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  • : Histoire de la ville d'Halluin (Nord). Regard sur le passé et le présent.
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38 volets concernant les évènements

 de la Guerre 1939 - 1945

et Halluin,


ainsi que 30 volets consacrés à

La Libération d'Halluin en Septembre 1944.

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marins.halluin.neuf.fr

1 volet sur l'Afghanistan et Halluin

3 volets concernant les évènements

de la Guerre du Vietnam

(1963 - 1975

 


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et Halluin

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de la Guerre 1870 - 1871

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et Halluin

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Les Maires d’Halluin… en chiffres depuis la Révolution.

 

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Elections Municipales d’Halluin depuis 1789, et diverses depuis 2000.

 

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(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

(1992 à 2007) brandodean.over-blog.org/article-5718818.html 

 

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 20:23




Quand Marie-Madeleine s’est éveillée à la vie, le 15 juin 1904, le Président de la République s’appelait Emile Loubet, le maire d’Halluin Pierre Defretin, le doyen de la paroisse Saint Hilaire l’abbé Deram.

 

L’équipe de France de football disputait cette année-là son premier match et Marie-Madeleine s’apprêtait à traverser l’intégralité de ce vingtième siècle si chahuté.

 

Ce 15 juin 2004, elle deviendra centenaire. C’est l’occasion pour elle de revenir sur cette vie qui n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais elle a bien su mener sa barque.

 

Avec le grand âge, ses oreilles lui font défaut. Alors sa fille se penche et lui parle fort. Mais les regards se comprennent dans une tendre complicité. Marie-Madeleine est née et a toujours vécu à Halluin. 60 ans rue Emile Zola où ses parents et ses grands-parents ont été transporteurs jusque dans les années 50

 

« Il y avait une écurie  voûtée pour 14 chevaux et on a eu jusqu’à neuf chevaux dont un venait du Canada » se souvient-elle. Des souvenirs éparpillés, qui rejaillissent par bribes, toujours accompagnés d’un sourire, d’un bref émerveillement des yeux. Les générations ont suivi et elle compte, en 2004, un arrière arrière-petit-enfant.

 

« Cent ans ! » lui dit-on, « mais ce n’est pas moi, c’est une autre », qu’elle répond. Annie Lagouge, sa fille, tente bien d’exhumer de sa mémoire des souvenirs des deux guerres mondiales. De la 1ère, elle se rappelle l’évacuation de Beaumont-sur-Oise où elle passe son certificat d’études.

 

De la seconde guerre, ce sont les images de la Libération, son air de fête, ses drapeaux tricolores agités et les « Boches à la maison » qui se bousculent au fond de son regard étonné et si pur. Elle parle avec candeur après avoir subi les épreuves.

 

Mais elle préfère parler des petits théâtres qui fleurissaient dans le Halluin du début du 20ème siècle, elle qui a été actrice et a interprété le rôle de la maman de Michel Strogoff !

 

Elle préfère parler des robes confectionnées, du trajet en train quotidien pour se rendre aux cours de coupe et couture « dans une grande maison à Lille ».

 

Marie-Madeleine a aussi habité rue Gabriel Péri pendant 20 ans, avant de rejoindre le foyer-logement « Val de Lys » durant 16 ans où elle a longtemps joué au scrabble avec sa meilleure amie, Madame Delangre, ancienne commerçante de la rue Marthe Nollet, décédée à l’âge de 101 ans.

 

« Je suis contente quand je peux faire la sieste l’après-midi parce que je ne dors plus la nuit ». Marie-Madeleine n’ânonne pas, elle s’exprime avec aplomb, elle qui a toujours été active, à l’écart de tout problème de santé à l’exception d’une opération de la thyroïde à l’âge de 92 ans.

 

Elle a été, également, présidente de la chorale paroissiale Saint-Hilaire, conseillère municipale, membre de l’Action Catholique Ouvrière, de la Vie Montante et des Chemins de l’Amitié. Aussi mère de famille, elle a toujours assumé ses responsabilités et son rôle de femme.

 

Notre halluinoise se souvient de cette époque où elle se rendait de La Panne à Calais en vélo, de ces visages familiers qui réapparaissent dans le wagon qui l’emmenait vers Lille. Depuis 16 ans, elle n’est plus jamais sortie dans sa ville, Halluin, à laquelle elle a toujours été fidèle.

 

Marie-Madeleine a refusé deux mariages et a finalement convolé en justes noces à l’âge de 35 ans. Sa fille se souvient, émue, des réunions de famille régulières. « Quand il faisait beau, on sortait au Colbras ou au Mont ». se remémore-t-elle, « et l’hiver on recevait, on jouait aux petits chevaux ou aux nains jaunes.

 

Une carte d’anniversaire vient rompre cette conversation à trois « Il faudra te laisser gâter toute la journée » lui adresse un proche, « Il faut savourer chaque instant ».

 

Et quant Marie-Madeleine rêve, c’est d’envie de voir sa famille. Désormais elle coule des jours paisibles à la Maison de retraite du Mont d’Halluin où a été fêté son anniversaire en présence du maire Jean-Luc Deroo, à l’occasion de la fête des mamans ce 5 juin 2004.

 

Quant à son fils et à sa belle-fille installés au Canada depuis quarante ans, ainsi qu’à ses petis-enfants de là-bas, ils ont pensé très fort à elle, ce jour-là…

 

 

Madame Marie-Madeleine Fremaux Veuve Leconte s’en est allée en 2005.

 

 

(Archives et synthèse D.D.)

 

 

Dans ce blog vous pouvez retrouver l’article intitulé :

 

Delphine Duvoskeldt-Destailleur ou la première centenaire halluinoise.

 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 17:13



Jeanne Saint-Venant et son frère Léon Saint-Venant ont reçu le premier trophée du mérite associatif, ainsi que Raymond Vanhalst, décerné par la Ville d’Halluin en janvier 2004.

 

L’engagement de Jeanne et Léon Saint-Venant ont intéressé toutes les généra tions depuis près de 80 ans…

 

Jeanne Saint-Venant, qui a commencé à travailler à l’âge de 13 ans, avait fait partie de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne). Pendant la seconde guerre mondiale, elle milite au Mouvement Populaire des Familles.

 

Dès 1942, à la demande des mères de familles nombreuses, elle a participé à la création d’un service populaire d’aides familiales. Il a été géré par les femmes elles-mêmes, il a répondu à des situations concrètes, comme l’hospitalisation d’un enfant ou celle d’une mère.

 

Ce service a aussi fourni des denrées, des produits de toute première nécessité : pommes de terre, savon, tissu…. Il s’est développé, transformé et renouvelé, avec le concours de nombreuses travailleuses familiales, devenant l’AFAD (Aide Familiale à Domicile), puis à côté, l’ADAR (Aide à Domicile aux Retraités), toujours actives aujourd’hui. Ces associations ont créé ainsi de nombreux emplois.

 

En 1950, elle crée l’ACO (Action catholique ouvrière), avec l’abbé Planckaert, elle en est encore membre. Toujours après guerre, elle a pris activement part à la création des maisons familiales de vacances, qui permettent à des familles de vivre des vacances avec un budget acceptable.

 

En 1948, elle a fait partie de l’équipe fondatrice de La vie chez nous. Elle a longtemps participé à la rédaction assumant la rubrique « Si Halluin m’était conté ».

 

Elle a tenu un rôle actif dans le syndicat des retraités CFDT.

 

En 1987, elle a fondé avec d’autres, dont le docteur André Louf, l’association « A la recherche du passé d’Halluin » ; le tome 1 de l’Histoire d’Halluin est paru en 1989, suivi très vite du second, sur les entreprises ; Jeanne Saint-Venant a apporté sa contribution au troisième. Le travail de l’ARPH fait d’eux les artisans de la mémoire locale.

 

Qu’est-ce qui explique cette implication dans les mouvements ?

 

Jeanne Saint-Venant note qu’Halluin est une pépinière d’associations. Il s’en crée dans les estaminets dès 1850. Elle évoque encore l’exemple familial. Elle souligne que la vie associative naît de besoins ressentis, définis et traités par les gens eux-mêmes.

 

 Léon Saint-Venant a lui aussi travaillé très tôt et milité de même.

 

En 1932, il a été l’un des fondateurs de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) à Halluin. Ce mouvement qui a pour devise « Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde », veut améliorer les conditions de travail et de vie, et améliorer l’éducation populaire.


Léon Saint-Venant a exercé d’importantes responsabilités à la JOC, en sa qualité de président de 1932 à 1938,  tout en étant secrétaire de syndicat local, avec des permanences dans les environs d’Halluin. Permanent régional du Mouvement populaire de 1941 à 1943 et Membre de l’Association Familiale Ouvrière, deux ans après la guerre.

 

A ce titre, il a été élu administrateur à la caisse d’allocations familiales de Roubaix-Tourcoing pour y défendre les intérêts des allocataires, et fait partie du Sillon, organisme social et catholique. Il a été militant CFTC puis CFDT.

 

Il a assumé un certain temps de présidence du comité de secteur Vallée de la Lys des retraités CFDT. Avec une équipe de ce comité et aidé d’une dizaine d’associations, il a fondé et présidé dix ans le comité de gérontologie jusqu'en 2002, qui est devenu depuis 2004, l’association des seniors halluinois.

 

Il a également contribué à la restructuration de l’Epi qui abrite aujourd’hui dans des locaux rénovés, depuis quelques années, une dizaine d’associations syndicales et autres.

 

Le syndicaliste halluinois connaît bien les bâtiments de l’Epi. Il y est « comme dans sa maison » même s’il a bien du mal à reconnaître, dans la grande salle qui sert d’espace de réunion et d’exposition, la salle où autrefois les fours à pain doraient 10.000 kig de mie fondante par semaine.

 

«Nous n’avions alors même pas assez de place pour évoluer ». Après des études de comptabilité, il rejoint son père à la coopérative de boulangerie l'Epi. Il en devient le gérant au décès de celui-ci en 1932.

 Léon Saint-Venant a travaillé à l’Epi de 1929 à 1978. Le PDG d’alors passant le relais, il le saisit, pour rendre service bénévolement. C’est donc lui qui connaîtra la fin de l’épopée de cette boulangerie-culte des Halluinois, qui arrêta définitivement ses activités en 1988.

