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  • : Histoire de la ville d'Halluin (Nord). Regard sur le passé et le présent.
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et Halluin

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Les Maires d’Halluin… en chiffres depuis la Révolution.

 

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Elections Municipales d’Halluin depuis 1789, et diverses depuis 2000.

 

(1789 à 1957) brandodean.over-blog.org/article-5718533.html

 

(1957 à 1992) brandodean.over-blog.org/article-5718593.html

 

(1992 à 2007) brandodean.over-blog.org/article-5718818.html 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 06:27

 

Il avait fondé le Chevalet halluinois (il y a un quart de siècle en cette année 2001), il avait voué une passion viscérale à la peinture comme aux paysages flamands et à ses figures emblématiques (Ronny Coutteure, Raoul de Godewaersvelde, etc), il avait transformé son garage en atelier d’artiste, il avait surtout donner des couleurs à sa retraite jalonnée d’un nombre incalculable de toiles comme il en avait toujours rêvé auparavant.

 

Avec son épouse Célina Vuylstecke, il a acheté le magasin qui se situait au 25, contour de l’Eglise (l’actuelle rue Abbé Bonpain) à Henri Goerland en 1946.

 

A cette époque, les marchandises s’achetaient avec des bons ou tickets. On y vendait des rideaux et des voilages, de la bonneterie, de la lingerie (à cette époque, la société Scandale sortait les premières gaines), des bleus de travail fabriqué par monsieur Declercq. Il y avait même des vestes et des manteaux en fourrure laissés en dépôt par un fourreur parisien.  

 

Plusieurs années après, le magasin déménageait à l’emplacement de l’ancien Couvent des Sœurs de la Nativité au 70, rue de Lille, sous l’appellation de « Lysgaine »  (en 2010 toujours en activité et tenu par sa fille). 

 

Peintre de l’ombre qui a très peu exposé, Robert Degryse nous a quittés sur la pointe des pieds, jeudi 20 décembre 2001, à l’âge de 79 ans.

 

Lâchant définitivement la palette et le pinceau, oubliant la thérébentine, mais nous laissant un précieux héritage. Pour cet ancien représentant, la retraite a été l’occasion d’une reconquête de l’art qui l’habitait.

 

De son pinceau, il s’est prêté à tous les exercices de style, maniant la figuration, se découvrant un talentueux portraitiste, mais de tout ce travail acharné, se dégageait la quintessence d’une âme en perpétuelle recherche.

 

S’il fallait paraphraser un grand acteur français, Louis Jouvet, on dirait qu’il savait mettre « de la vie dans son art et de l’art dans sa vie ».

 

(Archives D.D, NE, Décembre 2001).

 

Liens : L'Halluinoise Célina Degryse-Vuylstecke..., l'éternelle joie de vivre !  

 

Le Chevalet Halluinois... 20 Ans d'Existence.

 

Le couvent de la Sagesse ou 146 années d'histoire halluinoise.

   

La Libération d'Halluin - Septembre 1944 (23) C'était le 4 juin 1949... au 70, rue de Lille, à l'emplacement de l'ancien Couvent.

 

L'Halluinois Christian Chibout... des Vitraux à la Toile.

 

L'Halluinois Marc Ronet... Une Vocation de Peintre. 

 

Le Peintre Halluinois Bruno Myle s'en est allé... 

 

Xavier Lorette... Le Peintre Halluinois qui s'Exporte ! 

 

Trois frères, Trois artistes halluinois : Achille, Augustin et Paul Grimonpont.  

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 20:12

 

 

Depuis sa création il y a presque un siècle, la boulangerie Masil est restée une affaire de famille. Aujourd’hui ce commerce change de mains, mais les nouveaux propriétaires veulent poursuivre ce qui fait la réputation de leur pain : travailler la pâte à la main.

 

Derrière le comptoir de la boulangerie, Nadine Masil offre un sourire un peu ému à ses clients. À ses côtés, Annabelle Tennier déborde d'enthousiasme. Jusqu'à jeudi, l'ancienne et la nouvelle propriétaire de la boulangerie Masil font tourner la boutique ensemble.

 

Entre le service des clients, Nadine expose à celle qui lui succède les ficelles du métier de gérante. Dans l'arrière boutique, près du four, les hommes aussi sont en plein travail. Les mains dans la pâte, Pierre Masil partage avec Martin les secrets de fabrication de son pain.

 

Depuis ce mercredi 12 mai 2010, le jeune couple Tennier a racheté la boulangerie-pâtisserie de la rue Francis-Pressencé, concrétisant un projet qu'ils portent depuis plus de trois ans.

 

« Cela fait des mois qu'on prépare ce moment. C'est un véritable challenge car la boulangerie Masil a une très bonne réputation. nous avons eu un très bon accueil des gens mais ils insistent pour que le pain reste le même » explique le jeune couple.

 

Il y a un an, les jeunes gens, à la rechercher d’une boulangerie à reprendre, ont eu un vrai « coup de coeur » pour celle des Masil. « A l'époque, nous avons entendu des rumeurs sur leur prochain départ en retraite, nous les avons rencontrés et nous avons su que c'était là que nous voulions nous installer » raconte Annabelle. La jeune femme de 23 ans a grandi à Halluin et souhaitait s'y établir pour « vendre mon pain à des gens que je connais »,

 

Pour Nadine et Pierre Masil c'est une nouvelle aventure aussi qui les attend. La boulangerie créée par le grand-père de Pierre a 96 ans et leur vie tourne autour d'elle depuis 30 ans.

 

« C'est difficile de partir, nous avons des clients fidèles depuis de début. On connaît leur vie, leurs petits soucis et ils en savent autant sur nous. Mais on va apprécier de vivre enfin ensemble ».

 

Le jeune couple a l'intention de proposer des nouveautés mais pas de révolutionner la boutique. « C'est une des seules boulangeries où on tourne encore le pain à la main et je veux conserver cette tradition car les gens viennent pour cela » explique Martin Tennier.

 

Un choix que son prédécesseur applaudit. « La pâte est une matière vivante. En allongeant à la main on permet au pain d'être plus aéré alors que la machine écrase tout » explique-t-il.

 

Avec 10 ans d'expérience, le jeune artisan connaît son métier, Grâce à sa triple formation en boulangerie, pâtisserie et chocolaterie, il n'est pas inquiet et compte déjà développer la pâtisserie.

 

(Archives, VdN, 18/5/2010).

 

Regard sur le passé…

 

La Boulangerie, située à Halluin 25 rue Francis de Pressencé, fut ouverte, pour la première fois, le 1er Août 1914 par Achille Masil. Faisant suite à la déclaration de guerre de l’Allemagne, il était mobilisé quelques jours après.

 

Né en 1884, Achille Masil est décédé en 1959. De son union avec Germaine Gesquière (1888- 1960) ils eurent quatre enfants.

 

Le combattant de 14-18 étant devenu invalide, c’est à l’âge de 14 ans que ses trois fils Arthur, Jacques et Jean ont commencé leur apprentissage au dur métier de boulanger.

 

En 1957, Arthur Masil reprenait à son compte le commerce familial, en compagnie de son épouse Jeanne Delafosse, tout en continuant de travailler avec son frère Jacques ; ce dernier associé à son épouse Léontine Crombez tenaient également leur propre magasin (dépôt de pain et pâtisserie) rue de la Libération.

