tout de même plus ou moins partisanes, il convient d’en rajouter une quatrième, celle des sociétés qui se sont créées toutes seules par la volonté d’hommes et de femmes qui désiraient créer une activité, souvent d’ordre musicale.

 

La création des statuts associatifs de la loi de 1901 a d’ailleurs permis la multiplication de ces initiatives. La loi permettait enfin aux citoyens de s’affranchir des tutelles politiques, syndicales ou religieuses.

 

A ce jour, la ville d’Halluin compte près de 250 associations !

 

 

 (Archives D.D., Presse) 

Partager cet article
Repost0
7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 20:25


 

En 1997, l’ancienne salle paroissiale Notre Dame des Fièvres était entièrement rénovée par la ville, pour servir de restaurant scolaire (où l’on pratique désormais la formule du self-service), et doter le Colbras d’une salle supplémentaire accessible à la population halluinoise.

 

Il y a dix ans, ce nouvel équipement municipal était baptisé salle « Pierre Declercq » en hommage à cet halluinois assassiné pour être allé jusqu’au bout de son idéal.

 

Lors de l’inauguration, Mme Declercq a rappelé les moments forts de la vie de son époux : son engagement pour l’indépendance de la Nouvelle Calédonie, la création d’un syndicat qui a obtenu la reconnaissance égale de tous les enseignants quelle que soit la couleur de leur peau, évoqué son combat pour une justice équitable envers tous les hommes :

 

« Il a été assassiné en 1981 mais sa disparition n’a pas détruit l’idéal qui était enraciné au cœur de la population » a indiqué Mme Declercq, tout en remerciant la ville pour l’hommage rendu à son mari.

 

Moi-même (Daniel D.), je me souviens, tout jeune, l’avoir eu comme moniteur lors des colonies de vacances organisées par la paroisse. Mais vraiment, qui était Pierre Declercq ?

 

Né le 30 mai 1938 à Halluin, Pierrot était ce petit garçon qui traversait quatre fois par jour la ville depuis le quartier de la Rouge-Porte jusqu’à l’école du Sacré-Cœur, cet adolescent qui prenait le bus pour se rendre à l’EIC de Tourcoing.

 

Parallèlement, il fréquentait le patronage et les Cœurs Vaillants, les colonies de vacances, comme colon puis comme moniteur, les Scouts et les camps de jeunes travailleurs. Il a entrepris ensuite des études secondaires et a obtenu une licence en sciences.

 

L’halluinois Pierre Declercq découvre pour la première fois en 1965 par le biais de la coopération la Nouvelle Calédonie.

 

Il épouse à Nouméa le 11 décembre 1968 Marguerite Marie Delemotte. De retour en France, il achève ses études en sciences économiques puis devient enseignant au collège du Sacré-Cœur de Tourcoing en 66/67.

 

Au terme de cette dernière année scolaire, il retourne à Nouméa vers cette terre et ce peuple qui le fascinent. Avec son épouse, également enseignante, il fonde le syndicat laïc des professeurs de l’enseignement catholique au collège de Nouméa. Il prend par la suite la direction de l’établissement Blaise Pascal où il désigne comme collaborateur un autochtone.

 

Un acte de vaillance qui ne plait guère aux parents d’élèves ! Il démissionne, écoeuré par tant de discrimination.

 

Ses contacts permanents avec les jeunes le conduiront au syndicalisme et à la politique. Là-bas, le luxe creuse le lit de la misère et le fossé qui sépare les pauvres des nantis ne cesse d’accroître les inégalités.

 

Son engagement politique découle de ces constats. En 1977, il est élu à l’Assemblée territoriale. Il devient alors secrétaire général de l’Union calédonienne, et leader du Front indépendantiste. Les membres du Front étaient regroupés depuis 1979 au sein du Front indépendantiste Kanak.

 

Pierre Declercq luttait contre le colonialisme. C’est lui qui intervenait auprès du gouvernement français pour mettre en forme l’indépendance. Il avait déjà rédigé un premier projet en 1979, et avait rencontré le Président de la République François Mitterrand en Juillet 1981

 

Depuis longtemps il se sait menacé. D’ailleurs, l’hebdomadaire « Corail » du 23 juillet 1981 écrit : « En ce qui concerne les colons armés, une seule remarque : alors qu’ils sont si nombreux et si prompts sur la gâchette, comment se fait-il que Declercq soit encore en vie ? ».

 

Cinquante-huit jours plus tard, le 19 septembre 1981, il est assassiné dans sa maison de Mont-Doré, atteint par plusieurs balles.

 

Toute la famille se rend en Nouvelle-Calédonie afin d’assister aux funérailles, le jeudi 24 septembre. Pierre Declercq tenait en effet absolument à être enterré là-bas et les Canaques ne comprendraient pas que sa dépouille mortelle quitte sa terre d’adoption.

 

Si à l’époque de nombreux témoignages ont condamné cet acte de violence inacceptable, aujourd’hui encore Pierre Declercq reste gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont côtoyé.

