Pierre Danset est né le 8 août 1886 à Halluin, petite ville du Nord, près de la frontière belge, d'un père tisserand et d'une mère épicière.

Trois vocations religieuses sortent de ce foyer: une Oblate, Sœur Marie-Hilaire, et deux Assomptionnistes: le P. Jean de Dieu (1878-1967) et notre Pierre, futur P. Aubert.

Pierre fait ses études primaires chez les Maristes, puis entre en apprentissage comme ouvrier fabricant de chaises. Le 25 juillet 1902, il rencontre le P. Picard à Louvain et après trois ans de maturation, il réalise son projet de vie religieuse et sacerdotale. En septembre 1905 il peut entrer à la maison de vocations tardives de Sart-les-Moines (1905-1908).

Le 28 août 1908 avec 22 compagnons il reçoit l'habit à Gempe et fait son noviciat sous la direction du P. Vidai et sous le nom de Frère Aubert. Il prononce ses vœux perpétuels le 28 août 1910. Envoyé à l'alumnat de Vinovo (Piémont) notre jeune débutant se laisse guider par le savant Père Henry Couillaux (1910-1912).

En septembre 1912 le Frère Aubert est convoqué à Louvain pour les études de philosophie. Elles s'achèvent quand commence la guerre. Mobilisé mais réformé, le Frère Aubert peut entreprendre ses études de théologie (1914-1917).

Il est ordonné prêtre le 20 mai 1917 par Mgr Legraive, coadjuteur du cardinal Mercier. En septembre 1917, le P. Aubert gagne Zepperen dans le Limbourg belge, il y reste quatre ans comme professeur (1917-1921). En 1921, il est nommé Directeur du petit alumnat que l'orphelinat du P. Halluin héberge à Arras dans les locaux de la chapelle Saint-Antoine, en attendant la reconstruction de l'alumnat du Bizet bombardé pendant la grande guerre 1914-1918.

 En août 1922, le P. Aubert est chargé du patronage inter-paroissial du Sacré-Cœur à Montpellier, installé encore 14 rue Bonnard. En 1924, on a besoin de lui comme préfet de révision au collège de Nîmes (Gard): il garde ce poste pendant 12 ans (1924-1935). Le collège est toujours réfugié à l'étroit, avenue de la République, dans un ancien pensionnat de filles autrefois tenu par les Sœurs Maristes. On entreprend en 1930 la construction d'un nouveau collège route d'Arles, inauguré le 23 novembre 1930. Le P. Aubert accepte en plus l' aumônerie des Sœurs de la Charité de Besançon à Nîmes.

Un long vicariat à Montpellier.

Le P. Régis Serine, curé-fondateur de la paroisse de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, demande le P. Aubert comme vicaire (1935-1963) pour prendre en main le catéchisme, la liturgie, le service des enfants de chœur et les diverses manifestations religieuses liées à l'activité d'une paroisse en plein essor.

 L'église est bénite en 1942, le clocher en 1949. Aimant les jeunes, le P. Aubert participe aux activités des scouts: jeux, colonies, sorties, films. Bricoleur, il entretient le manoir d'Enroches, près de Chanac, qui sert de cadre aux colonies. Econome de la maison, il est toujours prêt à tous les dépannages, gestionnaire rigoureux et confrère serviable pour son entourage.

 En 1962, il a la douleur d'enterrer son curé, le P. Régis, la peine d'assurer l'intérim et la joie d'accueillir le nouveau responsable, le P. Hooghe. En 1964, il lui est accordé un peu de repos à Clairmarais (1964-1968). Il assure le service du supériorat de cette petite communauté réduite à 4 membres, partagée entre le service de la procure et la responsabilité de la paroisse. Il apporte son concours pastoral pour la desserte de Schonbrouck et ses talents de bricoleur sont souvent nécessaires dans cette maison vétuste.

Il célèbre le 8 juin 1967 son jubilé d'or de sacerdoce. Chanac, dernière demeure.

