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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

Le père de famille halluinois Jacques Masil devenu prêtre...



Le 17 Février 2008, il y avait 12 prêtres à l’église Saint-Hilaire d’Halluin, dont l’évêque auxiliaire, en raison du jubilé sacerdotal de l’abbé Jacques Masil, originaire d’Halluin. Un parcours atypique pour ce prêtre :

 

Ce n’est pas sans émotion que Jacques Masil est venu fêter ses 25 ans de sacerdose dans l’église qui a été témoin des étapes les plus importantes de son existence.

 

Il est né le 9 Mai 1927 à Halluin, dans une famille de boulangers « entre deux fournées » comme disait sa maman. Il a été baptisé 6 jours plus tard, un baptême tardif pour l’époque.

 

Elevé dans une famille chrétienne, c’est à Saint-Hilaire que Jacques a continué son cheminement : communion, confirmation et mariage avec Léontine Crombez. Elle lui donnera 3 filles qui, depuis, ont agrandi la famille avec 7 petits-enfants et 4 arrière-petits enfants.

 

Il effectua toute sa carrière professionnelle dans la boulangerie de ses parents, rue Francis de Pressencé à Halluin, notamment en compagnie de son frère aîné Arthur, et il tenait son propre magasin de boulangerie-patisserie rue de la Libération ;  son deuxième frère Jean exerçant le même commerce à Roubaix.

 

Le décès de Léontine en 1977 est un choc que Jacques surmonte car il est beaucoup entouré, et particulièrement par des amis prêtres. C’est alors qu’il se pose la question : on manque de prêtres, est-ce qu’il ne pourrait pas encore rendre des services ?

 

Après sa formation au séminaire, il est ordonné par Monseigneur Gand, le 13 février 1983.

 

Il sera nommé aumônier de l’hôpital de Roubaix avant de devenir en 2002 un des responsables du service évangélique des malades.

 

Lors de la messe, Monseigneur Pascal Delannoy a regretté que le séminariste en formation à Halluin n’ait pu être présent pour présenter lui aussi son témoignage de cheminement vers la prêtrise.

 

Mais Jacques Masil a été très éloquent, déclarant qu’ il ne faut jamais craindre de suivre Jésus, car ce n’est que du bonheur ».

 

 

(Archives Daniel Delafosse).  

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