 

Quant au troisième frère Jean, marié à Giselle Descamps (Décédée en 2010), il ouvrait une boulangerie pâtisserie à Roubaix. A l’âge d’une retraite bien méritée, le couple est revenu s’installer à Halluin.

 

Pour les deux autres frères, Jacques et Arthur, le décès de leur épouse… Léontine (plus connue sous l’appellation de Tinette) survenu en 1977 à  l'âge de 49 ans, et Jeanne ou « Jeannette » en 1985 à 58 ans, fut le départ d’une nouvelle vie…

 

Jacques se tourne alors vers le sacré et devient prêtre le 13 février 1983 (voir lien ci-dessous).

 

Arthur consacre sa retraite à l’écoute des personnes âgées et des malades (Train Bleu). Ainsi durant de nombreuses années, il rend des visites régulières au sein du centre hospitalier de Tourcoing notamment, et se dévoue aussi inlassablement à la Paroisse Saint-Hilaire. De même, pendant plus de treize ans, il a dispensé le catéchisme à de nombreux jeunes halluinois, en compagnie de son inséparable ami Jean Vandeborre.

 

En ce mois de mai 2010, à Halluin au n° 25 rue Francis de Pressencé, la boulangerie Masil troisième génération se retire définitivement, avec le départ en retraite de Pierre (fils d’Arthur Masil et petit-fils d'Achille le fondateur).

 

(Archives D.D.).

 

Liens :  Le père de famille halluinois Jacques Masil devenu prêtre...

 

La Boulangerie Halluinoise Dochy Ferme son "Four" le 1er Janvier 2010. (Vidéo TF1 - 13 H.)  

   

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 21:26

 

Il y a 35 ans, le 24 mai 1975, s’ouvrait le salon de réception « La bonne franquette » au 156 rue de la Lys à Halluin, sous l’impulsion de Thierry et Marie Vanhoutteghem. En 2009,  leur fils Quentin et leur belle-fille Célia prennent le relais après avoir fait leurs gammes dans des palaces de prestige.

 

La passion culinaire anime les parents, Marie et Thierry, comme leur fils Quentin, 31 ans et leur belle-fille Célia, 26 ans. « J’ai dû manifester le même enthousiasme qu’eux quand j’ai créé ce salon de réception », convient  Thierry Vanhoutteghem qui se retire à 60 ans.

 

L’histoire est de celle qui entretient une légende. A 14 ans, Thierry Vanhoutteghem débute dans la  boucherie de son père Arthur. A 20 ans, il est commis cuisinier à l’Huîtrière à Lille. « J’ai exercé différentes activité avant d’arriver ici en 1975, à l’âge de 26 ans, se souvient-il.

 

Il épouse une Linselloise Marie Boutry, dont le nom est associé à la boulangerie-pâtisserie  linselloise reprise aujourd’hui par son frère qui a épousé la sœur de…Thierry Vanhoutteghem !

 

 « Le succès de La bonne franquette s’est forgé au fil du temps. La clientèle y est variée, associative, familiale (baptêmes, enterrements, mariages) entreprises ». confie le jeune retraité. Aujourd’hui, cinq salariés président aux destinées de ce salon qui ne se contente pas de rester dans ses murs de la rue de la Lys.

 

« On travaille beaucoup à l’extérieur, dernièrement on a préparé des coktails à Roncq, Maricq-en-Baroeul, Saint-Pol, etc ». A chaque fois des centaines de convives et une fomule qui épouse les tendances du moment. « Il y a 35 ans, un vin d’honneur était composé d’un vin blanc et d’un biscuit. Maintenant ce sont des verrines, des émulsions, etc ».

 

Le 26 juin 2009, à l’abbaye de Vaucelles, l’équipe de La bonne franquette servira un cocktail rassemblant 650 personnes et un repas fédérant 300 convives. Thierry Vanhoutteghem n’a jamais compté ses heures.

 

« Il y a deux ans, j’ai embauché un cuisinier et un plongeur, reprend-il. Même si on limite les commandes, on travaille autant en semaine que le week-end, on achète les produits, on les prépare ». Ses meilleurs souvenirs sont associés au respect de l’autre : « L’attention des animateurs autour des handicapés du foyer Altitude, ç a relativise tout ».

 

Il a reçu rue de la Lys des personnalités comme Philippe Vasseur, l’ex-ministre, le capitaine Paul Baril, Robert Manuel de la Comédie française. « Et vous faites aussi à côté de cela cinq gâteaux d’anniversaire pour des quintuplés ! ».

 

On a servi à Cannes … Angelina, Brad, Jeanne, Julia !

 

Voilà qui tisse la trame de ce salon de réception que reprennent aujourd’hui Célia et Quentin Vanhoutteghem qui se sont mariés, il y a un an… à La bonne franquette ! « On a suivi tous les deux une école de cuisine », elle dans sa Vendée natale, à la Roche-sur-Yon, lui à l’école hôtelière d’Orchies. Un cursus qui leur a permis d’empocher CAP, BEP, et bac pro.

 

Ils écument alors les adresses prestigieuses, en salle pour Quentin, en cuisine pour Célia. Quentin fréquentera pendant deux ans le château Fère dans l’Aisne (1 étoile Michelin) mais c’est au chalet du Mont d’Arbois, à Megève, qu’il croisera la route de sa future épouse Célia.

 

Ils iront jusqu’à servir la belle-fille de Nadine de Rothschild, Ariane, à Saint-Bathélémy avant de prendre quinze jours de vacances sur place ! Ils rentreront ensuite à Megève avant de fréquenter les palaces cannois, le Martinez pour Quentin (le restaurant La palme d’or, 2 étoiles au Michelin) pour Célia, une table d’exception qu’elle quittera néanmoins pour rejoindre Quentin au Martinez, Christian Sinicropi, le chef de la palme d’or deviendra leur ami.

 

« A Cannes, c’est un autre monde, on était des jeunes confrontés à l’apprentissage de notre métier, on a servi Angelina Jolie,  Brad Pitt, Jeanne Moreau, Julia Roberts, etc, en toute simplicité », reconnaît Célia.

 

Quel déclic les a fait passer du caviar, du homard et de la truffe blanche aux verrines développées à La bonne franquette ? « On a été au bout de notre expérience à La palme d’or, et après notre voyage de noces, on a emboîté le pas de mes parents qui n’en pouvaient plus », raconte Quentin.

 

Célia adore la mer et ses embruns. « Mais je me sens bien ici, reprend-elle, on doit encore montrer ce que l’on sait faire, ne pas se précipiter, c’est une aventure pour laquelle on a tout à apprendre. J’adore composer des plats, avec ce que je trouve dans le frigo ».

 

Ces deux générations d’une même famille ne veulent pas tout sacrifier sur l’autel de la rentabilité. Les uns et les autres ont ainsi su préserver l’humilité nécessaire à la poursuite de belles aventures.

 

(Archives, N.E., 3/5/2009).

 

Lienslabonnefranquette.fr/

 

Germaine et Arthur Vanhoutteghem-Berland... un Couple d'Halluinois Connu et Reconnu.

 

Quand l'Halluinois Quentin Vanhoutteghem côtoie les stars à Cannes.

 

Le Festival de Cannes... En 1992, sur la Croisette, un Halluinois fou de cinéma.

Un cinéphile halluinois sur les écrans du Festival de Cannes 1993.