En juillet 1968, le P. Aubert qui a 82 ans, prend une retraite bien méritée à Chanac. Il souffre surtout d'arthrose au genou droit, mais il continue à faire bénéficier sa nouvelle maison de ses talents. Il aime également être préchantre, sa voix vigoureuse n'a rien perdu de son intensité avec les années et il compose pour les petits événements de la vie chansons et vers, suivant une métrique qui lui est propre, mais toujours inspiré par la gaieté, la délicatesse de sentiments et un peu de verve comique. Il aime se déguiser, tambouriner les avis comme un garde- champêtre, mais en tout se montrer religieux fervent, cultivé et priant.

 Le Père Aubert est hospitalisé à Montpellier en mai 1977 pour ennuis gastriques et pulmonaires et en octobre de la même année à Mende. Cloué au lit, il perd le goût de vivre et ne s'alimente guère.

Il meurt le dimanche 5 février 1978, à 92 ans. Le P. Bernard Hamelin propose son inhumation à Montpellier, le jeudi 9 février, en raison des longues années de service de ce religieux dans cette ville. Le P. Aubert Danset est ainsi inhumé dans le caveau assomptionniste du cimetière Saint-Lazare de Montpellier.

Bibliographie et documentation : Documents Assomption, Nécrologe (I) 1975-1980, p. 55. Le P. Manuel Vandepitte a consacré à la mémoire du P. Aubert Danset un supplément de 4 pages (I-IV) en 1978 pour leur publication dans Paris-Assomption. Les ACR ont conservé quelques correspondances du P. Aubert Danset (1911-1967). Le P. Aubert a écrit de nombreux articles dans la revue de Montpellier « La Semeuse de roses ». Notices Biographiques

(Archives : La biographie des religieux assomptionnistes défunts).


L I E N S  :   L'Abbé Alphonse-Marie Coulon, le curé batisseur de la paroisse du Mont.

Trois abbés ou trois destinées. Michel Beddelem, Albert Decourtray, Joseph Blomme.

La Libération d'Halluin - Septembre 1944 (14) Le récit de l'Abbé Cornil.

Le Père Joseph Ledoux missionnaire halluinois chez les Papous.

Le père de famille halluinois Jacques Masil devenu prêtre...

L'abbé Michel Cornil ancien vicaire général et archidiacre de Roubaix-Tourcoing.

L'abbé Bernard Chevaucherie ancien vicaire d'Halluin est décédé.

Le décès de L'Abbé Serge Verscheure ancien vicaire d'Halluin.

La disparition de l'Abbé Paul Parent... ou toute une vie de prêtrise.

L'Abbé Robert Héquette ancien Doyen d'Halluin est décédé.

Ce samedi 28 Février 2009, l’assemblée générale était marquée par une décision de taille, la démission de la présidente, Yvette Vanderbeke. C’est une page historique qui se tourne après 52 ans passés au club.

A l’âge de 82 ans, cette décision est sans appel pour Yvette. Elle s’est résolue à mettre un terme à son mandat suite à un litige sérieux qui s’est déroulé au cours d’un concours au mois de mai 2008.

Après lecture du rapport moral, du bilan financier et du bilan d'activité, Yvette a évoqué la bonne marche du club au niveau des différents concours, malgré la perte de deux champions. Elle a ensuite présenté sa démission avec ces paroles :

 «  Cet été, un événement consternant qui s'est déroulé en plein concours, humiliant pour moi, m'a fait réfléchir. J'ai tenu à conserver mon poste jusqu'à ce jour, je reste parmi vous comme membre, je conserve une seule chose, mon amour pour tous vos chiens. »

 C'est en suivant son père dans le monde canin et en épaulant son époux qu'Yvette Vanderbeke en est venue à consacrer une grande partie de son temps au club.

Elle est aujourd'hui le seul membre de l'équipe fondatrice, en 1952. Elle a eu l'honneur de voir le terrain de dressage de l'association porter son nom et celui de son époux. Dévouée, ne mâchant pas ses mots, Yvette est entière, comme toutes les personnes passionnées.

