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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

Légendes et superstitions halluinoises.

 


Les légendes et superstitions avaient jadis une grande importance à Halluin ; André Deblauw nous les raconte à sa manière :

 

Nombreux étaient ceux qui, la nuit venue, évitaient de passer chemin de la Grande ville, actuellement rue Dennetière, parce qu’il longeait les ruines du château du Molinel, et que la nuit venue, le fantôme d’une femme planait au-dessus de l’étang ; à cette époque, il n’y avait pas de maisons à proximité.

 

D’autres n’osaient pas passer à côté du cimetière, qui avait alors une haie comme clôture à cause des fantômes et des petites lumières. Sans doute s’agissaient-ils de feux follets à cause du phosphore des os, bien que ce phénomène soit très rare.

 

Un homme qui était pourtant très intelligent, racontait l’histoire de ces gens qui se rendaient au Mont chez des amis, ou dans la famille et qui, arrivés près du pont de la Becque, chemin de Neuville, aperçurent, au-delà du pont,  (près de ce grand arbre, un halo qui fut présent très longtemps jusqu’à ce que le marbrier Vervaecke y construisit son atelier, il n’y avait alors pas de maisons dans ce secteur) trois sœurs sans tête… bigre ! Il y a de quoi perdre la sienne.

 

Plus près de nous en 1938, des gens prétendirent avoir vu l’abbé Coulon dans le ciel, sur le côté du clocher de l’église du Mont, qu’il avait fait construire. Certains restèrent longtemps à scruter certains soirs le retour de l’abbé, alors qu’il reposait tranquillement dans le caveau des curés.

 

A cette époque, Clémence était une vieille cartomancienne, de la rue de l’abattoir, qui avait fait ce métier toute sa vie, en gagnant beaucoup d’argent. Elle avait surtout une importante clientèle belge, à qui elle prédisait l’avenir. Pourtant un jour sa maison fut cambriolée, mais elle ne l’avait pas vue dans les cartes !

 

Aussi, les gens se réunissaient souvent jadis pour passer d’agréables soirées. La télé et la radio n’existaient pas encore, mais une ambiance formidable régnait ; parfois des soirées crêpes s’organisaient, et les histoires fantastiques y avaient leurs places. Ceux qui les inventaient, y croyaient presque ;


Pourtant ces superstitions étaient parfois malfaisantes. Un vieillard nommé Charles Louis, intelligent et d’une grande bonté, qui était bossu et qui avait toujours gagné sa vie en travaillant dans le textile, offrit un jour un pain gâteau au petit garçon de ses voisins ; Dès qu’il fut parti, la mère arracha vite ce petit pain des mains de son fils, en disant que c’était peut-être un sorcier qui lui jetait un sort !! Comme quoi, à toute époque, la stupidité humaine n’a pas de limite… 



(Archives D.D.).

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