Impressions et anecdotes du Festival de Cannes 1994.

Daniel Delafosse, l'oeil halluinois du Festival de Cannes 1995.

La voix de François Chalais s'est éteinte. Hommage d'un Halluinois.

Staroscopie du Festival de Cannes 1996.

Constellation d'étoiles pour le Festival de Cannes du siècle (1997).

Il était une fois le cinéma d'Halluin (Nord) 

  

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 07:06

 

Le 20 mai 2006, David Poulain, caporal-chef au 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine-Bayonne, s'est une fois de plus distingué au combat, comme le mentionne sa citation à l'ordre de l'Armée.

 

Engagé dans une opération conduite par les alliés dans la nuit du 19 au 20 mai 2006 aux lisières sud du village de Kajaki Sulfa en Afghanistan, il sera mortellement touché dans l'accomplissement de son devoir en portant secours à un détachement de l'armée nationale afghane. Avec lui disparaissait également son camarade de combat, l'adjudant Joël Gazeau.

 

Une carrière exemplaire

 

Le caporal-chef David Poulain a servi à l'école des transmissions d'Agens et au 14e RCPS avant de rejoindre le 1e r RPIMa en 1998. Il avait effectué cinq missions dans les Balkans, trois en Côte d'Ivoire, deux en République Centrafricaine, une au Liban, une autre au Congo avant d'être désigné pour l'Afghanistan.

 

Radiographiste, équipier RAPAS et auxiliaire sanitaire habitué à côtoyer le danger, il possédait le calme, la modestie qui conviennent aux soldats des forces spéciales. Il laisse à ses frères d'armes le souvenir d'un camarade discret, fidèle en amitié et passionné de rugby.

 

Décoré de la médaille d'Outre-mer avec les agrafes Liban et République Centrafrique, de la médaille d'Or de la défense nationale, d'un certain nombre de médailles de l'OTAN, L'ONU, il a reçu à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de la valeur militaire avec une citation a l'ordre de l'armée.

 

Nullement loup de guerre mais combattant de la paix, partout où la paix était menacée, où le devoir l'appelait David Poulain a honoré avec bravoure son engagement tant auprès des forces françaises, qu'au sein de l'OTAN et de l'ONU.

 

Notamment au cours de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire ou il se distingue du 6 au 11 novembre 2004 au cours de multiples interventions héliportées dans les quartiers les plus dangereux d'Abidjan, en sauvant la vie à quatre gendarmes et trois cents ressortissants français.

 

Ses parents livrent « Nous sommes fiers de lui, sans aucune rancune vis-à-vis de l'armée française. Notre plus grande satisfaction est qu'il a été honoré par la Légion d'honneur. Hélas ! décernée seulement aux officiers morts en opération. C'est notre seul regret ! ».

 

 

(Archives, VdN, 20/5/2010). 

 

Liens :   Le "Square David Poulain", Soldat tué en Mission, en Afghanistan.  

 

Les Lieux Halluinois de Recueillement.    

 

 

Il y a cinq ans…

 

Vendredi 20 Mai 2011 à 18 h, la municipalité et la population halluinoise se retrouveront au square David Poulain, à l'angle des rues G. Desmettre et L. Pasteur pour rendre un hommage appuyé au caporal-chef David Poulain du 1er RPIMa de Bayonne. ...

  

(Archives, VdN, 17/5/2011).

 

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Autour_de_Tourcoing/Halluin_Vallee_de_la_Lys/2011/05/17/article_il-y-a-cinq-ans-le-caporal-chef-david-po.shtml

  

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 06:16

 

Le samedi 19 juin 1999, Germaine et Arthur Vanhoutteghem-Berland, anciens bouchers dans le quartier du Colbras, ont fêté leurs Noces d'or, entourés de leur nombreuse famille.

 

La mairie étant trop petite pour accueillir la foule d’amis, Le maire d’Halluin s’est donc déplacé, rue de la Lys,  au restaurant « La Bonne Franquette », tenu par l’un de leurs cinq enfants, Thierry.

 

Alexandre Faidherbe tenait à être  présent pour féliciter Arthur et Germaine pour « leur implantation exceptionnelle dans leur quartier et à Halluin ».

 

Il est vrai que les jubilaires peuvent s’enorgueillir d’un dynamisme toujours vivace. Très aimés en tant que commerçants, ils se sont aussi impliqués dans la vie de nombreuses associations dont l’association Réagir. Agés de 78 et 79 ans, ils respirent la bonne humeur et la vitalité : « Nous sommes à la retraite mais toujours occupés » s’exclame Arthur.  

 

Petit retour dans le passé…

 

Bouchers dans l’entreprise familiale de 1934 à 1948 (depuis 1936 pour Germaine), ils ont tenu la boucherie du Cobras, face à l’église N.D. des fièvres, de 1948 à 1984.

 

Après officiellement 51 ans de mariage et ensemble au Colbras, nos deux halluinois se confient à la presse locale en juin 1999 :

 

Comment se déroulent les préparatifs des Noces d’or ?

 

Germaine : « Moi je n’étais pas trop pour les célébrer ces noces d’or. Je sais que cela se fait beaucoup mais j’aurais préféré quelque chose d’intime… mais nos enfants, ils sont cinq, et nos petits-enfants, on en a dix-huit, ont insisté pour marquer le coup. Ils ont pris tout en main.

 

On fera la fête juste à côté de chez nous, chez notre fils qui tient « La Bonne Franquette ». On était réticent pour cette célébration mais ils nous ont dit que si on refusait, ils nous prendraient par surprise. Ils nous enverraient une calèche à la maison… donc on a accepté ».

 

Vous êtes tous les deux des enfants du pays ?

 

Arthur : « Moi, je suis d’Halluin, mais ma femme est de Bousbecque. Dans le temps c’était ça, on se rencontrait dans le voisinage, on se mariait tout près de chez soi.

 

Ma femme était d’une famille de bouchers qui possédait un commerce à Bousbecque, un à Comines et un autre à Halluin. Dans ma famille aussi nous étions dans la boucherie. Ma femme, enfin ma future femme à l’époque, tenait le comptoir à leur boucherie d’Halluin. C’est comme ça qu’on s’est rencontré. Elle avait 19 ans et moi 20 ».

 

Bouchers dans la même commune. Vous étiez concurrents alors ?

 

Germaine : « Oh, non, pas du tout. A l’époque, les petits commerçants fleurissaient dans leur commune un peu partout. Chaque commerce avait sa propre clientèle. Il n’y avait pas ces grandes surfaces qui concentrent toute la distribution.

 

On faisait nos courses dans le coin à la boulangerie, chez le petit épicier, notre cabas à la main et les courses étaient faites pour la journée. C’était une autre vie ».

 

Mariés. Tous les deux dans la boucherie, vous avez continué dans le métier ?

 

Arthur : « Bien sûr. Nous nous sommes mariés le vendredi 13 août 1948 et pendant plus de 40 ans nous avons travaillé ensemble à la boucherie. Ca aussi ça fait un bail. Moi je faisais beaucoup de courses à vélo. On livrait à domicile la viande qui avait été commandée la veille.

 

 Mais le plus agréable dans ce métier reste le contact. Beaucoup de gens venaient au comptoir, juste histoire de discuter, de dire un petit bonjour. U ne boucherie de village c’est ça, on y va aussi pour connaître les dernières nouvelles ».