 

Retraité CDFT, l’ouverture de l’Epi en tant que siège de quatre syndicats et d’associations à vocation sociale est pour lui plus qu’une bonne nouvelle, « un rêve réalisé. Quand les activités ont cessé, cela m’a fait de la peine. Je suis heureux, et c’est peu dire que le bâtiment retrouve sa vocation sociale ! » Le cri du cœur.

 

Léon Saint-Venant souligne, lui aussi, l’exemple militant d’un père engagé dans le mouvement coopératif. Il relève au passage qu’à une certaine époque, les mouvements et les associations étaient très fortement marqués idéologiquement, avec des situations difficiles.

 

Pour caricaturer : soit comme chrétiens, soit comme communistes. L’Epi était une boulangerie coopérative précieuse pour beaucoup de familles ; de l’autre côté, la Fraternelle rendait le même service. C’était une époque avec de fortes tensions. On s’engageait beaucoup. Et ajoutait : « Les autres faisaient comme nous, aussi bien que nous… ».

 

En 2004, il fut tout aussi surpris que sa sœur Jeanne par la remise du trophée et souhaitait, comme elle « dédier ce geste à tous ceux, nombreux dans la population d’Halluin et d’ailleurs qui le méritent tout autant, car ils s’engagent dans la vie associative, dans leur quartier, bref, dans la vie de tous les jours ».

 

 

(Archives et synthèse D.D., « La vie chez nous » Avril 2004). 



Sur ce blog, vous pouvez retrouver Jeanne Saint-Venant,  en cliquant sur les trois articles consacrés  à :


L'association "A la recherche du passé d'Halluin" (1) Si Halluin d'Autrefois m'était contée... ou la naissance de l'association.

L'association "A la recherche du passé d'Halluin" (2) "Halluin Images d'autrefois", un deuxième tome pour comprendre la Ville.

L'Association "A la recherche du passé d'Halluin" (3) Mémoire en Images Halluin : Troisième tome.

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15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 20:02




Mercredi 2 juillet 2008 à l’hôtel de ville, le maire d'Halluin, Jean-Luc Deroo, a remis la médaille de chevalier du Mérite agricole à Richard Sobus, en présence de sa famille et de nombreux amis.

 

Cet Halluinois est un abonné du livre des records par ses sculptures à la tronçonneuse et au ciseau. Il a réalisé la plus grande navette de tisserand, la plus grande louche en bois (près de 7 m) et aussi la plus petite louche (un peu plus de 2 mm). Elagueur de talent, né à Roubaix en 1953, il se dirige vers le métier de bûcheron après des études de mécanique générale.

 

Il apprend son métier principalement à Bondues, chez Marcellin Beddeleem. Il crée sa propre entreprise en 1991. En même temps qu’il coupe, étête et abat des arbres, il crée ses sculptures et entre dans le livre des records.

 

« C’est un moment de fierté que nous partageons tous, autour de lui. Nous le félicitons avec sa famille. Son grade de chevalier, il le mérite », a souligné le maire en lui remettant sa distinction. 


Il est vrai qu’à Halluin, tout le monde ou presque connaît Richard Sobus bûcheron de métier, depuis qu’il a sculpté un sabot de bois de plus de 500 kg, qui a rendu célèbre son jardin.


C’est en participant à des concours de bûcherons dans les forêts de la région, qu’il s’est découvert une passion pour la sculpture à la tronçonneuse. Dans ce genre de concours, il y a d’une part des épreuves imposées d’élagage, de maniement de la hache, de la tronçonneuse ou de la scie mais aussi des épreuves libres de travail artistique du bois.


Et en prenant part à l’une d’elle, il y a une vingtaine d’années, le bûcheron halluinois a pris conscience de ses dispositions jusque-là insoupçonnées de sculpteur. Pour lui qui n’a jamais fait de peinture ni de dessin, le problème des proportions et des formes ne se pose même pas : il dit « sentir les choses sans avoir besoin d’y réfléchir », et manie sa tronçonneuse avec la même facilité que s’il avait un ciseau à bois entre les mains.


Avec une grosse tronçonneuse, il réalise l’ébauche de son travail puis en emploie de plus petites pour les détails de ses personnages.  Ses réalisations sont généralement simples mais originales : il ne s’inspire d’aucun modèle mais uniquement d’images qui lui passent par la tête, ou d’idées subites qu’il éprouve le besoin de matérialiser par des sculptures.


A titre d’exemple, en 1991, pour le 1er avril, il a eu envie de faire un canular à sa façon, en sculptant un crocodile grandeur nature qui a semé la zizanie dans la ville quand on l’a trouvé flottant dans l’étang près de la piscine municipale !


Mais en dépit d’un humour incontestable, Sobus est un personnage calme et discret qui est loin de se considérer comme un véritable artiste, mais plutôt comme un simple artisan.


Ses facilités artistiques, il les considère comme un don qui lui permet d’assouvir sa passion du bois. En ne travaillant que sur des grosses pièces, il corse la difficulté de ses réalisations tout en cultivant le côté spectaculaire de son art.


D’ailleurs l’homme lui-même est assez paradoxal : entre bourru et réservé, trop de popularité l’angoisse ; mais il n’en participe pas moins à des démonstrations publiques de sculpture à la tronçonneuse et des expositions, sans parler de cette publicité pour Peugeot outillage qui en fera un personnage publique en septembre 1991 !


Voici en détails, la réalisation de « sa navette spéciale » de 4,50 m taillée dans un arbre entier !


Durant l’été 1991, il trouve l’arbre et le lieu qui lui conviennent : un hêtre dont la tête est morte, et qu’il doit abattre dans le parc du Château Gratry, rue de la Lys à Halluin. Il fait transporter le tronc un peu à l’écart, et au hasard de ses temps libres, commence à lui donner forme, la chaîne de sa tronçonneuse faisant office de ciseau à bois…


Richard Sobus est incapable de dire combien d’heures il a passé pour réaliser son chef d’œuvre, mais elles sont nombreuses, et le résultat est tout simplement remarquable !


Mesurant très exactement quatre mètres cinquante de longueur, et d’un poids respectable d’au moins trois cents kilos, la « navette spéciale » est un « simple » agrandissement d’une véritable navette, mais dix fois plus grande !


Mais l’artiste halluinois a aussi le souci du détail et de la perfection. Il ne s’est pas contenté de donner forme au tronc d’arbre, il l’a aussi « habillé ». A l’atelier de mécanique des Ets Gratry, on lui a fabriqué les deux pointes en inox qui protègent les deux extrémités de la navette, ainsi que les quatre bagues en acier de la canette.


Celle-ci est en cèdre (avec un peu de P.V.C., mais il est bien caché) et pour faire plus vrai que nature. Richard Sobus a enroulé dessus quelque mille cinq cents mètres de fil de lin ! Enfin, pour reproduire cle mécanisme métallique, le bûcheron a achevé de travailler le zinc et l’alu qui parfont la ressemblance.


Une teinture de protection, couleur chêne clair, pour respecter les nuances de coloris entre navette et canette, et le « monument » pouvait être enfin dévoilé…


C’était aussi une façon, pour lui, de rendre hommage à l’industrie textile locale.

 


La plus petite louche du monde par un Halluinois !


Après avoir taillé à la tronçonneuse, en 1993, une louche en bois de 6,90 m de long, la plus grande du monde : ce record a été officiellement homologué par le Guiness Book des records,
notre bûcheron halluinois a décidé, en cette année 1994, de se livrer à un tout autre exercice.

 

 

Délaissant la tronçonneuse pour un très fin cutter, il a réalisé 23 petites louches mesurant de 4,5 cm à 2,2 millimètres. Il espère donc voir ce record homologué à l’instar du précédent. Si c’est le cas, il aura en outre le privilège de créer une nouvelle catégorie dans le Guiness Book car jusqu’à présent personne n’avait eu l’idée de tailler de telles louches en bois.

 


Alliant l’ingéniosité à l’adresse, Richard Sobus a réalisé ces minuscules ustensiles dans des cure-dents, des tiges à brochette et pour les plus « grandes », dans de vieux pinceaux !


Le résultat de son travail, qui lui a demandé des trésors de patience, tient dans une seuleboîte présentoir, aux côtés d’une pièce de cinq centimes qui donne à la fois l’échelle… et le vertige de l’infiniment petit.


Rappelons que cette initiative, comme la précédente, entrait dans le cadre de la fête des Louches cominoise.

 

 (Archives et synthèse D.D.)


La mini navette de Richard Sobus est en attente d'homologation au « Guinness Book ». 


Et de quatre ! Richard Sobus, bûcheron élagueur de son état, est en passe d'inscrire une quatrième fois son nom dans le fameux « Guinness Book », le livre des records. Personnage bien connu à Halluin, Richard passe ses loisirs oscillant entre des dimensions extrêmes entre le plus grand et le plus petit.


Après une louche de 6,90 m et une autre de 2,4 mm, une navette géante de 4,50 m, Richard a présenté sa mini navette de la taille d'une pièce d'un centime d'euro. Celle-ci sera homologuée pour la quatrième fête des Tisserands le 20 septembre 2008.


Honoré du Mérite agricole, M. Sobus est un artisan hors pair, sculptant à la tronçonneuse.


Modestement, il donne les pistes qui le mettent en condition pour se lancer dans la fabrication de pièces rares. « Il faut choisir les bonnes circonstances, pour valider un record » et il promet une autre prouesse l'an prochain. Souhaitons-lui une bonne quatrième rentrée dans le livre des records.


(VdN, 9/08).

Ce samedi 20 septembre 2008, lors d’une réception en mairie, Richard Sobus était tout surpris de voir l’huissier redimensionné sa navette miniature à 11,5 mm et non 16 comme il le pensait.  Une heureuse surprise pour cette fête des Tisserands inondée de soleil et qui a battu, pour une 4ème participation, son record de participation avec 800 participants pour 19 associations et 6 écoles, soit exactement le double de participants que lors de la 1ère édition. 

