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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

Eglise Notre-Dame des Fièvres Halluin - Rénovation et Historique.



Le rejointoiement était plus que nécessaire à l'église N-D des Fièvres d’Halluin. Les travaux sont en cours depuis cet été 2009. Au printemps 2010, l'église du Colbras sera aussi pimpante que ses deux soeurs halluinoises Saint-Hilaire (centre) et Saint-Alphonse (mont).   

Des fentes où l'on pouvait entrer les doigts, voilà ce que l'on constatait sur les parties les plus abimées des murs extérieurs. Le côté ayant le plus souffert est celui donnant vers la rue Anatole France, exposé aux vents apportant la pluie. Une situation que l'on ne pouvait laisser s'éterniser sans compromettre la solidité de l'édifice.


La construction datant d'après 1905, l'église appartient au diocèse et non à la commune. C'est donc la paroisse qui a entrepris les travaux. Ceux-ci devaient débuter début juillet, dans l'optique d'achever le côté donnant sur l'école pour la rentrée. Malheureusement, il y a eu un léger retard, mais les abords sont bien protégés et les enfants ne courent aucun danger.


Le chantier tourne autour de l'église. Il comporte d'abord un gommage, léger sablage qui permet de nettoyer la brique des salissures accumulées. Les ouvriers procèdent ensuite à l'enlèvement des joints ou de ce qu'il en reste à l'aide d'une disqueuse. Les joints sont ensuite refaits avant un nettoyage à l'acide qui élimine les éclaboussures sur les briques. Par la même occasion, les ouvriers vont remettre en état les parties en ciment et repeindre les chéneaux. Le tout pour un montant de 146 649 E TTC.


Les travaux ont été confiés à l'entreprise Verschooris, de Wavrin, qui a effectué en sous-traitance le sablage et le rejointoiement de l'église Saint-Hilaire. Sauf retard dû aux intempéries, ils devraient être achevés pour la fin de l'année 2010.

(Archives, N.E., 27/9/2009).


Historique…


La dévotion à Marie au Colbras remonte à 1490, selon des documents anciens. Ils parlent d’une chapelle à Nore-Dame-du-Tilleul ; une statue de la Vierge était probablement placée sur un arbre de 1377 à 1490, à l’emplacement dit de « l’capelle à berlires », route de la lys, au lieu-dit le Malplaquet. La statue est abîmée pendant la Révolution puis restaurée.

 

Et sur un plan d’Halluin datant de 1590 apparaît déjà la « chapelle des Fièvres » sur la route de Bousbecque. Elle est reconstruite en 1955 par des industriels de la commune. Elle a été restaurée une dernière fois en 1999.

 

Tout au long de l’année, des mouchoirs ou des rubans (« berlouffes » ou « berlires ») sont accrochés pour se protéger de la fièvre.

 

C’est en 1928, avec l’abbé Dondeyne, le curé-fondateur, que fut posée la première pierre de l’église Notre-Dame des Fièvres dont le style rappelle l’abbaye de Lophem-les-Bruges.

La construction de l’église va durer de 1928 à 1931. Pendant ces trois ans, le culte est célébré dans une chapelle provisoire. Dans cette salle se déroulèrent, pendant et après la seconde guerre mondiale, des représentations théâtrales, des séances de cinéma pour les enfants du patronage. Cette salle est devenue par la suite la salle Pierre Declercq.

Etant donnée l’étendue de la ville, une église à cet endroit était devenue nécessaire.
C’est le Cardinal Liénart qui a béni cette église en 1931. Les deux cloches, Marie-Antoinette et Marie-Marguerite pèsent respectivement 750 kg et 380 kg.

 

 En 1950, Notre-Dame-des-Fièvres a été jumelée à la Basilique Saint-Pierre au Vatican.

 

L’église permet à tous les fidèles, dans quelque coin qu’ils se trouvent, d’embrasser d’un même coup d’œil tout le sanctuaire. En y entrant pour la première fois, un prêtre s’écria : « C’est vraiment le temple de la joie ».

 

L’église Notre-Dame des Fièvres, dans le quartier du Colbras, est de propriété diocésaine, ce qui veut dire à la charge de la paroisse pour son entretien. A l’opposé, les deux autres églises appartiennent à l’Etat et leur entretien revient donc à la charge de la commune.

 

Cet édifice a connu ces dernières années bien des désordres et notamment en 1995 où les mouvements du sol, liés aux modifications de la nappe phréatique, nous ont amenés à condamner et isoler la partie du chœur de l’église. En 2006, le piteux état de la toiture, les murs qui se dégradent avec les intempéries et les vitraux cassés nous imposent une remise en état urgente.

 

Le coût total pour la remise en état de cette église s’élève à 310000 euros. Une large souscription fin 2006 auprès des Halluinois a été ouverte avec l’accord de l’Association diocésaine de Lille, car la paroisse seule ne peut faire face à l’ensemble de ces dépenses, sa réserve immobilière n’étant que de 77000 euros.

                                                                                         

(Archives « La vie chez nous » Paroisse d’Halluin). 


LIENS
Trois églises halluinoises (Nord), une paroisse, sept chapelles et de nombreuses niches.

L'Halluinois Pierre Declercq "L'indépendantiste" assassiné en Nouvelle-Calédonie.

L'Abbé Alphonse-Marie Coulon, le curé bâtisseur de la paroisse du Mont.

L'Eglise Saint-Hilaire d'Halluin, ou 160 ans d'Histoire Locale.

L'Eglise Saint-Hilaire d'Halluin - Les Grandes Dates.

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