 

Le Président de la République François Mitterrand, lors de sa première conférence de presse, rendait hommage à Pierre Declercq.

 

Il laisse le souvenir d’un homme profondément humaniste, un chrétien passionné qui est allé jusqu’au bout de ses convictions, jusqu’au sacrifice de sa vie.

 

 

(Archives et Synthèse, D.D., Presse).
 

Partager cet article
Repost0
4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 17:26

 

Ordonné prêtre depuis peu, à 34 ans, Joseph Ledoux s’embarquait pour l’Océanie. C’était en 1936. Il devait y rester une vingtaine d’années…

 

Il aurait bien voulu y retourner encore, dans ces îles paradisiaques des antipodes, après avoir été rapatrié pour cause de maladie en 1956. Des îles comme la plupart d’entre nous n’en verront que sur des cartes postales, avec cocotiers, lagons transparents et colliers de fleurs tressées.

 

Des îles dangereuses, aussi. Avec des requins, des sorciers, et des Japonais vindicatifs. L’aventure d’une jeune prêtre halluinois, à l’autre bout du monde, qui durant vingt années a prêché en faveur de la foi catholique. Profession : missionnaire, tout simplement.

 

C’est par où, les îles Gilbert ? Tout simple : vous descendez tout droit vers le sud, jusqu’à la Méditerranée. Là, plouf, vous traversez. Ensuite, direction le sud de l’Afrique, en commençant à se méfier du côté du Mozambique (il va falloir prendre à gauche). Quand Madagascar se profile à l’horizon, on se jette de nouveau à l’eau, cap à l’est. Et juste avant la Malaisie, attention à ne pas les dépasser, il y a les îles Gilbert, qui barbottent à quelques quatre cents miles marins des Fidji.

 

 

La force de la vocation

 

  Ce périple hors du commun, un jeune prêtre l’a parcouru, l’année de ses trente-quatre ans, quelque temps après avoir été ordonné prêtre. C’était en 1936 et il n’y avait pas d’autre moyen de transport que le bateau qui mettait plusieurs mois pour arriver à destination.

 

« La vocation ». Pas d’autre nom pour décrire cette force qui a poussé ce jeune Halluinois né en 1902 à devenir missionnaire. Une vocation appuyée sur la foi.

 

« J’ai toujours voulu être prêtre. Après des études commencées chez les Maristes et terminées chez les Assomptionnistes, l’abbé Rémi, d’Halluin, qui savait que je cherchais à devenir missionnaire, m’a parlé des frères du Sacré-Cœur, implantés à Louvain et Issoudun. Mais, avant de m’embarquer pour aller à la découverte des îles de l’Océanie, j’ai fait mon noviciat à Marseille, une année de philosophie à Strasbroug, quatre à Fribourg, en Suisse. J’ai apprid le latin, le grec et l’hébreu ».

 

Puis est venu le jour du grand départ pour les antipodes. Un voyage de plusieurs semaines en bateau. Puis le jeune prêtre parcourt la Papouasie (Nouvelle-Guinée) et l’Australie, avant de venir s’échouer à Topi Téou Heia, un petit bout d’île perdu dans l’Océan Indien.

 

 

Empoisonné


« Des îles, en fait, il y en avait des centaines comme la mienne. Avec, éparpillées au petit bonheur la chance, une vingtaine de missionnaires français, qui avaient à leur charge près de 40.000 âmes ».


Les rapports des missionnaires et des habitants de ces îles sont bons. « Ils n’avaient rien d’effrayant. Par contre, sur le plan spirituel, zéro pointé : un peuple animiste, qui voyait l’intervention de l’âme partout, au point d’en attribuer une aux objets et aux végétaux ».

 

Dès son installation, dans une hutte semblable à celle des habitants de l’île, le père Ledoux est mal vu des Anglais, protestants et qui n’ont aucune envie de lui faciliter la tâche.

 

Sa maison est installée au milieu de Topi Téou Héia, à un endroit que les autochtones craignent. Certains prétendent que des esprits malins en seraient les maitres.  Rapidement, le prêtre est lui-même considéré comme un sorcier. D’autant plus qu’ayant appris la radiesthésie en Europe, il est capable de « soigner certaines maladies ». Une situation qui déplaît aux « véritables » sorciers du coin. A tel point que ces derniers essaieront par deux fois de l’empoisonner, avec une drogue violente tirée du foie d’un poisson.

 

« Il n’y avait personne pour me soigner. Pas de médecins, pas de médicaments. Je me suis accroché et j’ai réussi à m’en sortir ».

 

 

Aux prises avec les Japonais

Nouvelle épreuve, nouveau flirt avec la mort, dans les années 42-43. La guerre mondiale fait irruption dans ces contrées coupées de tout. Les Japonais se rendent maîtres des îles.