 

Les récents évènements concernant la dioxine ou l’affaire de la vache folle vous ont faits réagir en tant que professionnels de la viande à la retraite ?

 

Arthur : « Oui, bien sûr. Nous on a eu la chance de ne pas connaître ça. Mais c’est vrai qu’à l’époque ça se passait autrement. On faisait le tour des fermes pour trouver nos porcs. On savait comment les animaux étaient nourris. C’était à base de farine de son, de pommes de terre.

 

Aujourd’hui c’est l’enfer pour ces professionnels. De toute façon, boucher est loin d’être un métier d’avenir. C’est devenu trop dur ».

 

En 1988, vous prenez votre retraite et pourtant vous n’arrêtez pas une seconde ?

 

Germaine : « Au début, moi ça m’a fait tout drôle. C’est vrai, on avait tellement de contacts tous les jours avec nos clients. Et puis à force ce n’était plus des clients. Plutôt des amis. Mais ça m’a passé. On est tous les deux très actifs. J’ai 79 ans et mon mari 80, et un emploi du temps bien chargé.

 

Faut dire que nous ne sommes pas trop télé. On s’occupe de nos petits-enfants c’est un vrai plaisir. Et il y a les associations. Nous sommes bénévoles dans une association qui lutte contre la toxicomanie. Alors le contact, l’ouverture d’esprit est toujours là ».

 

Vous n’avez jamais eu des envies de quitter le quartier ?

 

Arthur : « Que non : Nous sommes très bien dans notre quartier. C’est vrai que depuis notre installation, ça n’a pas arrêté de construire. En 48, il n’y avait pas beaucoup d’habitations, ici. En face c’était une pâture, le voisin y entreposait du bois pour le sécher.

 

L’église Notre-Dame des Fièvres n’est là que depuis 31. J’ai assisté à son inauguration. Et le quartier s’agrandit, s’agrandit. Ca devient un fameux quartier. Qui rajeunit aussi beaucoup. La plupart  de ceux de notre âge choisissent de vivre en appartement. Ils sont remplacés par des plus jeunes.

 

Mais nous, non. On est trop bien ici. Notre fils vit juste à côté. On a le jardin pour accueillir tous nos petits-enfants. Et on a le bonheur d’avoir la santé ».

 

 

Germaine et Arthur Vanhoutteghem-Berland nous ont quittés respectivement en 2008  et 2007.

 

(Archives et Synthèse D.D., Presse).

 

Souvenir d'un père …

 

Les plus anciens se souviennent d’Arthur Vanhoutteghem, dans sa boucherie au Colbras. Retraité, on l’appelait souvent « le concierge de Notre-Dame des Fièvres ».

 

Membre de l’association « Réagir », il a donné du temps et de l’énergie pour des jeunes drogués qui veulent s’en sortir. Dans le cadre de l’aumônerie de l’hôpital Dron, il fallait également réconforter les malades de son sourire et de sa présence chaleureuse.

 

Ses enfants ont retrouvé un carnet dans lequel ils ont relevé cette phrase :

 

  « Tout ce qui n’est pas donné est perdu »…

 

(Archives, La vie chez nous, Janvier 2008).  

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 20:10

 

Sur les 22 bouchers d'Halluin dans les années 80, il est le seul à avoir cédé sa boutique. Depuis, le retraité donne l'essentiel de son temps aux autres. Bribes de vie d'un homme exemplaire.

 

Berland, Ghislain. Sexe masculin. Soixante ans en juin. Cheveux courts, châtain, lunettes sur un sourire. Boucher, d'une famille de bouchers. Marié à Annick et père de quatre enfants.

 

Il est plutôt difficile de caser dans une définition de trois lignes ce qui occupe le retraité Ghislain, entre les Restos du coeur dans la métropole lilloise, la MJC d'Halluin, l'association Élans et le Cameroun, le don du sang, le train pour Lourdes et quelques petits coups de main en fonction de la demande.

 

Connu comme l'agneau blanc dans sa commune après quarante ans de boucherie et cinq générations de bouchers, Berland est l'unique rescapé de la déferlante des grandes surfaces qui engloutit 20 boucheries sur 22 en moins de deux décennies.

 

 « Dans la rue où j'ai commencé, il y en avait quatre, aujourd'hui plus rien », confie l'ancien commerçant. À force de déménagements opportuns, d'un travail considérable et de bonnes idées, Ghislain ne sombre pas : « Nous avons mangé notre pain noir et maintenant, c'est de la brioche aux raisins avec du sucre dessus ! ».

 

Son passage à l'école missionnaire de Reims, de 12 à 15 ans, lui a appris à partager cette brioche, ses souvenirs sont encore vifs et sa foi toujours présente. Cela semble stimuler cette générosité qu'il met en action, comme si la boucherie avait été une longue parenthèse professionnelle intense et qu'il rattrapait aujourd'hui cette profonde envie de donner.

 

« Il est toujours prêt à aider, Ghislain, glisse Blaise Metangmo, en charge de l'association Élans qui organise, entre autre, du tourisme équitable vers le Cameroun. La première fois que je l'ai vu, il était le plus vieux d'un groupe de la MJC venu au Cameroun. Il fallait tout le temps qu'il aide, qu'il participe. Ghislain ne peut pas s'asseoir en attendant que ça se passe ».

 

Il apprendra, par exemple, à cuisiner une carbonade flamande en plein village africain. L'Halluinois ne tient pas en place mais il agit dans le calme. Avec sérénité, il écoute les salariés de la Maison de la jeunesse et de la culture dont il est président depuis un an. « Très motivé et impliqué », confie Stéphanie Lewillye, la directrice, qui relève sa présence constante dans les murs et une véritable relation de confiance avec des collaborateurs.

« Je ne sais pas dire non »

Aux Restos du coeur de Wattrelos, il doit avec Antoinette et Patrick se débrouiller pour, chaque jour, accommoder les dons de nourriture pour faire cent repas pour les plus démunis qui seront distribués à la gare Saint-Sauveur de Lille. Et là encore, il aide en profondeur. Aux Restos, il a fait acheter une armoire de réchauffage pour que la distribution de repas soit plus rapide que le système micro-onde d'avant.

 

Ghislain Berland n'est pas épinglé de la Légion d'honneur. Il n'est engagé dans aucun parti et il a toujours refusé de figurer sur une liste électorale à Halluin. « En politique, il faut déshabiller Paul pour habiller Jacques et moi, je ne sais pas dire "non", mais je ne comprends pas ceux qui se tapent dessus au lieu de se mettre autour d'une table ».

 

Cet été, l'ancien boucher ira sur le chemin de Compostelle pour marcher une semaine. Puis, il reviendra à Halluin poursuivre ses bonnes oeuvres, ses lunettes sur son sourire et l'esprit résolument optimiste.

 

(Archives, VdN, 2/5/2010).

 

LiensL'Halluinois Ghislain Berland... et le Quartier "Les Baraques" Menin (B).

 

La Maison des Jeunes et de la Culture d'Halluin fête ses 40 ans.  

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 06:56

 

Explorateur, Linguiste, Ethnologue, Administrateur,

Gouverneur, Professeur, Historien, Conférencier…

 

et la rencontre des descendants avec leurs cousins halluinois.