 

Hommage au roi de la pop


S'il avait prévu de faire le visage de Johnny Hallyday, Richard Sobus, artiste élagueur a d'abord voulu rendre hommage à Michael Jackson en sculptant, à la tronçonneuse, un bas-relief, en souvenir du roi de la pop.


« Au départ, j'avais envisagé de faire dans les mêmes conditions le visage de Johnny Hallyday, mais compte tenu de la disparition de Michael Jackson, j'ai tenu à lui rendre hommage. J'ai commencé une partie chez moi et j'ai fait la finition lors d'une fête champêtre à Lomme, pour un total de 12 heures de travail »,
indique Richard Sobus.


Le bas relief de Johnny Hallyday sera réalisé au mois d'août lors de la fête du bois à Urcel près de Soissons. Entre deux, il participera à des concours artistiques en juillet. « Toutes mes sculptures sont faites uniquement à la tronçonneuse, aucun autre outil est utilisé », tient à préciser l'artiste.


(Archives, N.E., 21/7/2009).

L i e n s :  Michael Jackson... Good-Bye à la Star Musicale et Scénique Planétaire.

Une stèle et un square dédiés aux Droits de l'enfant. La première initiative française à Halluin.


Roncq, ne laisse pas tomber son marronnier…
 

Richard Sobus, sculpteur, transforme actuellement le tronc du marronnier centenaire du parc Vansteenkiste en une oeuvre d'art. Elle portera le nom de « sculpture aux multiples visages ».

Après avoir traversé les saisons, le bois du marronnier n'est plus blanc comme neige. Rongé par la maladie. Par le temps. Mais Richard Sobus s'accommode de ces plus ou moins grandes tâches foncées. Seul, avec pour unique compagnie une tronçonneuse, le sculpteur halluinois entame le deuxième visage. Presque au feeling.

« Je fais une ébauche, explique-t-il. Après je peux commencer aussi bien par la bouche que par les yeux ». Les sommets des racines pourraient, eux, faire office de barbe.

Au final, le tronc d'arbre d'environ 3 mètres 50 de haut sera transformé en une série de visages d'hommes et de femmes en bas-relief. « Au maximum neuf », souligne Richard Sobus. Une nouvelle vie pour le marronnier d'Inde qui avait dû être découpé en novembre dernier en raison de son âge avancé.

 

« Il a de la bouteille », lâche le sculpteur qui passera dans les jours à venir à l'étape la plus délicate de son travail. « Ce sera de la gymnastique », promet-il. Richard Sobus sculptera les derniers visages, et non les moins périlleux, en altitude.

 

Grâce à un échafaudage et toujours à la tronçonneuse. « Je n'utilise pas de ciseaux. Quand j'étais petit, ma maman me disait: "tu vas te blesser avec tes ciseaux" », plaisante-t-il.Dans une dizaine de jours, l'oeuvre devrait être terminée. « Avec le temps la couleur blanche va ternir, glisse le sculpteur. Elle prendra la couleur de la pierre ».

 

Un symbole de longévité. Et une façon de s'enraciner à jamais au coeur du parc Paul Vansteenkiste.

(Archives, N.E., 16/6/2010).

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 19:14




 

Il y a dix ans au Stade de France, le Dimanche 12 Juillet 1998, l’équipe de France de football remportait, face au Brésil, la finale de la Coupe du Monde 1998 sur le score de trois buts à zéro. A cet instant, le capitaine Didier Deschamps devint le premier joueur français a soulevé la Coupe du Monde.

 

Le samedi 31 août 2002, Didier Deschamps, champion du monde 98, était invité à Halluin pour l’inauguration du stade de football de la rue de la Lys, qui désormais porte son nom.

 

Ce jour-là, il n’y a que deux stades qui portent le nom de Didier Deschamps en France : celui de sa ville natale et celui d’Halluin. L’évènement était donc historique pour la commune et les passionnés de football.

 

Que se passe-t-il quand un Champion du monde de football arrive à Halluin ? C’est l’effervescence. Alors quand en plus, il est disponible et souriant, les fans s’extasient devant leur idole. Ce n’est quand même pas rien d’avoir un autographe de Didier Deschamps !

 

Devant un parterre de passionnés, l’ex-capitaine des Bleus a dévoilé la plaque du stade « Didier Deschamps ». Celui qui possède le plus beau palmarès du football français a fait l’unanimité avec une disponibilité et une gentillesse de tout instant.

 

En effet, il y a des instants qui restent à jamais gravés dans les mémoires. La venue de Didier Deschamps fait partie de ces moments inoubliables. L’admiration qui se lisait sur bon nombre de visages juvéniles en témoignait.

 

Pourtant on n’y croyait presque plus. Après deux rendez-vous manqués, les espoirs de voir Didier Deschamps sur les terres halluinoises commençaient à s’amenuiser.

 

Ce samedi 31 août 2002, un hélicoptère avait été prévu pour faire venir l’entraîneur de l’A.S. Monaco. En raison de la braderie de Lille, plus aucun hôtel n’était libre. L’équipe a donc dû loger près de Béthune. Difficile alors de faire l’aller-retour Béthune-Halluin en voiture en moins de deux heures. La dépense pour l’hélicoptère correspond au prix d’un billet d’avion Monaco-Lille.

 

Didier Deschamps est arrivé avec quelques minutes de retard au stade Hildevert Wancquet rue de Lille. Les cheveux hérissés et le costume noir ratissé large, il apparaît décontracté. Didier Deschamps prend la direction du stade de la Lys où une foule l’attend avec impatience, l’acclamant à de nombreuses reprises. Le champion le leur rend bien.

 

Souriant à souhait, la voix douce, Didier Deschamps signe un ballon, pose avec un enfant, donne le coup d’envoi de la rencontre de jeunes cadets, salués un par un par le champion, qui n’en reviennent pas ! Les arbitres ne regrettent pas non plus de s’être levés ce samedi matin En quelques minutes il devient incontournable.

 

Inutile de signaler qu’à l’énoncé du palmarès du sportif, les applaudissements reprennent de plus belle. La carrière est exemplaire : si on ne compte plus les nombreuses victoires avec Marseille, celui qui compte le plus grand nombre de sélections, à ce jour, en équipe National (103)  a raflé également neuf titres des plus prestigieux avec la Juventus de Turin.

 

Sans oublier cette formidable aventure en équipe nationale avec le doublé Coupe du Monde et Coupe d’Europe des Nations en 1998 et 2000.

 

Les yeux d’Amandine pétillent de bonheur. Didier Deschamps vient d’écrire pour son petit frère Marc-Antoine un « joyeux anniversaire » sur un maillot de football.  Pas un seul enfant ne repartira sans la dédicace du champion.

 

Bien loin de l’image un peu inaccessible que peuvent donner certains sportifs, Didier Deschamps laisse exprimer sa fibre humaine avec sensibilité.

 

Jean-Luc Deroo, le maire d’Halluin, ne tarit pas d’éloges : « Vous avez dit un jour « Je viens d’une famille modeste, qui m’a appris toutes les bases de ce que je suis aujourd’hui : simplicité, travail, droiture ». Votre présence donne l’occasion de vivre la chaleur du contact direct qui nous fait découvrir autant l’homme que le sportif de haut niveau ».

 

Ce sont les joueurs de l’A.C. Halluin qui auront l’honneur de jouer sur le terrain synthétique du stade Didier Deschamps.

 

« Je pense que cela peut donner une certaine dynamique pour les jeunes du quartier du Colbras, pour qui ce moment sera marquant » souligne Jean-Claude Hostens, le président de l’ACH.  Un héros est passé.

 

Puis le champion du monde 98 se confie à la presse locale :

 

 Comment avez-vous réagi lors de cette demande de baptême ?

 

« Je suis extrêmement fier et cela me donne beaucoup de plaisir. C’est le deuxième stade qui porte mon nom après celui de Bayonne dans le Pays Basque. J’ai été surpris que l’on pense à moi. Mais, j’ai de suite accepté car c’est connu, les gens du Nord ont énormément de chaleur dans le cœur. Désormais j’ai une attache dans la région ».

 

Qu’avez-vous envie de dire à ces petits jeunes qui vous entourent ?

 

« D’abord, j’éprouve un réel bonheur à être parmi tous ces jeunes passionnés. Cela me change du stress et de la pression qui caractérisent le monde professionnel. En tout cas, le plus important est que les jeunes fassent du sport pour s’épanouir et s’ils choisissent le football, c’est tant mieux. Il ne faut pas oublier tous ces bénévoles qui font vivre et grandir notre discipline ».

 

 

(Archives et synthèse D.D).     

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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 20:19


 


                            Le Stade "Hildevert Wancquet" d'Halluin  -   Photo : Daniel Delafosse  (Janvier 2009).

En cette année 2003 Il y a 40 ans, M. Hildevert Wancquet nous quittait le 10 octobre 1963. A cette occasion, Daniel Delafosse nous emmène à la rencontre de ce véritable personnage de la vie halluinoise, dont le nom a été attribué au magnifique stade de la ville.

 

Né à Menin (Belgique) le 30 juin 1900, Hildevert Wancquet se trouvait partout où il était possible de rendre service. Sa vie patriotique, associative et sportive pouvait se résumer dans  ces trois mots : Devoir, Amitié, Union.

 

En 1914, à 14 ans, des estafettes allemandes lui demandent la route d’Armentières ; il ne répond pas et les soldats lui mettent le revolver sur la poitrine. Agent de renseignements, durant la guerre, il fut arrêté le 16 juin 1916, alors qu’il franchissait sans autorisation la frontière belge. Prisonnier civil et interné politique, il subit des sévices et réussit par deux fois à s’évader.

 

En 1939, il est mobilisé au 1/14e compagnie des travailleurs militaires. Fait prisonnier, et alors qu’il est dirigé sur l’Allemagne par voie fluviale, il s’évade une nouvelle fois, et revint définitivement à Halluin.

 

Courageux et efficace, il s’engage alors dans la Résistance de 1940 à 1944. Hébergeant des soldats alliés, il accomplit avec son équipe de nombreux actes de sabotage.