 

 

« Ils donnaient la chasse à tout ce qui avait la peau blanche. Les deux missionnaires qui vivaient sur des îles proches de la mienne ont eu la tête tranchée. J’ai dû fuir par la mer, et me cacher près d’une barrière de corail. J’avais le choix entre les Japonais et les requins. J’ai choisi les requins ». Joseph Ledoux rigole franchement :

 

« Des requins, j’en ai mangé beaucoup en vingt ans. La nourriture des habitants de cette région était constituée de poisson et de noix de coco. Menu unique, trois fois par jour, tous les jours de la semaine. Il a bien fallu que l’estomac s’y fasse ».

 

En 1956, Joseph Ledoux tombe gravement malade. C’est la fin de l’épopée. Sa congrégation lui confie de nouvelles missions plus sédentaires, qu’il accepte. La direction d’un hôpital psychiatrique dans le Cher. Celle des orphelinats de Chateauroux.

 

Enfin, en 1989, le vieil homme a trouvé une place à la maison de retraite d’Halluin.

 

Une ville qu’il avait quittée, il y a tellement longtemps, pour ces contrées extraordinaires de l’Océan Indien. Et quand il s’y replongeait, en pensée, ses yeux couleur lagon devenaient rêveurs.

 

Le Père Joseph Ledoux est décédé le 16 Mai 1994.

 

 

(Archives D.D., Presse).  
 

Partager cet article
Repost0
1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 18:07


Le Monument aux Morts érigé au Cimetière d’Halluin rappelle aussi le souvenir et les noms de « ses enfants » partis pour la campagne de Crimée (1854-1856) et d’Italie (1859).

 

Parmi eux, 18 soldats Halluinois ne devaient jamais revenir. Leurs noms sont gravés sur la pierre pour toujours.

 

 

Castelain Henri-Joseph

Dumont Louis-Désiré

Desmaitres Charles-Henri

Dumortier Adolphe-Auguste

Drouart Vital-Joseph

Dupont Léopold-Joseph

Graye Victor-Joseph

Lamblin Pierre-François

Leplat Henri-Joseph

Lemont David-Joseph

Lamblin Simon

Macelles Jean-Baptiste

Millescamps Auguste-François

Pollet Jean-François Joseph

Poblomme César Edouard-Joseph

Pétiaux Louis

Rousseau Charles-Louis

Vandierdonck Louis-Joseph

 

 

 

 Archives (Daniel Delafosse).  

Partager cet article
Repost0
1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 17:50


La campagne de Crimée

(1854-1856)

 

La guerre de Crimée est la conséquence de la volonté de Napoléon III de diviser la coalition née de l’Europe du Congrès de Vienne (1815). Elle résulte de l’affaiblissement continuel de la Turquie, « l’homme malade de l’Europe », dans la première moitié du XIX° siècle et des ambitions du tsar Nicolas 1er. Ce dernier rêve de démanteler l’Empire Ottoman afin de s’assurer un protectorat sur les peuples slaves des Balkans. Il espère également annexer Constantinople et les Détroits (Bosphore et Dardanelles) pour contrôler l’accès à la Méditerranée.

En 1853, Le tsar invoque le premier prétexte venu, la préférence donnée par le Sultan aux moines latins sur les moines orthodoxes pour la protection des lieux saints, pour adresser un ultimatum à l’Empire Ottoman. Le sultan refuse de se soumettre au protectorat russe. Nicolas 1er fait alors entrer ses troupes dans les provinces roumaines de l’Empire Ottoman (Moldavie et Valachie).

L’Angleterre, qui voyait dans les ambitions russes une menace sur la « routes des Indes », se décide à intervenir en faveur de la Turquie et entraîne sans difficulté la France dans le conflit. Selon les historiens Serge Berstein et Pierre Milza, « Napoléon III voit à l’entreprise un triple avantage : elle lui offre, à peu de frais estime-t-il, la gloire militaire dont le régime a besoin pour se consolider. Elle lui permet de briser l’isolement diplomatique qui a suivi la proclamation de l’empire (...). Elle constitue enfin un moyen d’amoindrir l’influence de l’une des puissances qui garantissent l’ordre restauré en 1815 ».

En Septembre 1854, les Alliés (France, Angleterre, Piémont-Sardaigne) débarquent un corps expéditionnaire franco-britannique (185 000 hommes) à Varna sur la mer Noire.

Le maréchal français Achille Leroy de Saint-Arnaud installe ses hommes devant Sébastopol. Commence alors l’interminable siège de la ville : Les alliés hivernent dans une région désertique, marécageuse et malsaine, battue par les vents et la neige. Les hommes, mal équipés, souffrent des rigueurs du froid et des fatigues des travaux de tranchée. De plus, le choléra (qui emporte Saint-Arnaud) le typhus et la dysenterie frappent les soldats sous-alimenté en raison des défaillance de l’intendance.