Pour Jean-Luc Deroo, justement, « Yvette est quelqu'un de passionné. C'est une bonne chose pour la ville qu'elle ait été à la tête du club depuis si longtemps. Elle assure encore un grand rôle à l'échelon régional. Je sais, ajoute le maire, qu'elle va passer le flambeau à une bonne équipe ».

Petit regard en arrière

Le club cynophile Les Vengeurs est l’une des plus anciennes associations de la commune. Elle a été déclarée en préfecture le 3 septembre 1952. Le père d’Yvette, Alphonse Trachez en était le président. Elle tenait le secrétariat et son mari Jules, faisait office d’homme d’attaque.

Au fil des années l’association a su se forger une excellente réputation dans l’éducation canine. Aujourd’hui le club compte plus d’une centaine de membres, chiffre en augmentation, dont 20 compétiteurs.

Il dispose d’un bel espace bien aménagé dans le complexe Bambuck où plusieurs disciplines sont proposées : La section ring, la section obéissance, l’agility, et pour les chiens de particuliers.

Le nouveau bureau est composé de la présidente d’honneur, Yvette Vanderbeke ; président, Pascal Raes ; secrétaire, Albert Gotto, trésorier, Arnaud Bouche.

Premier concours de Ring

En ce début d’année 2009, grâce à une commission dynamique et soudée, avec la participation de nombreux bénévoles, le premier concours de Ring organisé par le club cynophile Les Vengeurs d'Halluin a rencontré un grand succès.

Les compétitions ont commencé au niveau du club, par le certificat de sociabilité et d'aptitude à l'utilisation. « Sur 5 chiens, 4 ont obtenu la note Excellent et 1 Très bon », souligne le nouveau président Pascal Raes. Pour le brevet le seul chien présent a obtenu la note Excellent.

Le concours de Ring a rassemblé 14 chiens, venant de Louvroil, Tourcoing, St Aubert, Comines, et Halluin, Les locaux ont présenté 3 chiens, Balcko, d'Hélène Castelain, Black de Philippe Buysene en catégorie 1 et Asty de Charlotte Delrue en catégorie 2.

Le juge Gérard Dutertre de Maubeuge, après les différentes activités, sauts, attaques, refus d'appâts... a attribué aux représentants halluinois de très belles notes.

« Notre club est reconnu au niveau régional, car pour les cours Activités particuliers, de nombreux vétérinaires nous recommandent », précise le président.

Les cours particuliers ont lieu le samedi de 14h30 à 16h et le dimanche de 9h30 à 11h ceux du Ring lundi et jeudi de 17h à 21h30 et dimanche de 11h à 21h L'obéissance a lieu mardi et vendredi de 18h à 20h et l'agility mercredi de 18h à 20h. Le droit d'entrée est de 16 E (validité permanente) et la cotisation annuelle de 45 E.

Pour les chiens de 1er catégorie, l'inscription en mairie est obligatoire. Renseignements : terrain du site Bambuck, rue des Frères Martel à Halluin, complexe Yvette et Gilbert Vanderbeke. Une journée portes ouvertes est prévue en mai,. Siège social : 15, rue Camélinat tel : 03.20.23.81.39.

« Espace Yvette et Gilbert Vanderbeke »

Le samedi 1^er mars 2003, le terrain cynophile Yvette et Gilbert Vanderbeke a été officiellement inauguré en présence de Jean-Luc Deroo Maire d’Halluin et Bernard Derosier Président du Conseil Général du Nord.

Il y avait du monde pour apprécier les démonstrations de dressage canin. Il faut dire que cet équipement répond à une demande précise des utilisateurs. Ce nouvel espace a pris le nom de Gilbert et Yvette Vanderbeke, les fondateurs du club cynophile.

Très émue par cet hommage, Yvette Vanderbeke, présidente de l’association, a remercié la ville pour cette nouvelle installation.  Un beau cadeau pour fêter un vingtième anniversaire !