 

Il aura fallu 40 ans pour que le souhait de cousins, Jean (Abidjan Côte d’Ivoire) et Henri-France Delafosse (Halluin France), voit le jour. Ils avaient cherché à réunir les descendants de leur illustre parent Maurice Delafosse.

 

 Qualifié d’exemple par le Président de la République de Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny et reconnu comme le plus grand des africanistes par le Président de la République du Sénégal Léopold Sedar-Senghor… Maurice Delafosse, bien que pratiquement méconnu en France, jouit encore, tant d’ années après sa mort, d’une renommée et d’une influence certaine dans tous les milieux s’intéressant à l’Afrique noire.

 

Maurice Delafosse demeure le pionnier et le maître en matière de science historique, linguistique et ethnologique de cette partie du monde.

 

Ces deux cousins germains Henri-France Delafosse (décédé en 1966) père de vingt enfants, domicilié à Halluin (Nord) et Jean Delafosse Ancien Ministre d’état de la Côte d’Ivoire (décédé en 1962) avaient émis le souhait que les descendants des deux familles française et africaine puissent, un jour se rencontrer.

 

Or, depuis 2002, les évènements dramatiques en Côte d’Ivoire ont obligé certains membres de la famille a quitté le pays pour rentrer en France. Il n’en fallait pas plus pour que Mme veuve Henri-France Delafosse née Danset Marie-Antoinette (âgée alors de 89 ans) saisisse l’occasion d’organiser des retrouvailles, ô combien émouvantes, qui se sont déroulées le 1er Mai 2003 à Halluin, en présence d’une petite partie de la famille halluinoise et ivoirienne.

 

Cet évènement exceptionnel permet aussi à un petit cousin germain l’Halluinois Daniel Delafosse de retracer le plus succinctement possible, la vie hors du commun de son illustre parent.

 

Maurice Delafosse est né le 20 décembre 1870 à Sancergues dans le Cher. Issu de parents notables du Berry, il grandit dans une famille de six enfants. C’est au petit séminaire qu’il fit ses études. Bachelier ès lettres à 16 ans, il semble s’orienter tout d’abord vers la carrière militaire en préparant l’Ecole d’Officiers de Saint-Cyr, mais s’inscrira à la Faculté de Médecine de Paris en 1889.

 

Avec son frère Abel, il forme un petit groupe d’étudiants au Quartier Latin, tous passionnés de pays inconnus et de l’extension encore possible de l’empire français, consolatrice de la défaite de 1870.

 

Tout en commençant sa deuxième année de médecine, Maurice Delafosse a 20 ans décide de s’inscrire à l’Ecole des Langues Orientales à laquelle il se consacrera totalement.

 

C’est en assistant à un congrès d’anti-esclavagistes dirigé par le Cardinal Charles Lavigerie (1825-1892) que Maurice Delafosse, épris de justice humaine et de liberté, prend conscience de cette vocation anti-esclavagiste qui lui tiendra à cœur toute sa vie, jusqu’à l’amener, peu avant sa mort, à la Société des Nations.

 

Le 1er mai 1891, il a quitté Paris et ses études de langue arabe pour s’embarquer à Marseille après un bref passage dans sa famille berrichonne et rejoint les Frères armés du Sahara du Cardinal Lavigerie à Biskra, en Algérie.

 

Chargé de la délivrance des caravanes d’esclaves, cet organisme n’a pas vraiment tenu  les espérances qu’il escomptait. Il quitte cette congrégation qui d’ailleurs sera dissoute peu après.

 

Appelé sous les drapeaux, il n’effectuera qu’une seule année de service national comme zouave de 2e classe, à la condition de reprendre ses études au sein de l’Ecole des Langues Orientales de Paris, ce qu’il acceptera volontiers.

 

Le 15 janvier 1894, à 24 ans, il parle couramment l’Arabe mais aussi le Dahoméen et le Haoussa. Son professeur Octave Houdas (1840-1916) qui deviendra plus tard son beau-père, lui propose un poste d’enseignant à Saint-Louis du Sénégal. Mais c’est en Côte d’Ivoire que débutera sa carrière coloniale.

 

Des traces de civilisation égyptienne en Côte d’Ivoire

 

Le gouverneur Binger le recrute comme « Commis des affaires indigènes ». Delafosse débarque tout d’abord à Dakar le 13 septembre 1894. Après cinq jours de marche dans la forêt vierge, machette à la main, il rejoint l’Administrateur Nebout et sort de sa poche la croix de Chevalier de la Légion d’honneur pour la lui remettre « en mains propres ».

 

Il est nommé adjoint de cet administrateur à Kouadiokofi-Krou, en plein territoire Baoulé, où le Capitaine Jean-Baptiste Marchand (1863-1934) fut le premier européen à pénétrer.

 

Installé dans une simple case, dévoré par la fièvre, cette vie nouvelle n’est pas une sinécure ; malgré une nourriture frugale, il commence ses travaux d’étude sur les populations indigènes avec acharnement. Delafosse est nommé responsable du poste de Toumodi puis administrateur de ce faste territoire Baoulé (5000 km2) toujours inexploré.

 

Malgré la multiplicité de ses tâches administratives, Maurice Delafosse trouve le moyen de se livrer aux études scientifiques qui le passionnent. Intrigué par certaines perles portées par les femmes indigènes, il s’attache à pénétrer le mystère et obtiendra d’être admis à visiter « la Montagne des perles » Ouorte-Boka, colline située à 30 kms de Toumodi. Fouillant le sol, il reconnaîtra les traces de nombreuses sépultures, dont les squelettes, aux dires des indigènes, étaient recouverts de bijoux de bronze et d’or.

 

Analysées plus tard à la Sorbonne, ces perles seront reconnues analogues aux bijoux de l’ancienne Egypte et de l’Assyrie exposés au Louvre. Maurice Delafosse publiera une étude sur les traces probables de la civilisation égyptienne en Côte d’Ivoire.

 

Vice-Consul au Libéria – Mariage coutumier

 

En 1896, le nouveau Gouverneur Bertin lui demande de participer à une mission de pacification auprès du chef rebelle Samory. Le gouvernement français en profitera pour étudier l’annexion du Libéria.

 

Delafosse sera nommé Vice-Consul à Monrovia et mettra en chantier d’autres travaux linguistiques. Il publiera « l’anthropologie » en 1899, « la République du Libéria » en 1900, « les Milieux et les Races » en 1901. Obtenant, après insistance, un nouveau poste en Côte d’Ivoire, il quittera sans regret la jeune république du Libéria.

 

C’est au sein d’une équipe d’hommes motivés et passionnés que Maurice Delafosse a appris sur le terrain ce métier de colonial. Avec ses amis Binger, Nebout et Clozel, ils avaient tous la même optique de paix et de respect de l’homme, semblable à celle de Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) explorateur du Congo.

 

A cette époque, en Afrique Occidentale, il n’y avait pratiquement pas de femmes blanches. Tous les blancs séjournant un certain temps dans ces pays avaient ainsi « leur femme noire ». Maurice Delafosse avait remarqué une jeune fille à la Cour de son ami Aoussou, le chef d’Abli, qui la lui accorda pour femme.