 

Aussi, pendant l’occupation, il s’est efforcé de protéger la jeunesse et les sportifs en particulier, leur donnant la possibilité d’apprendre un métier, les ravitaillant et les empêchant de tomber aux mains des Allemands.

 

Membre actif des différents mouvements patriotiques de l’époque, il était notamment le président d’honneur des jeunes d’A.F.N. Ainsi de nombreuses décorations et témoignages attesteront de ses mérites et de son grand patriotisme.

 

Si Hildevert Wancquet exerça surtout la profession d’artisan forgeron, il consacra aussi la plus grande partie de sa vie aux sports. L’union des jeunes et des sportifs étant pour lui une obsession quotidienne, c’est en 1920, qu’il s’engagea comme dirigeant sportif.

 

Membre fondateur et dirigeant de l’Olympique Sporting Halluinois, il fut à l’origine de la fusion de l’Union Halluinoise, qui groupe encore actuellement toutes les sociétés sportives de la ville.

 

Présent à toutes les réunions et manifestations, avec une prédilection pour « sa section de football » dont il assume la présidence, il devint aussi vice-président de l’Office municipal des sports, et délégué pour mener à bien les démarches relatives à l’aménagement du stade municipal d’Halluin.

 

Dès lors, élu président du comité directeur de l’Union Halluinoise, il a lutté sans relâche pour défendre les intérêts des associations sportives de la ville, cela jusque dans les hautes sphères du sport régional, où il fut souvent appelé à siéger.

 

Ses compétences de dirigeant et son dévouement à la cause du sport, lui valurent de nombreuses distinctions, dont la médaille de vermeil de reconnaissance de la Ligue du Nord et celle d’officier du Mérite sportif.

 

En 1957, les qualités d’animateur hors pair alliées à un charisme rare ont permis à M. Hildevert Wancquet d’être nommé par le Préfet pour exercer les fonctions de président de la délégation spéciale, aux côtés de MM Henri-France Delafosse et Gustave Decamp, dans l’attente de nouvelles élections.

 

En effet, ces trois personnalités étaient désignées pour une période intérimaire, par la préfecture, afin de poursuivre la gestion des affaires de la commune ; car considérant que de graves dissensions au sein du conseil municipal entravaient l’administration de la ville, le Conseil des ministres, présidé par M. Guy Mollet, décréta le 15 mars 1957 la dissolution du conseil municipal d’Halluin.

 

Les valeurs de patriotisme et de civisme sont restées le fer de lance de la famille Wancquet, puisque M. Hildevert fils  fut Colonel de réserve, officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite, quant à son gendre M. François Bisbrouck, il exerça, durant de nombreuses années, les fonctions d’adjoint au maire et de conseiller municipal de MM. Charles Vanoverschelde et Alexandre Faidherbe.

 

C’est à l’âge de 63 ans, qu’une courte mais pénible maladie devait ravir M. Hildevert Wancquet aux siens, et à toute la population halluinoise qui l’appréciait tant.

 

Désormais, ce fervent sportif incarnera le renouveau du sport local, et la très belle réussite de l’Union Halluinoise devenue, sous son impulsion, le grand club omnisports d’aujourd’hui.

  

En 2008, le complexe Hildevert Wancquet se compose de la piste d’athlétisme Jean Wadoux, du dojo Marie-Claire Restoux, du terrain d’honneur du foot, d’un terrain synthétique et un en schiste pour la pratique du foot, d’un terrain de mini-foot, d’un plateau multisports et d’une salle omnisports.

 

 
 
(Archives D.D., VDN 22 Octobre 2003). 

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 19:57



Le nouveau consul général de France, Serge Mucetti, en poste à Bruxelles était en mairie d'Halluin, jeudi 10 avril 2008. Il était accompagné  des consuls honoraires de Mouscron, Georges Verquin, et de Courtrai, Pierre-Paul de Beir.

Statuts des travailleurs transfrontaliers, gestion commune franco-belge du port de plaisance et de ses 17 ­hectares de terrain, applications du Traité de Courtrai, apprentissage du néerlandais en milieu scolaire... nombreuses ont été les problématiques halluinoises évoquées entre le maire, Jean-Luc Deroo, et le consul général de France à Bruxelles.

 

« Parmi les nombreux sujets évoqués, un de ceux où nous pouvons jouer un rôle est celui d'une future Maison des travailleurs transfrontaliers avec l'éventuel développement d'instruments d'informations (brochures) et, pourquoi pas, d'une permanence pour répondre aux questions de ceux qui travaillent en Belgique et vivent en France », a déclaré le consul général.

Autre volet sur lequel il a promis de se pencher : les lenteurs administratives auxquelles doivent parfois faire face les Halluinois nés à Menin.

 

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 19:20




André-Jacques Dewailly est né à Halluin le 16 novembre 1942. Entré dès l’âge de 16 ans dans la vie active, il obtint en 1964 le certificat d’études départementales et communales à la faculté de Droit de Lille, diplômé d’études juridiques générales en 1971, il obtenait l’année suivante sa licence en droit.

 

Ce travail personnel, il le mena en même temps que son emploi d’agent de bureau au service des élections à la mairie d’Halluin, puis de rédacteur au service des finances de la ville de Tourcoing, enfin de retour à Halluin en 1968 où il est chargé des questions financières au secrétariat général dont il prendra la direction en septembre 1971.

 

Sa compétence et sa grande serviabilité le conduiront à la fonction de Secrétaire Général de Mairie le 3 juillet 1972.

A
29 ans, il devenait à l’époque l’un des plus jeunes secrétaires de mairie de France, dans la catégorie des villes moyennes.

 

Rapidement, il allait imposer dans ces fonctions son autorité naturelle, son expérience, sa volonté de connaître à fond les dossiers de la cité. Sa coopération, avec le maire Albert Houte et Henri Leveugle qui lui succédera, et la volonté exprimée par ceux-ci de modifier la façon dont était organisé le travail à la mairie, allait faire de cet équipement l’une des grosses entreprise de la cité.

 

Compétent, dynamique, doté d’une grande vivacité d’esprit, M. Dewailly avait en plus une énorme capacité de travail, et n’avait pas son pareil pour analyser les problèmes les plus complexes sous tous leurs aspects.

 

Ses qualités tant humaines que professionnelles suscitaient l’estime et le respect de tous. Estime et respect partagés par les élus halluinois notamment MM Albert Houte et Henri Leveugle avec qui il travaillait en parfaite harmonie, ce qui lui conférait une image de marque enviée et un certain « poids » dans la maison.

 

Par ailleurs, M. Dewailly continuait à obtenir des diplômes (maîtrise de droit public) et à passer des concours administratifs qui, alliés à l’image de marque de « sa » mairie, devaient lui ouvrir d’autres horizons…

 

Mais très attaché à Halluin dont il est originaire, et qu’il n’a d’ailleurs absolument pas l’intention de quitter, M. Dewailly résiste à l’appel de plusieurs sirènes. Jusqu’en juillet 2003…

 

En effet, Secrétaire général de la mairie d’Halluin depuis 11 ans, André-Jacques Dewailly est nommé officiellement, en septembre 1983, Directeur administratif de la voirie à la Communauté urbaine de Lille ; c’est une importante promotion pour cet halluinois qui met en relief le travail accompli à la mairie d’Halluin au cours de la décennie écoulée, qui fait honneur à son bénéficiaire mais aussi à tout le personnel communal.

 

Ce départ, M. Dewailly l’expliquait ainsi : « Qu’il a très bien travaillé à Halluin pendant onze années, parce qu’il a travaillé en bonne intelligence et dans une ambiance cordiale tant avec M. Houte que M. Leveugle ».

 

Ce n’était pas un secret pour personne que M. Dewailly entretenait avec l’ancienne administration municipale des relations qui allaient plus loin qu’un simple rapport hiérarchique. Mais il apparaissait évident qu’il n’avait pas retrouvé les mêmes, depuis les élections municipales de mars 1983 et la désignation du nouveau maire M. Albert Desmedt !

 

Un Secrétaire Général de grande envergure.

 

Le jeudi 22 septembre 1983,  André-Jacques Dewailly disait « au revoir » au personnel communal ainsi qu’aux élus qu’il avait conviés à la salle municipale Wancquet.

 

Elus actuels et anciens d’ailleurs, puisqu’à la demande du « partant » le maire Albert Desmedt avaient accepté que soient invités à cette réception l’équipe municipale d’ « avant mars 1983 », avec laquelle M. Dewailly a travaillé.

 

A cette manifestation, étaient présents bien entendu les élus en place, ainsi que le personnel communal au grand complet, M. Dewailly étant également président du comité des œuvres sociales de la mairie dont il fut le fondateur.

 

C’est  M. Jean-Jacques Arfaux, en sa qualité de responsable du service enseignement, qui rendit un hommage appuyé à « André-Jacques ». Citons simplement ce passage :

 

« Tu as au fil des années donné à ce poste sa véritable dimension. Une dimension telle que la ville d’Halluin bénéficie de par ta présence à ce poste d’une réputation flatteuse.

 

Il est en effet de notoriété publique que le secrétaire général d’Halluin est considéré comme un expert en finances et un spécialiste des questions d’urbanisme : on dit aussi qu’il connaît tous les dossiers, qu’il est l’homme de confiance du maire.

 

En résumé tu étais, et tu es toujours bien sûr, unanimement considéré comme un secrétaire général de grande envergure ».

 

Le maire M. Desmedt s’associa ensuite à l’hommage prononcé, tenant à affirmer :

 

« Combien j’ai, ou plutôt nous avons apprécié au cours de ces six mois la compétence exceptionnelle de M. Dewailly, sa capacité de travail et sa disponibilité exemplaire.

 

De tout cœur nous lui souhaitons une carrière brillante que ses qualités professionnelles méritent. Et nous espérons aussi qu’il pourra encore rendre service à la ville d’Halluin : nous aurons bien l’occasion de le « taper » !

 

Le secrétaire général sortant André-Jacques Dewailly ne broncha pas sous l’avalanche des qualificatifs flatteurs, manifestant en l’occurrence une belle maîtrise de soi

 

Dans la foulée, le maire présenta à l’ensemble du personnel le successeur de M. Dewailly, M. Patrick Vandeputte présent dans la salle.