En effet, le club a célébré en 2003 ses vingt années d’existence. Un club parti de la passion de deux amoureux des chiens…

(Archives Presse et Magazine Municipal).

Un apprentissage exigeant

Le beau temps était au rendez-vous samedi 13 juin 2009 pour la manifestation du club cynophile Les vengeurs à l'espace Vanderbeke d'Halluin. Ce club, qui existe depuis 65 ans et qui compte une centaine de membres, organisait un concours en vue de l'obtention du CSAU, le certificat de sociabilité et d'aptitude à l'utilisation.

Un brevet qui atteste que le chien est bien dressé, sociable et qu'il ne présente aucun danger pour autrui. Un acte nécessaire pour le président du club, Pascal Raes, pour qui un bon dressage est impératif si l'on veut éviter les accidents.

Tous les chiens mal dressés sont potentiellement dangereux, quelle que soit la race ; alors qu'un chien bien dressé et obéissant ne présente aucun danger. C'est pour ça que tout au long de l'après-midi, les canidés ont passé divers tests comme l'obéissance, le comportement au bruit ou à la présence d'autrui.

Une manifestation couronnée de succès puisque tous ont reçu leur certificat d'aptitude pour la plus grande joie de leurs maîtres.

(Archives, N.E., 15/6/2009).

Une Première Halluinoise  : Le Cani-VTT et le Canicross.

Ce 14 Février 2009, le club cynophile Les Vengeurs organisait au port de plaisance les premières courses canicross et cani-VTT de la ville. 56 maîtres, adultes et enfants, et leurs chiens, venus de toute la région, ont participé à l'événement.

 « Gauche ! Gauche ! » « Devant ! » Entre les cris des maîtres et les aboiements des chiens, le bruit était constant hier matin aux abords du port fluvial. Trois courses au total étaient organisées pour les 56 participants : un cani-VTT et deux canicross, adulte et enfant. Le principe: les participants sont reliés à leur animal de compagnie tout au long de la course.

À Halluin, c'était une grande première. La branche canicross du club cynophile a seulement six mois. Et seul cinq adeptes s'entraînent deux fois par semaine, les mercredis soirs et samedis matins.  « On n'est pas là pour battre des records mais se faire plaisir avec son chien », explique David Castelain, l'organisateur de l'événement.

Les participants ont en effet tous commencé ce sport atypique pour renforcer les liens avec leur chien. « Avant d'être des chiens de course, ce sont des chiens de compagnie », rappelle George qui pratique le cani VTT depuis 12 ans. Il parle néanmoins d'un « virus » pour expliquer sa passion : « Quand on y a goûté, c'est difficile de s'arrêter. Je fais entre 30 et 40 courses par an... J'arrive pas à me soigner ! »

Huit enfants ont pris le départ

Un virus que certains attrapent tôt. Lucile était la plus jeune concurrente. À 6 ans et demi, elle a couru les 1,6km du canicross enfant. « Elle n'a pas fait d'entraînement particulier, explique Anne, sa mère. Elle fait du sport tout au long de l'année alors un bon échauffement et un chien qui ne tire pas trop, c'est suffisant. » Jules, 9 ans, court lui tous les dimanches avec son père Daniel et leur chien Dogon. Pour tous les trois, c'était leur premier canicross. Daniel est pourtant arrivé premier dans la catégorie vétéran. « Je ne sais pas si je ferai d'autres courses », déclarait-il après l'effort.

Jules, lui, attendait sa course avec impatience. Il devait même être harnaché seul à Dogon pour la course enfant mais les organisateurs ont demandé à Daniel d'être lui aussi attaché au chien pour pouvoir le retenir si besoin. « Pour les enfants, si c'est un chihuahua ou un petit chien, il n'y a pas de soucis. Mais si le chien est costaud et qu'il tire fort, l'enfant doit être accompagné d'un adulte », indique David Castelain.