 

Ce fut une sorte de mariage, selon la coutume du pays. Ce type d’union, admis ou restauré par le Général Louis Faidherbe (1818-1889) à au Sénégal, avait un caractère officiel sur place. De cette rencontre amoureuse, Maurice et la jeune Amoin eurent deux fils, Henri en 1903, et Jean en 1906, reconnus par leur père. Celui-ci s’occupa de leur instruction, même après son retour en France. Tous deux devinrent plus tard des personnalités marquantes de leur pays la Côte d’Ivoire :

 

Henri Delafosse dans l’administration et la magistrature , chevalier de la Légion d’honneur, il décèdera en 1971. Jean Delafosse fut nommé Ministre d’Etat à l’indépendance par le Président Houphouët Boigny, puis président du Conseil économique et social ; nommé également chevalier de la Légion d’honneur, il mourut à Paris en 1962. Père de dix enfants, il laisse aujourd’hui une nombreuse descendance, en France et en Côte d’Ivoire

 

Délimitation de la Côte d’Ivoire – 60 Langues

 

En novembre 1901, le Ministre des Colonies demande à Maurice Delafosse de procéder sur le terrain à la délimitation de la Côte d’Ivoire et de la colonie britannique qui la borde à l’est, laGold Coast (devenue Ghana).

 

Les délimiteurs devaient ainsi parcourir à pied ou en pirogue environ 3000 kilomètres d’itinéraires anciens et nouveau, ceci malgré la saison des pluies, les marécages, les montagnes et autres obstacles naturels de toutes sortes. Maurice Delafosse publiera à  ce sujet « Les frontières de la Côte d’Ivoire, de la Côte de l’Or et du Soudan », ouvrage comprenant une centaine de reproductions photographiques.

 

Le 17 juillet 1903, Maurice Delafosse est nommé chevalier de la Légion d’honneur sur proposition du Gouverneur Général Roume. Cette expédition lui aura permis également d’étudier et de publier une œuvre sur le vocabulaire de plus de soixante langues et dialectes parlés dans le pays et ses régions limitrophes.

 

Mariage en France – Institut Ethnographique International

 

Maurice Delafosse rentre en France où il retrouve son ami Octave Houdas qui dirige toujours l’Ecole des Langues Orientales. Il fait connaissance avec sa fille Alice et l’épouse en novembre 1907, non sans lui avoir avoué honnêtement sa « liaison africaine » et l’existence de ses deux enfants dont l’aîné, âgé de trois ans, avait fait le voyage en sa compagnie.

 

Si sa belle-famille Houdas était aisée, ce n’était pas le cas du grand colonisateur. Tout le monde ne faisait pas fortune aux colonies, mis à part quelques-uns, souvent par des procédés plus ou moins douteux.

 

Le 25 août 1909, il embarque à nouveau pour la Côte d’Ivoire en laissant à Paris la jeune épousée, mère depuis peu de son fils Charles. Il se heurte au nouveau gouverneur en place, Gabriel Angoulvant qui possède une vision colonisatrice toute différente. Dès lors, dans le pays une insurrection générale éclatera en 1910 et entraînera une dure répression menée par ce gouverneur jusqu’en 1915.

 

Rentré à Paris, Maurice Delafosse fondera l’Institut Ethnographique International et publiera en 1912 , son œuvre maîtresse « Le Haut Sénégal-Niger » en trois volumes. Il sera désigné pour participer à la deuxième conférence internationale pour l’établissement de la carte du monde au 1/1.000.000.

 

Par ses travaux, Delafosse a cherché à démontrer que les Africains possédaient une histoire glorieuse et créatrice. Père fondateur de l’Africanisme, sa devise au regard de toutes ces peuplades indigènes, était « Savoir, comprendre, respecter, aimer ».

 

Le 1er août 1914, c’est la mobilisation générale, il est toujours soldat de 2e classe appartenant à l’infanterie. C’est un officier, ancien Secrétaire Général des Colonies, qui l’appellera près de lui à l’Etat-major de Paris.

 

En juin 1915, le Gouverneur Général François-Joseph Clozel proposera à Maurice Delafosse de le seconder. Ils abordent tous deux le délicat problème du recrutement d’une « armée noire » tant désirée par le Général Mangin (1866-1925) depuis 1910 ; dès 1914, 30.000 tirailleurs noirs d’Afrique et du Maroc avaient été acheminés vers les champs de bataille de la métropole. Cette fois, c’est plus d’une centaine de mille qui sera réclamée au Gouverneur Clozel.

 

Maurice Delafosse proteste vigoureusement auprès du Ministre des Colonies, et s’oppose farouchement au député noir du Sénégal Blaise Diagne, partisan d’un recrutement massif dans toute l’Afrique.

 

Gouverneur des Colonies - Rédaction d’un Dictionnaire

 

Cette opposition de pensée politique aurait pu compromettre sérieusement, voire interrompre, la carrière du colonial Delafosse. Ce sera peine perdue. En effet, le nouveau Ministre des Colonies Henry Simon, peut-être au regard des états de service et à l’écoute des nombreux amis influents de Maurice Delafosse, le nommera Gouverneur des Colonies par décret du 2 juin 1918, après l’avoir promu au grade d’officier de la Légion d’honneur.

 

Mais, épuisé par des problèmes de santé et usé moralement par les agressions et oppositions diverses, il demande sa mise à la retraite. Elle lui sera accordée au titre « d’infirmités contractées en service ». Dorénavant, il sait qu’il ne retournera plus jamais en Afrique. 

 

Tout à son honneur, il aura toujours su privilégier le respect de « l’homme africain » et l’humanisme à la vision républicaine de la mission civilisatrice française et aux intérêts de sa propre personne.  Cette retraite sera l’occasion pour lui de se consacrer aux travaux scientifiques et littéraires qu’il envisage encore.

 

Il transmettra des centaines de publications et écrira plus de soixante ouvrages dont  un dictionnaire « Mandingue » (langue universelle africaine), de près de 900 pages manuscrites.

 

En étroite relation avec son beau-père Octave Houdas (professeur d’Arabe en Algérie dès 1860), il traduira le « Tarikh El-Fettach » célèbre manuscrit indispensable à la compréhension de l’histoire africaine.

 

Rayonnement  en France et à l’Etranger – Conférences

 

Les plus hautes autorités militaires gardaient pour Maurice Delafosse une très grande estime, en lui reconnaissant de nombreuses qualités. Il sera convié à participer aux travaux du Maréchal Gallieni (1849-1916), il préfacera une édition derrière l’illustre Maréchal Joffre (1852-1931) et le Général Mangin (1866-1925), fera référencer et recommander plusieurs de ses publications dans le manuel destiné aux troupes d’outre-mer.

 

En 1920, Maurice Delafosse sera nommé Vice-Président du Musée de l’Homme qui renferme aujourd’hui un grand nombre de ses archives.

 

En 1921, il sera invité à dîner à l’Elysée par Alexandre Millerand (Président de la République de 1920 à 1924). Il sera également reçu au Maroc par Urbain Blanc qui assure l’intérim de Lyautey (Maréchal de France, Gouverneur du Maroc 1854-1934).

 

En 1925, il aura la curiosité d’assister à la « Revue Nègre » de celle qui allait devenir la grande Joséphine Baker (1906-1975) mais il en reviendra déçu et mécontent, malgré  les talents et la beauté de l’artiste. Il déclarera au sujet de cette nouvelle musique créée par les noirs des Etats-Unis et que l’on appelle « Jazz » : « Je peux déjà dire avec certitude que cette musique n’a aucune origine africaine ».

 

Il organise et participe aussi à de nombreuses conférences internationales à Bruxelles, Genève, Paris et Londres.