C’est l’hécatombe : Après un an de siège (Sébastopol se rend le 9 septembre 1855) on compte 20 000 hommes tués au combat ou morts de leurs blessures, 75 000 décès dans les hôpitaux et au cours des épidémies, 12 000 évacués en urgence...

La paix est signée à Paris le 30 mars 1856. Le tsar renonce à tous ses « privilèges » sur l’Empire Ottoman et sa flotte perd l’accès à la Méditerranée. Côté français, le traité de Paris couronne le triomphe de Napoléon III : il peut renouer avec la gloire impériale de son oncle ; La France vient de briser son isolement diplomatique et de redorer son prestige.

Mais à quel prix !

La campagne d'Italie
(1859)

 Le congrès de Paris, qui fit suite à la guerre de Crimée, contenait en germe l'intervention de la France en faveur de l'Italie pour libérer les provinces occupées par l'Autriche. Celle-ci prit l'initiative des opérations en avril 1859. Napoléon III dirigea personnellement les opérations bien qu'il n'ait jamais été préparé à ce rôle. L'élan des soldats suppléa à l'insuffisance du commandement.

Magenta et Solférino furent des batailles de rencontre, imprévues pour les deux adversaires ; les combats seront acharnés, les pertes élevées de part et d'autre et les succès dus en grande partie à la "furia francese". Après Solférino, attentifs aux conseils de modération de la Russie et aux menaces de la Prusse, Napoléon III proposa la paix à l'empereur d'Autriche François-Joseph. L'Autriche perdait la Lombardie ; Nice et la Savoie étaient rattachées à la France au grand déplaisir des nationalistes italiens qui refuseront pour la plupart leur soutien à la France en 1870.

1859
Guerre d'Italie, entreprise en coopération avec le Piémont pour sauvegarder l'indépendance de l'Italie menacée par l'Autriche. — Déclaration de guerre à l'Autriche (3 mai). — L'armée française entre en Italie, combats de Montebello (20 mai), de Palestro (31 mai), succès des Français. — Victoire de Magenta remportée par les Français (Mac-Mahon) sur les Autrichiens (4 juin). — Entrée des Français à Milan (8 juin). — Victoire des Français (Baraguey d'Illiers) à Solferino (24 juin). — Signature des préliminaires de paix à Villafranca (17 juillet). Ils sont suivis du traité de Zurich qui met fin à la guerre et attribue une partie de la Lombardie à Napoléon III qui l'abandonne à Victor-Emmanuel.

1860
Annexion à la ville de Paris de sa banlieue ; division de la Capitale en vingt arrondissements (ler janvier), — Traité de Turin, par lequel Victor-Emmanuel cède à la France la Savoie et le comté de Nice (qui formeront les départements de Savoie, Hte-Savoie, Alpes-Marit,).

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 17:37


Le Monument aux Morts érigé au Cimetière d’Halluin rappelle aussi le souvenir et les noms de ses « enfants » partis pour cette guerre franco-prussienne.

 

Parmi eux 14 soldats Halluinois ne devaient jamais revenir. Leurs noms sont pour toujours gravés sur la pierre.

 

 

Carette Auguste

Catteau Charles-Louis

Delattre Jules

Dhalluin Charles-Louis

Delattre Victor-Charles

Derveaux Auguste

Frenoy Désiré

Lagae Jean-Baptiste

Lemay Richard-Joseph

Leplat Henri-Joseph

Montagne Henri-Joseph

Macelles César-Joseph

Olivier Paul-Joseph

Vantomme Victor

 

 

 

(Archives Daniel Delafosse). 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 15:24


La guerre franco-prussienne de 1870-1871 est une guerre dont on parle peu. Elle a été supplantée par les deux guerres mondiales plus récentes et beaucoup plus meurtrières. De plus, la France a essayé d'effacer, d'oublier sa cuisante défaite. 

La guerre franco-prussienne de 1870-1871 est un conflit qui opposa la France et les états d'Allemagne sous la domination de la Prusse. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 fut une guerre courte (à peine six mois) qui se déroula de la mi-juillet 1870 jusqu'à la fin janvier 1871. toutes les batailles de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 eurent lieu en France sauf la première. 

La publication de la dépêche d'Ems par Bismarck déclenche la guerre franco-prussienne de 1870-1871. En France, le 15 juillet, les crédits pour la guerre franco-prussienne de 1870-1871 étaient accordés et la guerre déclarée quelques jours plus tard. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 peut être divisée en deux périodes : la Guerre Impériale et la Guerre Républicaine (ou de la Défense Nationale).

La période impériale de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 d'une durée d'un mois et demi environ vit la perte de l'Alsace, l'invasion de la Lorraine, et le siège de la ville de Metz. La désastreuse bataille de Sedan, tournant de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, amena la chute de l'empire et la proclamation de la République. Pendant cet épisode de La guerre franco-prussienne de 1870-1871, l'armée de Paris eut à subir le siège de la ville ainsi que son bombardement. Les armées de province essayèrent de dégager la capitale et de couper les lignes d'approvisionnement de l'armée allemande. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 prit fin avec la capitulation de Paris. le 28 janvier 1871. 