Pas de soucis pour Jules, son père a trouvé un deuxième harnais avant le départ et Dogon est parti tranquillement, reniflant le sol, comme s'il partait pour une partie de chasse. Les participants ont semblé apprécier ce parcours, à la grande satisfaction de David Castelain. « Tout le monde est content du circuit... On recommencera sûrement l'an prochain ! ».

(Archives, N.E., 15/2/2010).

LIENS :  "Les Ecuries du Mont"... Centre Equestre d'Halluin. 

La Pension Halluinoise pour Animaux Domestiques. 


                     

 L I E N S :   http://orgue-halluin.123.fr

http://www.nordnet.fr/ndlys/

Pris d’un malaise le matin du mardi 15 octobre 2002, à l’université où il enseignait et hospitalisé, Jean-Pierre Verschave est décédé dans la soirée, à l’âge de 55 ans.

Agrégé de droit, M. Verschave était maître de conférence à l’université de Lille II en droit pénal. Mais il était surtout connu des Halluinois pour ses engagements citoyens, politiques et associatifs.

Conseiller municipal délégué à la culture de 1983 à 1989, puis conseiller municipal d’opposition,au sein du groupe « Mieux vivre à Halluin » depuis 2001, il était président du comité flamand et président de l’association halluinoise des Amis du Moulin, il attachait beaucoup d’importance à ce monument halluinois.

Jean-Luc Deroo maire d’Halluin, appréciait particulièrement le « souci de Jean-Pierre Verschave d’inscrire Halluin dans la tradition locale et notamment l’appartenance à la Flandre occidentale.

Nous avions les mêmes intérêts pour le pays flamand », explique Jean-Luc Deroo.

Un avis recherché

Homme réservé, discret même, Jean-Pierre Verschave n’hésitait d’ailleurs pas à mettre ses compétences juridiques au profit des dossiers administratifs de la ville.

« Il accordait beaucoup d’importance aux valeurs rares de notre monde : la longévité de son mandat, la constance de ses actions, la fidélité à son engagement et c’est quelqu’un que je respectais » conclut le maire.  

Fidèle ami de Didier Desprez, il était proche du parti de centre démocrate et plus récemment de celui de François Bayrou.

Pour le groupe « Mieux vivre à Halluin », « c’est une grande figure halluinoise qui disparaît en même temps qu’un ami très cher dont nous estimions la droiture et la délicatesse, la vaste culture et l’immense modestie, la finesse souriante et l’humour pince-sans-rire.

Jean-Pierre Verschave était un homme passionné comme il l’était aussi pour l’aide aux plus démunis ,pour lesquels, bénévolement, il faisait de l’alphabétisation ».

Après la célébration des funérailles le Lundi 21 octobre 2002 en l’église Saint-Hilaire à Halluin, son corps fut conduit au cimetière de Warhem pour y être inhumé dans le caveau de famille.

Inauguration du site du moulin

En septembre 2003, lors des journées du patrimoine, le site du moulin a reçu officiellement le nom de l’ancien conseiller municipal délégué à la culture, Jean-Pierre Verschave, en présence du maire d’Halluin Jean-Luc Deroo, de l’ancien maire Didier Desprez et de nombreuses personnalités.

Jean-Pierre Verschave, président  des « Amis du Moulin » s’était largement impliqué dans la rénovation du site.

 L’Association des Amis du Moulin

Fondée en 1990, l’association halluinoise des Amis du Moulin est destinée à participer à la préservation du patrimoine halluinois grâce à des expositions, des spectacles et des rencontres organisées au moulin.

Historique du Moulin d’Halluin

Les Amis du Moulin ont reconstitué l’histoire du et des moulins d’Halluin. Voici quelques extraits, tirés du document des Amis du moulins

Ainsi sachez que les moulins se sont multipliés après la Révolution qui supprimait les droits seigneuriaux. Sur le plus ancien cadastre d’Halluin (1830) on dénombre cinq moulins à vent qui n’ont malheureusement pas subsisté longtemps : deux à farine et trois à huile. L’un deux a donné le nom à la rue du Moulin (Rue de la Libération).