 

Maladie – Décès

 

En 1926, atteint d’une maladie ramenée de ses séjours en Afrique, il décèdera à Paris le 13 novembre de la même année, entouré des siens. Il n’a que 56 ans.

 

Il laisse orphelins, outre ses deux enfants ivoiriens (Henri et Jean) restés dans leur pays natal, ses deux autres enfants : Charles, qui deviendra Contrôleur Civil au Maroc, après être sorti Major de l’Ecole Coloniale, docteur en droit, condisciple et collaborateur d’Edgard Faure (1908-1988) ; et sa fille Louise, qui sera avocate et écrira la biographie de son père, édité en 1976 par la Société française d’histoire d’outre-mer.

 

Maurice Delafosse ne restera pas un « homme du passé ». Aujourd’hui encore, grâce à ses travaux littéraires, principalement son maître d’ouvrage « le Haut Sénégal-Niger », il demeure la référence en matière d’Histoire Africaine.

 

Réédité en 1972, cette œuvre fut au centre d’ne table ronde internationale intitulée « Orientalisme et ethnographie chez Maurice Delafosse » s’est tenue les 7 et 8 novembre 1996 à la Maison des sciences de l'homme de Paris, organisée par Jean-Loup Amselle et Emmanuelle Sibeud, du Centre d'études africaines de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

 

Où C. Wondji de l’UNESCO, déclara : « Ce colloque aura pour mérite d’avoir jeté un regard sur le passé de l’africanisme en invitant à une réflexion qui permettra de poser les bases d’une nouvelle vision de la recherche scientifique sur la politique et la société dans l’Afrique du XXIe siècle ».

 

(Archives Familiales). 

 

Postérité

 

Son nom a été donné à l’un des grands établissements scolaires publics de Dakar, le Lycée technique industriel Maurice Delafosse, tandis qu’une rue porte son nom à Sancergues, sa ville natale, ainsi qu’à Boulogne-Billancourt, car il avait habité Boulogne avant 1900.

 

Il existe aussi une avenue Delafosse à Abidjan. Il a également été enterré à Boulogne-Billancourt, au Cimetière Pierre Grenier, dans le caveau familial de son beau-père Octave Houdas (ainsi que entre autres, sa femme Alice et leurs deux enfants Charles et Louise).

 

 

Liens :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Delafosse.  (Biographie - Bibliographie).

 

http://www.webafriqa.net/library/delafosse/index.html. (Photo Maurice Delafosse).

 

http://www.agalom.com/index,no_article,332,code_ISO_langue,fr.html  (Galerie d'Art Primitif Africain Paris).

  

http://classiques.uqac.ca/classiques/delafosse_maurice/noirs_afrique/noirs_afrique_auteur.html.

 

http://etudesafricaines.revues.org/index17.html. (Etude sur Maurice Delafosse).

 

http://www.museums-of-paris.com/musee_fr.php?code=342. (Musée de l'Homme Paris, qui détient en partie ses archives).

 

http://www.amazon.fr/Maurice-Delafosse-orientalisme-ethnographie-litin%C3%A9raire/dp/2706813563  (Dernier livre paru).

 

http://www.priceminister.com/offer/buy/48574198/Maurice-Delafosse-Le-Berrichon-Conquis-Par-L-afrique-Livre.html   (Biographie par sa fille Louise Delafosse).

 

L'Halluinois Henri-France Delafosse, un homme de "Devoir"

 

Marie-Antoinette Delafosse-Danset nous a quittés. 

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 08:29

 

 

Le Parti Socialiste Halluin : http://www.ps-halluin.fr/.

 

Jean-Luc Deroo : http://www.en-avant-halluin.fr/jeanlucderoo/

 

Hamza El Kostiti : http://www.hamzaelkostiti.com/

 

 http://www.over-blog.com/profil/blogueur-1004567.html.

 

MoDem Halluin  :  http://modemlys.over-blog.com/.

 

Unissons-nous pour Halluin : http://www.uph.fr/

 

Gustave Dassonville : http://www.gustavedassonville.fr/

 

Anita Delporte : http://www.halluin-ensemble.fr/.

 

Jean-Christophe Destailleur : http://destailleur.wordpress.com/.

 

 

Marie Deroo Conseillère Générale  Canton Tourcoing-Nord :

 

http://www.ps-halluin.fr/.

 

Christian Vanneste Député du Nord Xème Circonscription : 

 

http://www.christianvanneste.fr/

 

http://vanneste.over-blog.org/.

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 20:09

 

La charte de jumelage entre Halluin la Française et Zulte la Belge a été signée samedi 24 Avril 2010 à la Salle du Manège d’Halluin. Les deux villes ont à coeur d'intensifier leurs relations. Pour cela, elles devront faire des efforts dans l'apprentissage de la langue de l'autre. Côté français on est en retard.

Discours solennels, hymnes nationaux, tenue d'apparat, le décorum est un peu pompeux mais c'est une véritable amitié de longue date qu'est venu officialiser le bourgmestre de Zulte à Halluin.

 

Au moment de parapher la charte de jumelage entre leurs deux villes. Jean-Luc Deroo et Henk Heyerick se laissent même gagner par un fou rire, signe que les relations entre les deux hommes sont généralement beaucoup plus détendues.

 

Entre les deux communautés, les premiers échanges remontent à 1926 et se sont étoffés en premier lieu autour du devoir de mémoire. « En Belgique, il n'y a pas la même culture du jumelage qu'en France. Les échanges ont commencé grâce aux anciens combattants » précise Jean-Luc Deroo.

 

À l'issue de la Première Guerre mondiale, la ville d'Halluin s'est en effet engagée, au nom de l'État français à assumer l'entretien du cimetière français de Machelen, une des trois entités qui composent la commune de Zulte où reposent 1 300 soldats, et à participer aux cérémonies.

 

Presque voisines, les communes envisagent maintenant plus qu'un partenariat mémoriel. « Des échanges entre écoles ont lieu et les associations vont se rapprocher. Nous devons aussi renforcer les intérêts économiques et commerciaux des entreprises locales. Je pense par exemple à des échanges de nos produits régionaux » plaide Henk Heyerick.

 

L'autre grand défi s'inscrit aussi dans l'apprentissage de la langue : française pour les Belges, néerlandaise pour les Halluinois. « Dans notre charte de jumelage, nous nous engageons. Côté belge, à ne pas laisser l'enseignement du français régresser et chez nous, à développer le néerlandais dans les écoles » confirme le maire d'Halluin.

 

Dans ce domaine, les habitants de Zulte sont en avance. « Les enfants ont deux heures de français par semaine dans toutes les écoles de Zulte-Olsene-Machelen, assure Jean-Claude Klimanek, l'adjoint à la vie associative et directeur de l'école Jean-Moulin. À côté on se sent un peu gêné. À Jean-Moulin seuls les CM2 ont encore cours de néerlandais. L'école Michelet a cessé les cours car il n'y a plus d'enseignant disponible pour les cours mais elle aimerait reprendre. » Et le chef d'établissement de déplorer le manque de soutien de l'académie dans ce domaine : « elle a refusé toutes les personnes ayant le niveau requis qu'on a proposé car elles n'avaient pas d'expérience pédagogique ».

 

Pour l'année prochaine un dossier de demande d'une personne apte à enseigner la langue a été envoyé. Les établissements de la commune auront une réponse à la prochaine rentrée scolaire.