A la suite du traité de paix de Francfort, qui met fin à la guerre franco-prussienne de 1870-1871, signé le 10 mai 1871, la France perd l'Alsace (sans Belfort) et d'une partie de la Lorraine (avec Metz), intégrées à l'empire allemand en tant que "territoires d'empire". De plus, cinq milliards en francs or devaient être payés par la France, une armée d'occupation devant rester sur une partie du territoire jusqu'au versement complet de la somme. Après la guerre franco-prussienne de 1870-1871, Napoléon III s'exila en Grande-Bretagne où il rejoignit sa famille.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 07:44


Le 18 mars 1962 étaient signés les accords d’Evian, aboutissant à la fin des hostilités en Algérie par un cessez-le-feu décrété dès le lendemain le 19 mars à midi

 

Cette date marqua la fin d’une guerre qui fit autour de 25.000 morts du côté de l’armée française, et près de 250.000 blessés ; sans compter les pertes humaines du côté algérien qui se chiffrent entre 300.000 et 400.000. La fin du conflit qui durait depuis sept ans et demi.

 

Dimanche 2 mars 1997, les membres de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (la FNACA) et des représentants du Conseil municipal d’Halluin inauguraient un square dédié aux soldats morts pour la France en Afrique du Nord, square du « 19 mars 1962 ».

 

Parti de la place du Général de Gaulle, l’important cortège, parmi lequel bon nombre de porte-drapeaux de la FNACA se dirigea vers l’angle de la rue Gustave Desmettre et de la rue Gabriel Péri.

 

C’est à cet endroit qu’a été récemment apposée une plaque commémorative sur laquelle on peut lire « Square du 19 mars 1962 ».

 

Mais au-delà de cette simple plaque, tout un symbole. Celui du retour à la paix ; une date qui ne fait pourtant pas l’unanimité chez les anciens combattants.

 

En tête de la délégation de la FNACA, Pierre Duprat, président de la section halluinoise. Accompagné de Régis Vanhalst, premier adjoint, les deux hommes découvrirent, dans un geste solennel, la plaque commémorative, cachée par le drapeau tricolore.

 

Un moment de recueillement suivit la sonnerie aux morts de la Marseillaise prirent toute leur signification, et plus encore la minute de silence.

 

Puis le cortège se dirigea vers le monument aux Morts, où la délégation des Anciens Combattants déposa une gerbe en mémoire des soldats français tombés lors des diverses guerres.

 

Enfin, un dernier hommage fut rendu au square des Anciens Combattants d’Afrique du Nord dédié aux Halluinois morts là-bas : Roger D’helft, Gérard Desmet, Christian Lefebvre tué le 31 août 1958 alors qu’il n’était en Algérie que depuis 8 jours et Régis Verschae, Maréchal des Logis au 30e Régiment des Dragons, tombé le 22 janvier 1961, alors qu’il aurait dû être libéré dix jours plus tard.

 

 

Une étrange pacification

 

« Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, une explosion de violence s’étend sur tout le territoire algérien ». C’est par ce rappel historique que Pierre Duprat entama un long discours dans lequel il évoqua les terribles souffrances endurées par des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Il dénonça la nostalgie de certains envers un passé révolu qu’ils qualifient « d’opérations de police ». Pierre Duprat s’insurgea contre cette vision des évènements d’Algérie :

 

« Singulières opérations de maintien de l’ordre, qui ont nécessité en permanence, depuis 1956, la présence de 420.000 hommes… Etrange pacification, alors que de 1952 à 1962 l’on a engagé trois millions d’hommes ». Il n’hésita pas à dénoncer « ces différents gouvernements successifs qui se refusent à reconnaître cette date historique du 19 mars 1962. Date qui ne fait même pas l’unanimité parmi le monde combattant. Pourtant ce sont plus de 90 % de Françaises et de Français qui approuvèrent le cessez-le-feu  lors du référendum du 8 avril 1962.

 

L’inauguration de ce square était pour la FNACA « un devoir » : celui de « sensibiliser la jeunesse au problème de l’intolérance, du racisme et de la xénophobie qui n’engendrent que des catastrophes ». Il s’agissait également de se remémorer ce douloureux souvenir, et de ne pas le laisser tomber dans les oubliettes de l’histoire.

 

Pierre Duprat cita Saint-Exupéry : Un peuple qui oublie son histoire est condamné à la subir, perd de son identité ». « Un devoir de mémoire sacré ». dira Pierre Cadel, président départemental de la FNACA, ajoutant que le 18 mars 1962 était « Une victoire de la raison, de la paix sur la guerre ».