Le moulin actuel, construit par M. Cyrille Hollebeke apparaît comme le dernier d’une espèce.

Le 27 novembre 1876, Cyrille Vital Hollebeke, meunier et fils de meunier né à Wervik (Belgique), demande l’autorisation au maire de faire construire un moulin à vent en maçonnerie sur un terrain lui appartenant au lieu-dit « Pont des Vos ».

L’autorisation est donnée le 26 janvier 1877. Dès 1888, la force du vent est doublée par celle d’une machine pour assurer le fonctionnement du moulin qui semble, à l’origine, avoir été un moulin à farine.

Quelques transformations en 1891, et on retrouve en 1901, les noms d’Hollebeke et Blanquart. Endommagé en 1914 par une tempête qui détruisit les ailes, il a néanmoins continué à servir

Difficultés financières

Mais Cyrille Hollebeke semble avoir des difficultés financières. En 1915, il vend le moulin à René-Edmond Dumortier, marchand de beurre d’Aire-sur-la-Lys, l’acheteur versant le prix à un  créancier du vendeur.

Neuf ans plus tard, il passe aux mains de Georges Deltour, meunier halluinois. Il sera le dernier meunier à l’exploiter, jusqu’en 1930 où il cessera son activité. En 1934, il est racheté par Eugène Duprez, notaire à Roncq, qui le revend dès l’année suivante à Charles-Louis Desmet Van Holsbeke, marchand de légumes à Halluin.

Celui-ci se lance dans les cultures et le moulin est converti en bâtiment agricole. Ensuite mystère ! Plus aucun indice jusqu’en 1969, date à laquelle il est racheté par M. Margiotta, transporteur halluinois

Le dernier propriétaire aura été M. Margiotta, (1^er président de l’association des Amis du Moulin) qui, lorsqu’il cessa ses activités professionnelles, souhaita vendre le moulin à la ville.

M. Didier Desprez le maire et le conseil municipal acceptèrent et l’acte de cession fut signé en août 1988.

- en 1989-1990 la partie maçonnerie a été entièrement refaite ; extérieur, intérieur, portes, fenêtres.

- Et l’année 1990-1991 verra les travaux les plus spectaculaires : la pose de la toiture et de la passerelle…. Avant la pose des ailes !

- En février 1999, la restauration du moulin (aménagement de la maison du meunier, transformée en estaminet, et préau) s’inscrit dans l’ensemble des projets à vocation touristique et patrimoniale de la ville : parcs naturels, ferme pédagogique,, port de Plaisance…

Monument incontournable du patrimoine local situé au pied du mont d’Halluin, le Moulin est situé à mi-chemin de ce poumon vert et des espaces naturels du sud de la ville.

(Archives et synthèse D.D., Presse.)

L’Halluinois Charles Dereu, qui fut médecin généraliste à Halluin, membre de la Société des poètes français et qui décéda le 28 février 1985, a écrit notamment un poème sur les moulins :

« Nos vieux Moulins »

« Qu’ils sont beaux, tous ces vieux moulins

erigés en terre de Flandre !

Que de fois, à nos champs de lin,

leurs ahans se sont fait entendre !

Ils sont beaux et fiers surtout quand,

dressant leur robuste structure

sur les ciels du pays flamand,

ils profilent leurs lignes pures,

mais plus beaux encore et plus grands,

aux jours où, quand le vent fait rage,

leur édifice hallucinant

s’oppose seul face à l’orage.

ils étaient nombreux dans le temps,

d’autres leur répondaient du geste.

Où sont nos vieux moulins d’antan ?

Il en est si peu qui nous restent.

Gemmes d’une pure et belle eau,

naguère quand soufflait la brise,

les moulins plaquaient leurs émaux

sur nos ciels, comme les églises

Quand leur meule dit sa chanson,

qu’ils soient de bois, qu’ils soient de pierre,

leur silhouette haute et fière

loin se dessine à l’horizon.