 

Hommage à l’équipe précédente.

 

Restait à M. Dewailly à répondre à ces différents éloges. Il le fit en trois parties, maniant avec autorité l’art de la nuance pour sacrifier à la fidélité et rendre les honneurs à l’ancienne équipe municipale (bien représentée).

 

S’adressant d’abord à M. Henri Leveugle qui lui avait rendu hommage lors de la séance du 4 septembre 1983. Ne pouvant intervenir ce jour-là en tant que fonctionnaire communal, M. Dewailly avait choisi la réception de ce mercredi 21 septembre pour le faire. Il le fit en se félicitant de :

 

« L’écoute et du respect mutuels ayant présidé à leurs onze années passées en commun », mais aussi en évoquant « la métamorphose qu’a connu Halluin par rapport à 1971, et la volonté de l’équipe municipale d’aller de l’avant, de bâtir, de bien gérer, en se fixant un programme des objectifs et des moyens.

 

La ville s’est ainsi dotée d’équipements scolaires culturels et sportifs correspondant aux besoins d’une ville moyenne. Les Halluinois habitués à cet environnement pourraient-ils s’en passer ? Je n’ose le croire ».

 

Après cet hommage à la fois mesuré et appuyé rendu à la précédente gestion, M. Dewailly aborda sa réponse à l’actuelle municipalité, dans son passage de son discours assez attendu. Là encore, il s’exécuta avec netteté mais mesure, en des termes qu’il nous semble opportun de reproduire très précisément :

 

" Votre élection ne dépassait pas les cent jours lorsque je vous ai fait part de ma mutation à la CUDL. Ayant obtenu l’accord de son président pour y occuper un poste administratif, et il me déplairait que mon intervention puisse être interprétée comme un jugement quel qu’il soit sur ces premiers mois de mandats. Nous avons eu, il est vrai peu de temps pour nous connaître mutuellement.

 

Vous avez sans doute d’autres aspirations que votre prédécesseur et ces quelques mois où nous nous sommes côtoyés, même si l’on ajoute à la première période évoquée mes trois mois de préavis, ne peuvent rendre que parcellaire ou limitée l’impression qui résulterait des contacts que nous avons eus.

 

J’ai pour ma part effectué durant ce semestre la tâche administrative qui m’incombait et si cette promotion voulue et acceptée met fin à nos rapports de travail, vous savez pour votre part que j’ai essayé de faire en sorte qu’il n’existât pas, à mon départ, de dossiers administratifs que votre municipalité souhaitait suivre ou poursuivre à la traîne".

 

Le discours de M. Dewailly achevé, le maire M. Albert Desmedt reprit quelques instants la parole pour affirmer qu’il « partageait totalement » l’analyse de la situation faite habilement par le secrétaire général, et que celui-ci partait en laissant une situation nette et des dossiers en ordre.

 

Une mise au point qu’écouta, impassible, mais certainement avec intérêt, le nouveau secrétaire général de la mairie présent également : le maire avait jugé bon de profiter des circonstances pour présenter au personnel communal, qui s’était, il est vrai, déplacé en nombre et en qualité pour dire au-revoir à M. André-Jacques Dewailly.

 

Celui-ci salua son personnel, soulignant les relations d’amitié établies avec de nombreux membres, et le caractère « performant » de l’outil de travail que trouvera son successeur, à qui il souhaita bonne réussite lors de son entrée en fonctions.

 

Le personnel, puis la municipalité remirent alors des cadeaux à M. André-Jacques Dewailly, après quoi on se retrouva autour du buffet.

 

Ceux qui se demandaient si ce pot de départ aurait le bon goût du cocktail d’amabilités habituellement servi en pareil cas, ont pu vérifier que la mesure et la dignité ont heureusement prévalu dans le dosage. C’est tant mieux pour Halluin.

 

 

Le décès de M. André-Jacques Dewailly.

 

La nouvelle a jeté la consternation au sein de la Communauté urbaine en sa qualité de Directeur administratif des services de voirie à la CUDL, mais aussi une immense émotion à Halluin où il fut secrétaire général de mairie. 

 

 M. André-Jacques Dewailly a succombé dans la nuit  de mardi au mercredi 9 octobre 1985 à son domicile halluinois, d’un malaise cardiaque que rien ne laissait prévoir.

 

La Communauté urbaine perd en M. Dewailly un collaborateur dont elle avait très rapidement apprécié les capacités d’analyse des problèmes les plus complexes, une disponibilité exemplaire aussi.

 

Cet homme brillant, père de trois enfants, a été arraché à l’affection des siens par un infarctus, dans sa 43ème année. Il était par ailleurs le gendre de M. Gérard Verkindère, bien connu pour son action municipale.

 

Le samedi 12 octobre 1985 à 11 H, la foule avait envahi l’église du Colbras, Notre-Dame des Fièvres, pour les Funérailles de M. André-Jacques Dewailly, mais le sanctuaire était bien trop étroit.

 

Le parvis de l’église lui aussi était comble. C’est dire l’émotion qui a saisi Halluin à l’annonce de la mort de M. Dewailly. Une population en état de choc. Car l’homme, Halluinois s’il en fut, jeune, dynamique, enthousiaste, avait, pendant de nombreuses années,  incarné la « mairie » dont il fut le secrétaire général, avant d’apporter ses compétences à la CUDL.

 

A Halluin, ce n’est pas le technicien qu’on pleure, mais l’ami, le conseiller : une personnalité qui incarnait un dynamisme associé à une profonde idée de justice.

 

Dans la foule, ses collègues avaient en mémoire son visage ouvert et son ton sympathique. Les élus d’Halluin, anciens ou nouveaux, les maires des communes voisines mais aussi de très nombreux secrétaires de mairie l’évoquaient en libérant à cette occasion des sentiments que l’on ne monte pas habituellement dans la fonction publique.

 

Mais il apparaît qu’André-Jacques Dewailly bousculait aussi ce type de pudeur, pour mieux aller dans le sens de la vie, fut-il dit.

 

La messe concélébrée par six prêtres, eut la chaleur d’une cérémonie d’autant plus fraternelle dans la douleur que deux des célébrants étaient les frères du défunt, un troisième son beau-frère le R.P. Verkindère.

 

Dès le début de l’office, le père Adalbert Dewailly dit la peine éprouvée par les siens et souligna les qualités d’ouverture de son frère. Avec deux autres prêtres franciscains, l’abbé Claude Decruynaere, responsable de la paroisse, célébrait cette cérémonie simple mais imposante où la foule digne, si nombreuse, imposait par la force de son recueillement et de sa sympathie envers la famille du défunt.

 

Lors de l’homélie, l’abbé Decruynaere a souligné tous les « pourquoi » que soulève une telle mort. Saluant tous ceux qui s’étaient trouvés à la croisée des chemins à rencontrer André-Jacques Dewailly, il leur dit que commence maintenant pour chacun le temps de l’absence, le temps du souvenir.

 

Le prêtre, en évoquant les qualités de présence et d’écoute du défunt, dit combien celui-ci se faisait une telle joie de ces rencontres, « il avait la passion de la vie dit-il, et il s’est investi totalement à la place qui était la sienne… » Et le prêtre témoigne de ce qu’André-Jacques Dewailly était en harmonie avec les chrétiens en recherche de Dieu.

 

« Avide de regarder plus haut et plus loin, vers le long terme, et pas seulement le court terme… »

 

La vie associative était importante à ses yeux car l’homme seul n’est rien et son soutien allait vers tous ceux qui se rassemblent avec un projet créateur, que ce soit en milieu indépendant ou monde ouvrier, syndical ou politique ;

 

« André-Jacques, dit le prêtre, nous donne des réponses de vie aux questions de la mort. La mémoire nous permet de suivre les traces qu’il a laissées, si nombreuses… »

 

Dans la foule, anonymes et personnalités se pressaient à une offrande qui dura près de trois quarts d’heure. Plus d’un millier de personnes se pressaient, édiles de la région, responsables de la Communauté urbaine dont M. Claude Sénépart, vice-président et M. Avinée, chef de cabinet représentant le président Notebart, les maires des communes voisines, élus halluinois d’hier et d’aujourd’hui, M. Leveugle, ancien maire.

 

 

(Archives et synthèse Daniel Delafosse, Presse).

 

 

A mon ancien collègue de travail, en Mairie d’Halluin de 1968 à 1983.  

 

 

Ce samedi 12 octobre 1985 restera pour moi une journée chargée d’émotions, car ce matin-là, à 9 H 30 en l’église Saint-Hilaire à Halluin, j’assistais aux Funérailles de ma sœur et marraine Madame Arthur Masil née Jeanne Delafosse (Boulangerie Masil rue Francis de Pressencé), décédée le 8 octobre 1985 à Lomme dans sa 58ème année.  

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 19:09



En 1989, les Français fêtaient deux centenaires, celui de la Tour Eiffel, qui s’était déroulé le 31 mars, et le premier syndicat d’initiative.

 

Trois cent mètres à grimper pour célébrer le premier, et seulement deux cent quatorze pour le second ; effectivement, c’est l’altitude de la ville de Grenoble, la première à avoir créé un syndicat d’initiative !

 

1889, les touristes découvrent la France à bicyclette, en rail ou en automobile. Dix ans après les frères Michelin, hommes d’affaires avisés, prennent l’initiative de numéroter les routes, les parsèment de bornes kilométriques et édifient leur fameux guide.

 

Depuis plusieurs années, le syndicat d’initiative perpétue en quelque sorte cette formule, en renseignant les vacanciers sur les différents lieux de vacances à découvrir, et cela au moyen de prospectus et d’informations diverses.

 

C’est une des initiatives, parmi tant d’autres, organisées chaque année par la commission halluinoise ; qui n’a pas en mémoire les défilés historiques, les concerts, les fêtes locales, les expositions en tous gens organisés, depuis plus de trente-cinq ans, sous la responsabilité de son président toujours actif et pleinement dévoué à sa cause M. Raymond Vanhalst.

 

Mais au fait, savez-vous à quand remonte la création de ce syndicat d’initiative si prisé par les habitants de la commune et de ses environs ?