 

Quant à Régis Vanhalst premier adjoint de la ville d’Halluin, représentant le maire Alexandre Faidherbe, qui a lui-même vécu cette guerre au sein du neuvième RCP (régiment de parachutistes), il évoqua les « soi-disant opération de maintien de l’ordre, alors que les soldats français se heurtaient à de véritables régiments organisés », et désapprouva l’intervention française en Algérie «Ca n’a jamais été ma guerre, j’ai bien connu Régis Verschae… Je ne crois pas que c’était se guerre non plus ». Mais à cette époque, on parlait de faire son « devoir ».

 

 

Le 19 mars 1962, ou plus tard ?

 

C’est en 1963, au 4e Congrès national de la FNACA, qu’un grand blessé de la guerre d’Algérie proposa de commémorer chaque année le souvenir des camarades tombés en Afrique du Nord ainsi que celui des victimes civiles.

 

La date retenue fut celle du 19 mars 1962, devenue journée nationale du souvenir et du recueillement que les membres de la FNACA commémorent depuis 34 ans.

 

« 2513 municipalités ont déjà inauguré une rue, un square ou une place en souvenir de ce jour, Halluin est devenue la 2.514e » fut-il souligné. Pourtant cette date est loin de faire l’unanimité parmi le monde combattant.

 

En effet l’UNC-AFN considère que cette cessation des hostilités n’a pas été appliquée, et que trop de soldats sont tombés dans les rangs français après cette date. La carte des Anciens Combattants stipule que les hostilités ont réellement pris fin le 2 juillet 1962, et accorde même le titre de reconnaissance jusqu’au 1er Juillet 1964.

 

Depuis des décennies, aucun gouvernement, aucun chef de l’Etat n’a accepté de commémorer la date du 19 mars 1962, et la polémique est encore vive !

 

M. Régis Vanhalst en sa qualité d’ancien d’Algérie laissa parler son cœur dans un discours qu’il conclut en ces termes « Si j’ai été un peu long, veuillez m’excuser, mais j’ai laissé faire, à mon esprit de combattant, une petite envolée ». La sincérité de ses propos l’excusa amplement et il prévint pour finir : « Ne commettons pas l’erreur d’inculquer à nos jeunes une fausse histoire de la guerre d’Algérie, qui se résumerait en une histoire de date sur la fin des hostilités… mais sachons leur dire l’envie de ne pas accepter l’inacceptable ! ».

 

Du 19 mars 1962 au 1er juillet 1962, ces deux jours ont pour chacun une signification. Au-delà de cette polémique, tous les anciens combattants d’Algérie se souviennent, et la commémoration des soldats tombés en Algérie, quelle que soit sa date, a toujours la même signification : rendre hommage et transmettre aux jeunes générations le passé historique et les renseignements que l’on peut tirer.

 

 

Fin mars 1997, lors de la journée commémorative pour les anciens combattants d’Algérie, M. Didier Duprat rappela l’évènement que fut l’inauguration récente du square du 19 mars 1962 et remercia le maire Alexandre Faidherbe pour les efforts déployés qui permirent cette implantation :

 

« Nous savons que vous vous êtes beaucoup impliqué, malgré quelques peaux de bananes déposées ça et là par ceux à qui le 19 mars donne des boutons. Tant que nos forces le permettront, nous irons le 19 mars de chaque année, et pas un autre jour, rendre hommage à 30.000 camarades tués pour la plupart à l’âge de 20 ans, ainsi qu’à toutes les victimes civiles d’une guerre qui n’osait et n’ose toujours pas dire son nom ».

 

Alexandre Faidherbe, maire rappela que la décision d’implantation du square relevait d’une décision du conseil municipal « dans sa majorité mais, hélas, pas à l’unanimité. Et cela alors qu’outre la tolérance qui aurait du guider l’appréciation de chacun, la date du 19 mars 1962 restera celle d’un acte politique essentiel ».

 

Il souligna encore que l’Algérie n’était pas une colonie comme les autres mais un territoire qui a subi 130 années de présence donc « Une terre qui n’était pas fondamentalement française, n’en déplaise à ceux qui ont la prétention d’affirmer le contraire ». Et de rappeler que, lors de la signature du cessez-le-feu, beaucoup ont senti un soulagement profond.

 

On procéda ensuite à la remise de la croix du combattant à Claude Crombez, Pierre Jenart, Derradji Souiki et Raymond Debaecker ; la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Algérie à Georges Grignon, Jacques Mornie, Roland Crype, Jean-Claude Thomas et Roland Vandevyver.

 

M. Pierre Duprat remit la médaille d’argent de la FNACA à Alexandre Faidherbe et à Francis Poulain. La médaille de bronze fut remise à Pierre Duprat, président, et à André Mestdagh, vice-président, par M. Mornie. M. Quertigniez reçut la médaille d’honneur des porte-drapeau.

 

(Archives D.D., Presse). 

  

Le Décès de Pierre Duprat

Fondateur du Comité Halluinois de la FNACA.

 

Né à Tourcoing (Nord) le 3 décembre 1932, M. Pierre Duprat, ancien combattant d’Algérie et Fondateur du Comité Halluinois de la FNACA, est décédé le 22 mars 2009 à Tourcoing, dans sa 77ème année.