 

Ce jumelage constitue pour Halluin le septième jumelage officiel. En revanche pour la commune belge, c’est une première. Les deux villes sont presque voisines puisque 40 kilomètres les séparent. Zulte est donc, géographiquement la jumelle la plus proche d’Halluin.

 

La commune belge compte environ 7000 habitants néerlandophones. Depuis une trentaine d’années, elle est regroupée avec les petites villes d’Olsene et Machelen pour constituer une seule et même agglomération de 15 000 habitants.

 

(Archives, VdN, 27/4/2010).

 

Zulte 7ème ville européenne jumelée avec Halluin

Récemment, salle du manège, la charte de jumelage entre Halluin et Zulte Belgique a été signée. Un beau moment de rencontre et d'amitié. La cérémonie a commencé par les hymnes nationaux par l'harmonie municipale, suivie des discours officiels.

Les premiers échanges entre les deux villes remontent à l'année 1926, autour du devoir de mémoire. « La ville d'Halluin, après la guerre de 14-18, s'est engagée à se rendre tous les ans à Machelen, entité, avec Olsene qui compose Zulte. Au début du mois de septembre pour vivre la commémoration, organisée par nos amis du souvenir français et notre union des anciens combattants en mémoire des 1300 soldats tombés au champ d'honneur », rappelle Jean-Luc Deroo.

Récemment, les deux communes distantes de 40 km, ont procédé à des échanges entre les écoles. « Lors d'une récente visite à Zulte, l'adjoint aux associations Jean Claude Klimanek a eu des contacts avec des associations, comme les anciens de Zulte, qui ont souhaité se rendre à Halluin à la rencontre de nos seniors », précisait le premier magistrat.


Des échanges de produits régionaux

Le bourgmestre Henk Heyrick, après avoir salué avec gratitude et respect tous les jeunes français tombés au champ d'honneur s'est félicité avec beaucoup d'enthousiasme de concrétiser l'amitié entre les deux villes.

 

 « Les ressemblances entre les deux localités créeront des liens et les différences les amèneront davantage encore à se découvrir mutuellement, soulignait-il. Après le coup d'envoi donné par les écoles, il faudrait pouvoir saisir l'occasion pour envisager un renforcement des intérêts économiques et commerciaux des entreprises locales. Je pense par exemple à des échanges de produits régionaux ».

Après la lecture de la charte par Jean Claude Hazebrouck, conseiller délégué aux jumelages, reprenant notamment l'engagement de l'apprentissage de la langue française pour les Belges et néerlandaise pour les Halluinois dans les écoles, les deux magistrats ont officialisé le jumelage en signant la charte entre les deux villes.

Désormais Zulte, avec Menin, Oer-Erkenschwick et Lubbenau (Allemagne), North-Tyneside (Angleterre), Pniewy (Pologne), Kocevje (Slovénie) est la septième ville européenne à être jumelée avec Halluin.

 

(Archives, N.E., 30/4/2010).

 

Liens :  La Guerre 1914 - 1918 - Halluin (31) La Bataille de Machelen (B) et le Cimetière Militaire Français... ou le souvenir respecté.

 

Jumelage Halluin - Oer-Erkenschwick (Allemagne) : Signature de la Charte le 4 Octobre 1969 (1/4).

 

Jumelage Oer-Erkenschwick (Allemagne) - Halluin : Signature de la Charte le 25 Octobre 1969 (2/4).

 

Jumelage Halluin - Oer-Erkenschwick (Allemagne) : une Amitié de 40 ans (3/4).

 

Halluin - Oer-Erkenschwick (Allemagne) 1969 - 2009, ou le 40ème Anniversaire du Jumelage... Rétrospective (4/4).

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 20:03

 

 

Odette Descamps, vingt ans passés au Secours catholique va recevoir la Médaille de l'Assemblée nationale des mains du député Christian Vanneste. Une récompense qu'elle attribue à l'équipe halluinoise en premier lieu.

Odette Descamps n'aime pas parler d'elle. Gênée d'être, encore une fois, au centre de toutes les attentions. Après avoir reçu la Médaille du mérite associatif en janvier dernier par la municipalité, c'est cette fois le député Christian Vanneste qui va lui remettre la Médaille de l'Assemblée nationale.

« Odette représente bien les valeurs du Secours catholique : respect de tous, amour de son prochain, don de soi et écoute tout en restant humble », a souligné Ch. Vanneste. « Émue et touchée », Odette Descamps partage sa récompense avec les membres du Secours catholique.

Pour elle, ce qui compte, ce n'est pas tant ses vingt ans de bénévolat au Secours catholique de la vallée de la Lys, dont la moitié en tant que responsable, mais bien l'équipe qui oeuvre pour apporter aide et réconfort à ceux qui en ont besoin.

Alors, la médaille qu'elle va recevoir, « c'est celle de la reconnaissance d'une équipe, explique-t-elle, fière de ce groupe d'une dizaine de personnes. Moi seule, je ne suis rien. À Halluin, on a une super équipe qui se donne. » À l'image de la collecte organisée en novembre, où l'équipe fait du porte à porte.

Son engagement, il y a vingt ans, Odette le doit à « deux femmes formidables, Mmes Fiolet et Voet. Ce sont elles qui m'ont donné envie d'y entrer ». Et de pouvoir aider les autres. « L'accueil et l'écoute sont essentiels, ajoute Odette Descamps. L'écoute est aussi importante que l'aide matérielle que l'on peut apporter. C'est quelque chose de très fort. »

 

Elle aimerait pouvoir donner encore plus, mais les plus démunis sont de plus en plus nombreux et les moyens limités. Le temps passé avec eux, à les écouter et leur redonner le sourire lorsqu'ils quittent le local, situé rue de Lille, est déjà une petite victoire pour Odette et l'ensemble des bénévoles.

Après dix ans de présidence, Odette passe tranquillement le flambeau. Mais ne compte pas quitter le navire pour autant. Les moments forts partagés avec les autres bénévoles, avec les bénéficiaires du secours catholique, sont aussi essentiels que ceux qu'elles partagent avec sa famille où manque son mari (Raymond Descamps), « parti trop jeune, après 34 années de mariage ».

 

Ses trois enfants, onze petits-enfants et six arrière-petits-enfants sont là pour la combler. Alors oui, Odette n'aime pas tirer la couverture à elle, préférant parler de ces gens formidables qu'elle côtoie tous les jours.

 

Mais pour eux, pour ses arrière-petits-enfants, encore trop jeunes pour certains, Odette mérite bien ces quelques honneurs. Et elle peut en être fière.

 

(Archives, N.E., 23/4/2010).  

 

LiensLe Secours Catholique et l'Antenne Halluinoise...

 

Un Couple d'Halluinois, Georgette et Michel Fiolet-Floret... Une vie tournée vers les autres.

 

Marie-Antoinette Delafosse-Danset nous a quittés.

 

Claire et Paul Faidherbe Castel, un Couple d'Halluinois au Service des Plus Démunis.

 

L'Halluinois Raymond Descamps... Entrepreneur Dynamique et Précurseur de "La Valandière".

 

Les Mérites associatifs ou la reconnaissance des engagements associatifs.

 

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Merci à vous.  (2008)   

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Paroisse Notre-Dame de la Lys Halluin : nordnet.fr/ndlys
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