 

Eh bien, il y a soixante dix-sept ans, exactement, que la première réunion, en vue de la constitution de cette société, s’est tenue le mercredi 12 juin 1929, à 19 H. Ce groupement fut intitulé : « Les Amis d’Halluin » et son siège social se trouvait au « Foyer de la Paix » rue Emile Zola.

 

Voici en 1929, en quels termes et sous quelles bases étaient fondés cette association régie par la loi du 1er Juillet 1901 :

 

« Le groupement d’initiative locale qui vient de se former sous le titre : « Les Amis d’Halluin », a pour objectif comme son nom l’indique, de rassembler toutes les bonnes volontés qui ont au cœur l’amour de leur cité et désirent son développement dans tous les domaines sociaux et urbains.

 

Ce groupement n’appartenant à aucun parti fait appel à tous les concours qui s’inspirent de la concorde entre les citoyens d’une même ville en vue de son plein épanouissement. Ainsi que les syndicats d’initiative qui existent dans de nombreuses villes, notre groupement vise l’embellissement de notre cité en stimulant les initiatives particulières ou municipales ; nous chercherons à donner aux fêtes locales ou nationales toute leur ampleur, afin d’animer nos rues et en même temps faire œuvre de bon citoyen.

 

Nous chercherons à provoquer des réjouissances publiques plus nombreuses et nous aiderons leurs promoteurs. Nous défendrons les intérêts des commerçants halluinois ; nous serons les porte-parole de nos adhérents dans leurs suggestions qui s’inspireront de l’intérêt général de la cité et de ses habitants.

 

C’est à ce titre que nous vous invitons à adhérer à nos statuts et aux conditions d’admission. En nous donnant votre adhésion, vous renforcerez notre action dans le programme que nous nous sommes tracé et qui vise : Un plus bel Halluin dans l’union des cœurs ! «  Signé, le conseil d’administration ».

 

En 1929, le premier conseil d’administration du syndicat d’initiative halluinois était formé ainsi :

 

Comité d’honneur :MM. Joseph Cappelle industriel et Adrien Demassiet négociant.

Président actif : Maurice Toulemonde négociant.

Vice-Présidents : Maurice Gheysen industriel, Alfred Maret entrepreneur, Léon Vandewalle comptable, Jules Vermaele maître-patissier.

Secrétaire Général : Alphonse Cinqualbre directeur d’usine.

Secrétaires Adjoints : Camille Dhalluin employé, Ferdinand Pujol brigadier de douane en retraite, Maurice Simono employé, Jules Staes employé.

Trésorier : Henri-France Delafosse directeur de banque.

Trésorier-Adjoint : Achille Descamps représentant de commerce.

 

Membres de la commission : Jacques Demeestere, Gaston Danset, Emile Bitouzé, Paul Delangre industriels, Paul Desbuquois commerçant, Joseph Biesbrouck encolleur, Charles-Louis Messiaen monteur, Raymond Tachenon menuisier, Narcisse Walbron magasinier, Victor Walbron employé de commerce, Charles Vouters et Henri Acquette cultivateurs.

Conseils : Jean Loux avocat, Romain Lehoucq gradué en droit.

 

Si de nos jours, le syndicat d’initiative a un rôle spécifique d’organisateur de festivités, en 1929 celui-ci englobait de multiples fonctions et quatre commissions étaient formées : Finances, urbanisme, fêtes et propagande.

De plus, le groupement « Les Amis d’Halluin » soumettait au conseil municipal de la ville, le 23 décembre 1929, un certain nombre de vœux, afin que l’assemblée communale et ses commissions compétentes puissent permettre leur réalisation au plus tôt. Au total dix-sept vœux furent émis.

 

On constatera au fur et à mesure de leur énoncé ci-dessous, que certains de ces vœux ont encore un lien étroit en 2006 avec ce qui fut formulé soixante- dix-sept ans plus tôt.

 

1er vœu : Que la mémoire du Docteur Pierchon soit perpétuée dans l’avenir, par son nom donné à une rue importante de la ville d’Halluin. (Sa carrière toute de dévouement aux malades et aux déshérités, sa vie de travail, d’honneur et de devoir professionnel sont à la mémoire de tous les halluinois. Toujours sur la brèche, blessé pendant l’occupation dans l’exercice de ses fonctions, le nom de cet homme de bien mérite de passer à la postérité de notre cité).

 

2ème vœu : Que les cadrans lumineux de l’église soient remis en service le soir, et que la visibilité de l’heure pendant la journée soit améliorée considérablement.

 

3ème vœu : Que l’éclairage intensif des carrefours de la Ville soumis à un trafic intense soit établi de manière à ne pas éblouir la vue des conducteurs de voitures et des piétons.

 

4ème vœu : Que dans les artères où la chose est possible et quand la largeur des rues le permet, il soit planté des arbres de place en place pour agrémenter nos voies publiques, tout en tenant compte des desiderata des riverains.

 

 

5ème vœu : Que le plan d’extension de la Ville soit exposé en permanence dans un endroit de la mairie accessible au public. Il serait désirable en raison de la pénurie des terrains à bâtir que les propriétés municipales soient loties dans le plus bref délai.

 

6ème vœu : Qu’il soit envisagé la création d’un jardin public ou d’un parc de jeux  pour enfants dans les plans d’extension qui sont prévus. Que dans le même ordre d’idées des petits squares soient établis ou prévus dans les quartiers déshérités de la Ville, au fur et à mesure des possibilités.

 

7ème vœu : Que les quartiers qui s’étendent derrière la rue des Ecoles jusqu’à la rue de l’Abattoir soient assainis par des dégagements et des expropriations judicieusement faites. Que les alignements nouveaux donnés par le service de Voirie tiennent compte de la nécessité d’élargir le plus possible les voies publiques.

 

8ème vœu : Que le mur de façade du cimetière ne soit plus affecté à un affichage peu en rapport avec la dignité du lieu.

 

9ème vœu : Que l’éclairage et l’entretien des ruelles soient soigneusement faits ; qu’il soit tenu la main à ce qu’on n’y dépose pas d’immondices. Qu’en outre leur suppression ou leur élargissement soient prévus dans le cadre des possibilités et du plan d’extension local.

 

10ème vœu : Que les monuments soient pavoisés aux couleurs nationales les jours de fêtes officielles. Ces fêtes n’appartenant à aucun parti, il semble logique que les décorations ces jour-là ne reflètent pas une opinion politique locale.

 

11ème vœu : Que l’aqueduc soit poursuivi dans toutes rues qui en sont prévues en vue de l’assainissement général en facilitant aux riverains l’évacuation facile des eaux résiduaires.

 

12ème vœu : Que le service des ordures ménagères soit très amélioré et mis en rapport avec l’importance de la ville. Que l’enlèvement des débris de jardins, cendres etc… soit effectué avec le reste et qu’il soit prévu un jour spécial pour l’enlèvement des vieux récipients métalliques comme cela se fait dans certaines villes.

 

13ème vœu : Que le service des vidanges inodores soit obligatoire dans toute l’agglomération.

 

14ème vœu : Que la police soit renforcée de manière à permettre une meilleure surveillance de la cité et de certaines rues en particulier ; qu’en outre cette surveillance soit étendue aux maisons louches qui chassées d’ailleurs viennent s’installer en ville.

 

15ème vœu : Qu’une braderie soit établie un lundi de fête locale. Le premier lundi de mai chômé par les usines de la ville serait tout  désigné pour cela.

 

16ème vœu : Que l’électrification des quartiers du Mont et du Colbras soit décidée et activement poussée.

 

17ème vœu : Que la Municipalité poursuive avec vigueur des démarches pour obtenir que Halluin devienne Chef-lieu de canton, en vue d’un plus grand développement dans l’avenir, et ce en conformité avec les vœux des précédentes Municipalités.

 

 

                                                Daniel DELAFOSSE

 

 

Ce document a été rédigé grâce aux archives personnelles de Daniel Delafosse.

 

Premère publication de cet article le 19/2/2007. 

LIENSLes 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (1/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (2/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (3/3).

Les 24 H. du Mont d'Halluin : Historique, Résultats 2008 et Fin !!!

Le Syndicat d'Initiative d'Halluin 2009 : Vers de Nouveaux Horizons...

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 07:24



 « Par la réputation de ses artistes » : Le 9 décembre 1972, pour un millier de personnes, un évènement musical à Halluin : le concert musical et choral avec la participation exceptionnelle de l’Harmonie de la Garde Républicaine et la Lyre Halluinoise.

 

Les nombreux mélomanes d’Halluin et de la région ont passé une merveilleuse et enrichissante soirée. Enchantés, ils ont applaudi de la très grande musique, du très beau chant, un gala qui fera date dans les annales.

 

Le 25 février 1976 : 1ère manifestation de l’année. La Lyre, les Djinn’s, la Fraternelle et la Philharmonie Concordia regroupées ont exécuté un programme de qualité pour un auditoire attentif et chaleureux.

 

Le 16 avril 1977 : « Les riches heures musicales d’Halluin ». Le public nombreux et connaisseur a apprécié, en l’église Notre-Dame des Fièvres, les prestations musicales de la Lyre, d’un enfant du pays : le jeune pianiste Patrick Debuck et d’un pianiste virtuose américain Curtis Stotlar.

 

Les 19 et 20 Février 1984, l’exposition des peintres halluinois, agrémenté d’un concours a permis l’heureuse rencontre de talents naissants et de professionnels. Précédé d’une opération à la MJC et dans les écoles, elle a peut-être éveillé quelques vocations.

 

Les 22 et 23 février 1986, un excellent rendez-vous pour les amateurs d’art : le Salon d’art fantastique. Une centaine de peintures réalisées par Dominique Canar, un halluinois, par des peintres régionaux de valeur nationale et internationale, des sculptures en bronze et en pierre cuite y sont exposées. L’exposition, aux dires d’initiés, vaut de loin les expositions des grandes villes.

 

 Les 28 février et 1er mars 1987, le Syndicat d’Initiative, Cinélys et la section d’art photographique de Wervicq-Sud réussissent l’exposition : Paysages, Activités et Visages du Nord ». Plus de trois cents photos couleur et noir et blanc sont présentées au public admiratif.