 

Pierre Duprat était aussi membre vétéran du Parti communiste français, membre de l’Association des Amis de la résistance, de l’ARAC, du Syndicat CGT des retraités d’Halluin, du Secours populaire français. Il était Diplômé et Insigne d’honneur de la FNACA, médaillé de la CGT et des retraités de la CGT.

 

M. Pierre Duprat avait reçu la Médaille d’Or de la Ville d’Halluin.

 

Ses funérailles se sont déroulées le jeudi 26 mars 2009 au cimetière d’Halluin.   


 
  

Incident lors de la cérémonie de 2010


La cérémonie commémorative du 19 mars 1962, ... devait pour Régis Holvoet, président de la FNACA, revêtir une certaine solennité. Et ceci en réponse aux pressions que subissait à l'échelon national l'association sur la date des commémorations de la fin du conflit algérien.


Que ce soit devant le Square du 19 mars 1962, rue Gustave Desmettre où devant le monument aux morts de la rue de Lille, cette commémoration avait été digne. Les élus, les anciens combattants, la FNACA, les représentants de l'ARAC, les élus du CMEJ ne pouvaient que se féliciter du bon déroulement de la manifestation. Il a fallu qu'une personne lors de la remise de sa médaille de reconnaissance de la Nation tienne des propos antimilitaristes jugés déplacés.


À peine décoré par M. Deroo maire, ce rapatrié sanitaire s'est accaparé le micro en déversant un flot confus vis-à-vis de l'armée française et ce devant les élus et surtout devant des jeunes élus du CMEJ.


Contacté par téléphone samedi matin Régis Holvoet a commenté et confirmé son embarras. Pour les deux autres récipiendaires point de critique, mais de la fierté de recevoir cette reconnaissance, qu'ils en soient félicités.


M. Henry Salinge était venu avec ses enfants et petits-enfants recevoir la médaille de reconnaissance de la Nation et M. Hasni Belbachn médaille commémorative du maintient de l'ordre, agrafe Algérie.


(Archives, VdN, 21/3/2010).
 

 

Partager cet article
Repost0

Texte Libre

Depuis février 2007, ce site vous est offert gracieusement, il est le fruit d'un travail bénévole important de recherches, de rédaction et mise en page.

Alors n'hésitez-pas à laisser un message (cliquez sur ajouter un commentaire à la fin de chaque article), ou sur le Livre d'Or afin que je puisse connaître vos impressions sur les articles consultés et votre intérêt pour l'histoire locale ; ou si vous désirez apporter des rectifications, des précisions ou informations complémentaires.

Je souhaite à chacune et chacun d'entre vous, une excellente plongée dans le passé halluinois.

Vous pouvez me contacter aussi à l'adresse suivante :
daniel.delafosse@wanadoo.fr

 

Depuis plus de 4 ans, 1000 articles (+ Compléments d'informations) ont été présentés sur ce blog...

 

A compter du 4 Juillet 2011, ce lien ne sera plus consacré à la parution d'écrits et aux mises à jour.

 

Désormais, vous trouverez uniquement la publication de photos (archives personnelles), anciennes ou récentes, relatives à Halluin (Vos commentaires sont toujours les bienvenus !).

 

Vous pouvez continuer à me lire sur le site :   http://alarecherchedupasse-halluin.net/  

 

Merci à vous.  

  

Texte Libre


Afin de faciliter votre quête et pour plus de rapidité, utilisez les mots essentiels de votre demande
 dans le module "Recherche" ci-dessus...

Réponse à certaines interrogations…

 

Permettez-moi de préciser que ce blog est la réalisation d’un travail d’archives personnelles ou provenant d’articles publiés dans la presse (La Voix du Nord, Nord Eclair, La Vie Chez Nous etc...), revues et livres divers.

 

Créé à mon initiative, il était normal que ce blog contienne principalement les archives familiales, mais de suite, ne voulant pas me cantonner à cela, j’ai décidé de l’ouvrir à tous les thèmes qui étaient rattachés au passé halluinois et à son histoire.

 

Au fur et à mesure de son installation, j’ai intégré également des informations présentes, liées à la vie halluinoise en priorité ou d'ordre général, susceptibles d’intéresser le plus grand nombre de lecteurs ; en essayant d’être au plus près des évènements et en effectuant, si nécessaire, des mises à jour sur des documents déjà publiés.

 

En ce qui concerne l’Histoire d’Halluin, chacun comprendra que la parution d'un article n'est faisable uniquement pour des documents en ma possession… Mon seul but est d’informer le mieux possible en abordant tous les sujets sans aucune restriction !

 

Ce blog n’ayant aucun caractère officiel, j’invite simplement les personnes qui possèdent des documents sur l’histoire locale, d’ouvrir leur propre blog ou site… Et je serais ravi bien entendu de le consulter.