Moulins, qui tombez par morceaux,

en nous contant votre aventure,

restez l’élégante mâture

de la Flandre, ce vieux vaisseau ;

Pleines d’attraits, en nos matins,

que, chantantes, tournent vos ailes,

par dessus les terres charnelles,

moulin de Flandre, vieux moulins ! »

                  Charles Dereu

L i e n s  :   Le Comité flamand de France. Les Fresques Halluinoises Historique.

L'Halluinois Charles Dereu, médecin et poète.

Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (3/4).

Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (4/4 suite et fin).

La salle municipale baptisée « Alexandre Faidherbe » Maire de la Ville d’Halluin de 1989 à 2001, a été inaugurée le 9 novembre 2001, en présence du Maire d’Halluin Jean-Luc Deroo et du Président du Conseil Général du Nord Bernard Derosier.

Esthétique et fonctionnelle à l’intérieur, sobre et moderne de l’extérieur, cette nouvelle salle polyvalente semble avoir trouvé toute sa place dans la rue Marthe Nollet.

Sa construction a été entamée en septembre 2000, après le rachat par la ville d’une ancienne friche industrielle plus connue sous le nom de terrain Vanhoutte. Le coût de la salle s’élève à 6.800.000 francs, financés par le Conseil Général à hauteur de 3.500.000 francs.

Le revêtement du plateau sportif fait 22 m sur 44 m. D’une capacité d’accueil de 468 personnes, elle a accueilli ses premiers utilisateurs en septembre 2001.

La ville a pensé cette nouvelle infrastructure pour qu’elle profite essentiellement aux groupes scolaires ; près de 1000 élèves de la ville sont concernés.

Finis les déplacements pour les jeunes du groupe scolaire du Sacré-Cœur et des écoles Jean-Macé, Sainte-Marie et Maria Montessori.

(Archives, Magazine Municipal  2001).

Halluinois de naissance,  M. Alexandre Faidherbe a pratiquement toujours vécu dans sa ville.

Après l’obtention du Bac philo avec mention bien en 1955 et plusieurs années d’études universitaires, il est revenu à Halluin pour y enseigner dès 1959.

De 1963 à 1981, il enseignera à l’école Jean-Macé avant d’en devenir le directeur.

Passionné de sport et notamment  coureur de fond et demi-fond, il occupa aussi les fonctions de président du club d’Athlétisme Halluin Val de Lys.

En janvier 1995, pour ses 32 années passées au service de l’Education nationale, il reçoit l’insigne d’officier de l’Ordre des palmes académiques.

Dans son discours de remerciements, Alexandre Faidherbe dit notamment : (…) "L’entourage est primordial. Je suis quelqu’un qui ne croît guère à la réussite en solitaire, persuadé que les vraies réussites sont toujours collectives".

Reprenant son cheval de bataille d’enseignement convaincu, Il redit combien : « l’éducation est une tâche qui ne saurait être considérée comme de la responsabilité exclusive des enseignants. L’école seule ne peut pas tout. Elle repose sur le trépied enseignants, familles, responsables municipaux ».

Un discours que son arrière grand-père (Alexandre, aussi) également directeur d’école, à Roubaix, tenait déjà en 1855 !

Nommé Maire honoraire d’Halluin depuis mars 2001 et Citoyen d'honneur de la Ville de Linselles (Nord), Alexandre Faidherbe fut aussi conseiller communautaire, conseiller régional et conseiller général du nord. Il est père de cinq enfants et Chevalier du Mérite agricole.

(Archives et synthèse D.D., Presse, 1995).

LIENS :  L'Halluinois Alexandre Faidherbe (Maire Honoraire)... Regard sur son Passé.

Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (2/4).

Résultats des Elections Municipales d'Halluin (Nord) de 1789 à nos jours (3/4).

La rencontre du roi des Belges Albert II et du maire d'Halluin Alexandre Faidherbe.

Claire et Paul Faidherbe Castel, un Couple d'Halluinois au Service des Plus Démunis.