 

La participation des Halluinois

 

Progressivement à travers les différents groupes, les halluinois ont pris une part active à la préparation et au bon déroulement des défilés.

 

Déjà en 1975, les jeux inter-entreprises s’organisent, quartier des fleurs et rond point de l’Europe, avec la participation des comités d’entreprise de différentes firmes halluinoises.

 

En 1977, et depuis lors, des animations, dans le cadre du Festival, sont programmées par les  concert, apéritif, jeux traditionnels et autres, brocantes, soirées dansantes… sont préparés par des équipes d’amis.

 

En 1979, rue de Lille, sur le parking du foyer Sonacotra, ce sont trois formations musicales et chorégraphiques du Magreb qui donnent pendant près de quatre heures, un spectacle haut en couleur.

 

En 1982, au Cabaret Halluinois, les divers formes d’art se mêlent ; les vedettes locales, musiciens, chanteurs, danseurs se mobilisent pour assurer le succès de la soirée qui se distingue par son caractère spécifiquement halluinois.

 

Pour les expositions originales « Les collectionneurs » en 1977 et en 1983, le SIAH a préféré rassembler les trésors d’invention et de patience que détiennent nombre d’habitants de la cité. La plupart des collections provenant de particuliers dont la majorité étaient des halluinois. La participation des jeunes y fût très remarquée.

 

C’est encore à l’instigation du SIAH que sont préparés les « Week-End Santé » de 1978, 1985 et 1990. A chaque stand attractif des conseils de prévention sont donnés par les représentants du corps médical et para médical, les associations sanitaires et sociales d’Halluin : films, projections, conférences, débats complètent l’information.

 

Dans le cadre de l’objectif santé n°3, la ville entière, plus de 40 associations, des centaines de bénévoles, des milliers de participants se sont mobilisés pour contribuer au financement d’un matériel performant pour le traitement du cancer.

 

Mais la santé ce n’est pas seulement la visite d’une exposition, la quête d’une information de qualité, c’est aussi et surtout une vie saine et la pratique du sport. Dans cette optique le SIAH a organisé des meetings d’athlétisme (Réunions internationales en 1969), des grands matches de football (les équipes rofessionnelles Lille/ Bruges en 1968), un concours hippique en 1976. Il a patronné des courses cyclistes, apporté son concours à des tournois de volley-ball…

 

Mais le Festival d’Halluin c’est aussi « Les 24 H du Mont ». Tous les deux ans, depuis 1981, les spectateurs applaudissent le défilé ininterrompu des randonneurs cyclistes, de plus en plus nombreux (1200 en 2005), qui participent désormais à la grande classique halluinoise. Cette idée fut transmise par l’ancien conseiller municipal M. Lucien Lemersre , merci à lui ! Tout ceci en partenariat avec la ville (logistique, sécurité).

 

Le parcours du Mont comprend 3 kms à accomplir le plus de fois possible en 24 h. La moyenne effectuée se situe en 40 et 50 tours et de 10 membres par équipe.

 

« Les 24 h du Mont, c’est d’abord une grande kermesse cycliste où la convivialité l’emporte sur la performance », rappelle Raymond Vanhalst, « après tout, il n’y a qu’une coupe à gagner ».

 

 D’autres spectacles sont venus se joindre à ceux déjà cités : En 1992, « Apocalypse Machine » et leurs cascades spectaculaires d’autos-motos se distingueront Route de Linselles. Et les Motards et Cavaliers de la Garde Républicaine seront présents à nouveau en 94 aux Magnolias.

 

Le 1er salon du train vapeur et du modélisme se déroule en 96, ainsi que la visite de sites et fermes environnantes, sans oublier les feux de la St Jean, Place de Gaulle.  En 98, on peut assister à un spectacle Disco Karaoké ainsi qu’à des démonstrations de Rollers et VTT.

 

Pour l’année 2000, trois spectacles sont proposés : Match d’Improvisation théâtrale par La Ligue de Marcq, le Ballet Brasil Tropical ainsi que la présentation et l’envol de différents rapaces avec leurs fauconniers.

 

En 1993, le SI présente pour la 1ère fois à Halluin, un Ballet aquatique à la Ferme Acquette. Ce spectacle de la féerie de l’eau et du laser termine, pendant plusieurs années 95, 97, 99, 2003, 2005, l’épreuve des 24 H du Mont, de même que l’envol de la Montgolfière Vauban en 1999 et la Nuit Celte avec la participation de groupes bretons en 2001 et 2002.

 

La salle du Manège accueillera en 2004, un spectacle « Le Nord en scène » avec différents groupes et chanteurs nordistes, et en 2006, la formation de jazz de Marc Laferrière.

 

Cette année 2008 sera un millésime exceptionnel puisque la compagnie Carabosse, installée dans les Deux-Sèvres, viendra proposer un spectacle nocturne à partir d’installations de feu. Pour oublier les incidents rencontrés en 2005 à l’espace vert Acquette au Mont, ce spectacle se déroulera donc dans le centre ville, au jardin de la Paix, le 28 juin à 22 h. Cela permettra aussi de réserver l’espace Acquette au camping qui sera mis à disposition des participants gratuitement. Cela fait une décennie que le S.I. essaie de faire venir cette troupe de huit artistes à Halluin, ce sera une première régionale !

 

Pour les éditions futures, la date du spectacle comme son lieu de représentation pourront être adaptés en fonction de la formule retenue.

 

 

Durant toutes ces années, les motifs de satisfaction du Syndicat d’Initiative « Les Amis d’Halluin » ont été nombreux :

 

Evidemment, primo, avoir collectionné tous les succès évoqués, secundo, avoir toujours entretenu de bonnes relations avec les associations et sociétés locales qui ont acceptés une collaboration efficace, mais surtout d’avoir réussi la mission qu’il s’est très vite fixé : Faire participer le plus possible les particuliers aux manifestations qu’il a mis en œuvre.

 

Pour conclure, rappelons que la permanence du SIAH est ouverte au public le Mercredi et le samedi de 10 h à 12 h. Ce service d’accueil renseigne sur les activités de la ville et propose des documents sur les régions et les villes touristiques.

 

 

(Archives D.D., Syndicat d’Initiative d’Halluin).

Election du nouveau bureau

 

Ce Lundi 26 janvier 2009, a été élu le nouveau bureau du Syndicat d’Initiative d’Halluin, après l’annonce de la démission de son président emblématique, Raymond Vanhalst.

 

Une dizaine de nouveaux membres étaient prêts à rallier le bureau dont Philippe Raimont trésorier en remplacement de Jean-Claude Leduc et Alexandre Boulesnane qui devient le nouveau président :

 

« On a la volonté d’ouvrir de nouveaux horizons. Il y a plein d’idées, on préservera les 24 Heures du Mont tous les 2 ans. Il faut qu’il y ait continuité avec davantage d’ouverture vers les communes belges et de la métropole.

 

Le syndicat d’initiative travaillera avec un partenaire privilégié, à savoir la ville d’Halluin.

 

« On veut aussi revenir au festival des folklores du monde, au patoisant, etc » reprend Alexandre Boulesnane plus que jamais avide de découvertes et de projets nouveaux.

 

Le syndicat d’initiative lance un appel auprès de tous les Halluinois pour le rejoindre, afin de redynamiser ce dernier et envisager de nouvelles animations.

 

Courriel à sihalluin@free.fr

   

Départ du président Raymond Vanhalst.


Vendredi 13 février 2009, au cercle Saint-Joseph, Raymond Vanhalst a passé le flambeau de président du syndicat d'initiative à Alexandre Boulesnane après 40 années à ce poste.


L'un et l'autre étaient heureux que le syndicat puisse poursuivre sa route. En présence de très nombreux anciens compagnons de route, Raymond Vanhalst s'est rappelé ses débuts au syndicat d'initiative qu'il a fait revivre en 1966.


Cet Halluinois a fait sa révolution en prenant la présidence de cette association en mai 1968 qu'il n'a plus lâchée jusqu'à aujourd'hui. A près de 79 printemps, l'homme a de la ressource, encore membre du Secours catholique et de l'ARIC (Association des Retraités Indépendants et Cadres).


Lui aussi se souvient qu'il a démarré avec seulement 3 membres. Les caisses étaient alors plus que vides puisque le festival de 1967 avait laissé une ardoise de 50 000 F. qu'il a fallu combler.


Depuis, Raymond Vanhalst a montré que le S.I. avait plus qu'un rôle a joué à Halluin. Il a rendu hommage à Lucien Lemeers qui a eu l'idée des 24 heures du Mont (45 équipes lors de la 1e édition dans les années 80, 1066 participants l'an passé), s'est félicité du rayonnement des différentes manifestations (la garde républicaine, Laurent Voulzy, les défilés, etc).


« Maintenant, il faut prendre sa retraite »
, a-t-il simplement indiqué, « il faut que le S.I. s'étoffe pour faire mieux que nous ». Rendant hommage aux disparus et souhaitant bonne chance au nouveau président, ce dernier ne pouvait que dire merci.


(Archives NE, 15/2/2009)

 


LIENS :  Le Syndicat d'Initiative "Les Amis d'Halluin" fut créé en 1929.

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (1/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (2/3).

Les 24 H. du Mont d'Halluin : Historique, Résultats 2008 et Fin !!!

Le Syndicat d'Initiative d'Halluin 2009 : Vers de Nouveaux Horizons...

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 19:47




Toujours dans le cadre du festival, les Halluinois ont pu assister nombreux à des spectacles de qualité :

Les exhibitions acrobatiques des motards et cavaliers de la Garde Républicaine. Les exercices éblouissants des moniteurs de gymnastique des Sapeurs-Pompiers de Paris.

Les démonstrations de parachutage du Nord Para-Club. Les chevauchées fantastiques des Cosaques du Don. 

Une fresque historique sensationnelle : le Tournoi de Chevalerie par équipes de cascadeurs équestres de Jackie Venon. En nocture, un moment fabuleux, le théâtre équestre par le Hara de la Chénée.