 

 Aussi, le mien est rédigé dans la mesure de mes possibilités de temps mais aussi d’envie…, et l’espoir, pour ma part, que ce véritable travail reste uniquement le plaisir de faire partager une passion !

 

Merci à vous.  (2008)   

Liens Sites Halluinois
  :
 
  
   
                 

Site officiel de la Ville d'Halluin 59250 :  ville-halluin.fr

"A la recherche du Passé d'Halluin
" (Photos) :
alarecherchedupasse-halluin.net/

 

brandodean.over-blog.org/article-la-politique-halluinoise-et-les-sites-et-blogs-sur-internet-50337926.html

 

Paroisse Notre-Dame de la Lys Halluin : nordnet.fr/ndlys
Les Amis de l"Orgue Halluin : orgue-halluin.123.fr

Propriété "Le Manoir aux loups" Mont d'Halluin : parcmanoirauxloups.com
Le Syndicat d'Initiative d'Halluin : .tourisme-halluin.fr

Ecole de Musique Halluin : ville-halluin.fr/culture.
La Lyre Halluinoiselyre-halluinoise.com

 

M.J.C.  M.P.T. Halluin : mjchalluin.free.fr
Canalblog : villehalluin.canalblog.com/archives

Cercle Généalogique Halluin Lys
:
perso.wanadoo.fr/genealys.halluin
Cinélys Halluin : cinelyshalluin.asso-web.com

 

Tennis Club Halluin : tennisclub.halluin.free.fr
Volley Club Michelet Halluin : volleyclubmichelethalluin.com
Vélo Club Halluin : levcuh.canalblog.com
Club de Musculation Halluin : halluinmusculation.com
Athlétisme Halluin : ahvl.com.fr
Judo - Ju-Jitsu : judohalluin.keogratuit.com
Triathlon Halluin  halluintriathlon.over-blog.fr

Badminton - Halluin http://www.asb.asso.fr

Livre D'or

Texte Libre

Musiques de Films :

deezer.com/fr/music/ennio-morricone 

deezer.com/fr/music/john-williams

deezer.com/fr/music/john-barry

deezer.com/fr/music/maurice-jarre

deezer.com/fr/music/vangelis

deezer.com/fr/music/georges-delerue

deezer.com/fr/music/michel-legrand

deezer.com/fr/music/eric-serra

deezer.com/fr/music/gabriel-yared


Musiques Groupes et Interprètes Divers :

deezer.com/fr/music/los-calchakis

deezer.com/fr/music/harvest-neil-young

deezer.com/fr/music/pink-floyd

deezer.com/fr/music/simon-and-garfunkel

deezer.com/fr/music/the-animals

deezer.com/fr/music/supertramp

deezer.com/fr/music/talk-talk

deezer.com/fr/music/jean-michel-jarre

deezer.com/fr/music/cat-stevens

deezer.com/fr/music/alan-stivell

deezer.com/fr/music/maxime-le-forestier

deezer.com/fr/music/graeme-allwright

deezer.com/fr/music/neil-diamond

deezer.com/fr/music/michel-jonasz

deezer.com/fr/music/léo-ferré

deezer.com/fr/music/james-blunt

deezer.com/fr/music/hugues-aufray

.deezer.com/fr/music/jean-ferrat

deezer.com/fr/music/dick-rivers

deezer.com/fr/music/marie-laforêt

deezer.com/fr/music/alain-chamfort

deezer.com/fr/music/the-cranberries

deezer.com/fr/music/richard-anthony

deezer.com/fr/music/david-bowie

deezer.com/fr/music/the-who

deezer.com/fr/music/queen

  

deezer.com/fr/music/david-guetta

 

deezer.com/fr/music/gipsy-kings

deezer.com/fr/music/les-négresses-vertes

deezer.com/fr/music/cali

deezer.com/fr/music/anaïs

deezer.com/fr/music/olivia-ruiz

deezer.com/fr/music/manu-chao

deezer.com/fr/music/bryan-adams

deezer.com/fr/music/chris-isaak

deezer.com/fr/music/bryan-ferry

 
Revues - Opérettes - Comédies Musicales :

deezer.com/fr/music/mistinguett

deezer.com/fr/music/marlene-dietrich

deezer.com/fr/music/josephine-baker

deezer.com/fr/music/line-renaud

deezer.com/fr/music/annie-cordy

deezer.com/fr/music/zizi-jeanmaire

deezer.com/fr/music/grace-jones

deezer.com/fr/music/amanda-lear

deezer.com/fr/music/maurice-chevalier

deezer.com/fr/music/jean-gabin

deezer.com/fr/music/fernandel

deezer.com/fr/music/bourvil

deezer.com/fr/music/yves-montand

deezer.com/fr/music/tino-rossi

deezer.com/fr/music/luis-mariano

deezer.com/fr/music/dario-moreno

deezer.com/fr/music/andré-dassary

deezer.com/fr/music/joselito

deezer.com/fr/music/comédies-musicales