Les halluinois ont participé également aux joyeuses soirées dansantes animées par d'excellents orchestres (bal à la façon Québécoise 1978).

Même hors période festivalière le SIAH poursuit ses desseins culturels et son plan d'animation.  Le 28 octobre 1967, il organise un déplacement par autocar au Château de la Vigne à Bondues, pour permettre aux Halluinois de profiter de l'un des grands évènements de la saison pour toute la région : L'exposition des Collections Privées de Peinture du Nord.

Il offre des concerts exceptionnels de musqiue et de chants aux Halluinois et aux habitants de la Région : 

En 1970, dans la salle du Manège archi-comble, le public vibre à l'écoute des pas redoublés et des airs célèbres remarquablement interprétés par la formation de la musique militaire du 43e R.I. L'année suivante, elle remporte le même succès. Ses 80 exécutants interprètent de la musique moderne et populaire, un spectacle complet.

Un au tre évènement musical : l'Orchestre de l'ORTF, dirigé par Jean-Claude Casadesus fait passer une soirée agréable et enrichissante à l'auditoire conquis. En prélude à ce concert du 15 novembre 1975, une animation a été faite pour les enfants et les personnes du 3ème âge.

Le 6 octobre 1985, tambours et trompettes ont fait explose de joie le public, an concert donné par le 501e Chars de Combat de Rambouillet et l'Harmonie Municipale.

En 1991, le grand orchestre d'Harmonie des Guides, avec le pianiste roncquois Stéphane Denève, pour le 25ème anniversaire du S.I.

Pour les amateurs de jazz, le trompettiste Bill Coleman donne un récital en 1973 : "The Stars of Faith of Black Nativity" interprètent des négro spirituals en 1977.

Dans un tout autre registre, les petits chanteurs de Vienne ont ravi l'assistance par la pureté des voix et la qualité d'interprétation d'un répertoire difficile. 

Le S.I. organise des manifestations culturelles originales ; il met à l'affiche :

Des opérettes : Les cloches de Corneville de R. Planquette en 1977 (1ère opérette présentée à Halluin depuis la guerre) - La fille du Tambour Major de J. Offenbach en 1978.
Une comédie de Boulevard :
La chambre mandarine de R. Thomas.
Toutes les trois sont interprétées par la troupe des PTT de Paris. Elles attirent l'affluence des beaux jours. 

Venus de l'Est : l'Ensemble de l'Armée Hongroise (1968) et les Choeurs et Danseurs de l'Armée Bulgare (1969) présentent tout leur folklore à travers les danses et les chants populaires. 

Pour les soirées de gala, rien que les noms des troupes qui se produisent sont des coups de soleil, des invitations au voyage : Carnaval de Rio (78), Ballet National du Sénégal (79), Pérou Folklorico (80), Au Pays des Incas (82), Brasil Tropical (83), la Bolivie (85), le groupe guadeloupéen "La Brisquante" (88). 

Les costumes coloriés, quelquefois somptueux, la musique rythmée exécutée avec des instruments originaux, les démonstrations folkloriques et carnavalesques plongent la scène dans une ambiance de fête folle. 

Un syndicat d'initiative, groupement pour faire connaître au public une région, peut-être aussi syndicat d'initiatives, c'est-à-dire d'actions de ceux qui proposent ou entreprennent les premiers quelque chose.

Le SIAH répond aux deux définitions. Il a mis sur pied des spectacles insolites, inédits et sensationnels : Dès la première année en 1967, sous des arènes de 5000 places, une grande corrida. Les taureaux de la Manade du Marquis de Baroncelli sont combattus à la cape et à la muleta (sans mise à mort).

En 1970, au programme est adjoint, pour la première fois, un bulletin municipal.

Le jeudi 9 décembre 1976 tirage de la tranche Saint Nicolas de la Loterie Nationale et pour la première fois dans le Nord, le tirage du Loto. L'évènement est agrémenté d'un specacle de variété dont la vedette est Dalida
(A l'initiative de M. Arthur Gheysen).

Egalement du jamais vu dans la région : on parle même d'une première en France : Les Automates de M. Lasserre. Du 14 avril au 5 mai 1980, la Salle du Manège transformée en pays des merveilles voit s'attarder près de 14.000 visiteurs. Petits et grands sont fascinés par la qualité de la mise en scène, l'élégance des costumes et la perfection technique des trois cents personnages animés.

Devant un tel succès, M. Lasserre revient à Halluin en mars 1982. Pendant trois semaines, il présente des nouveaux thèmes, des automates encore plus nombreux dans des décors plus structurés.

On assite aussi à un divertissement très particulier à Halluin : un spectacle laser, Place du Général de Gaulle (1988) et dans la prairie face à la maison de retraite (1989) une multitude de faisceaux forment des arabesques fondues dans un voile de fumée. La musique enregistrée rythme les évolutions et renforce le spectacle.

L'objet d'un syndicat d'initiative est avant tout de faire connaître la ville à l'extérieur :

"Par le savoir faire de ses industries et de ses artisans" :
En janvier 1975, 10 entreprises exposent au Salon du Meuble à Paris. Halluin est la ville de province la mieux représentée. Le S.I. y emmène les journalistes.

Une grande exposition artisanale et artistique, dans la Salle du Manège témoigne de la vitalité de la ville et de la qualité de ce qui y est réalisé. Inaugurée en février 1974, elle obtient un franc succès.

Celle de 1976 est une démonstration des valeurs mauelles artisanales et artistiques qui valent d'être mieux connues. Pour son grand intérêt, elle aurait mérité de durer au moins une semaine.

La troisième, les 14 et 15 mars 1981, veut mettre en évidence le savoir, le goût du travail bien fait, l'ingéniosité et les dons artistiques des halluinois. Des milliers de curieux en ont tiré une belle leçon de choses.

Au mois d'avril 1991, l'exposition faisait découvrir la production très variée et de grande qualité d'industriels et artisans locaux.

"Par le dynamisme de ses commerçants" : Le 2 juin 1973, l'Action Commerciale Halluinoise et le SIAH concourent au ssucès de la 1ère grande journée de la Brocante et du Commerce.

Placée sous le signe "JOIE de VIVRE A HALLUIN",  cette manifestation rassemble amateurs, brocanteurs professionnels et tout le commerce halluinois.

A la fin de l'année 1980, le S.I. donne un coup de main aux commerçants qui relancent une quinzaine commerciale.

En 1986, l'Action Commerciale Halluinoise accepte de réaliser avec 5 étudiants de l'Institut Commercial Supérieur TILLIER à Lille, un projet d'animation commerciale.

La quinzaine commerciale et une foire commerciale (Salle du Manège) coïncident avec le festival.


                                                                     (suite et fin 3/3). 

LIENSLe Syndicat d'Initiative "Les Amis d'Halluin" fut créé en 1929.

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (1/3).

Les 40 années au Syndicat d'Initiative de Raymond Vanhalst (3/3).

Les 24 H. du Mont d'Halluin : Historique, Résultats 2008 et Fin !!!

Le Syndicat d'Initiative d'Halluin 2009 : Vers de Nouveaux Horizons...


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Réponse à certaines interrogations…

 

Permettez-moi de préciser que ce blog est la réalisation d’un travail d’archives personnelles ou provenant d’articles publiés dans la presse (La Voix du Nord, Nord Eclair, La Vie Chez Nous etc...), revues et livres divers.

 

Créé à mon initiative, il était normal que ce blog contienne principalement les archives familiales, mais de suite, ne voulant pas me cantonner à cela, j’ai décidé de l’ouvrir à tous les thèmes qui étaient rattachés au passé halluinois et à son histoire.

 

Au fur et à mesure de son installation, j’ai intégré également des informations présentes, liées à la vie halluinoise en priorité ou d'ordre général, susceptibles d’intéresser le plus grand nombre de lecteurs ; en essayant d’être au plus près des évènements et en effectuant, si nécessaire, des mises à jour sur des documents déjà publiés.

 

En ce qui concerne l’Histoire d’Halluin, chacun comprendra que la parution d'un article n'est faisable uniquement pour des documents en ma possession… Mon seul but est d’informer le mieux possible en abordant tous les sujets sans aucune restriction !

 

Ce blog n’ayant aucun caractère officiel, j’invite simplement les personnes qui possèdent des documents sur l’histoire locale, d’ouvrir leur propre blog ou site… Et je serais ravi bien entendu de le consulter.

 

 Aussi, le mien est rédigé dans la mesure de mes possibilités de temps mais aussi d’envie…, et l’espoir, pour ma part, que ce véritable travail reste uniquement le plaisir de faire partager une passion !

 

Merci à vous.  (2008)   

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"A la recherche du Passé d'Halluin
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alarecherchedupasse-halluin.net/

 

brandodean.over-blog.org/article-la-politique-halluinoise-et-les-sites-et-blogs-sur-internet-50337926.html

 

Paroisse Notre-Dame de la Lys Halluin : nordnet.fr/ndlys
Les Amis de l"Orgue Halluin : orgue-halluin.123.fr

Propriété "Le Manoir aux loups" Mont d'Halluin : parcmanoirauxloups.com
Le Syndicat d'Initiative d'Halluin : .tourisme-halluin.fr

Ecole de Musique Halluin : ville-halluin.fr/culture.
La Lyre Halluinoiselyre-halluinoise.com

 

M.J.C.  M.P.T. Halluin : mjchalluin.free.fr
Canalblog : villehalluin.canalblog.com/archives

Cercle Généalogique Halluin Lys
:
perso.wanadoo.fr/genealys.halluin
Cinélys Halluin : cinelyshalluin.asso-web.com

 

Tennis Club Halluin : tennisclub.halluin.free.fr
Volley Club Michelet Halluin : volleyclubmichelethalluin.com
Vélo Club Halluin : levcuh.canalblog.com
Club de Musculation Halluin : halluinmusculation.com
Athlétisme Halluin : ahvl.com.fr
Judo - Ju-Jitsu : judohalluin.keogratuit.com
Triathlon Halluin  halluintriathlon.over-blog.fr

Badminton - Halluin http://www.asb.asso.fr

Livre D'or

Texte Libre

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Musiques Groupes et Interprètes Divers :

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