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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

La Libération d'Halluin - Septembre 1944 (24) Un héros de la Résistance Alfred Simono fait chevalier dans l'Ordre national du Mérite.



 

En ce début du mois de mars 1989, la salle d’honneur de l’hôtel de ville, beaucoup trop exigüe pour la circonstance, a été le théâtre d’une cérémonie émouvante.

 

Un héros de la Résistance, M. Alfred Simono y fut à l’honneur devant une assistance considérable, parmi laquelle de nombreuses personnalités dont (outre MM. Charniaux et Allouche que nous citons plus loin) Eugène Thième, alias Colonel Michel, ancien chef départemental des F.F.I., Yves Delannoy, Lieutenant-colonel de réserve, Paul Souly, ancien capitaine du 11e bataillon F.F.I.-F.T.P.F., Bernard Hannecart, Victor Divrechy et Georges Destray, anciens combattants A.T.M. respectivement membre du Conseil national, secrétaire adjoint de la Fédération du Nord et vice-président départemental de l’A.R.A.C. (nous nous excusons de ne pouvoir les citer toutes), l’administration municipale, des représentants de tous les corps constitués, des sociétés patriotiques dont les drapeaux formaient une haie d’honneur, et aussi des amis.

 

Toutes ces personnes avaient tenu à témoigner leur sympathie, envers un homme, très connu à Halluin et dans la région, mais qui par modestie, n’a jamais étalé au grand jour, son efficace action de résistant, et auquel on allait remettre la croix de chevalier de l’Ordre national du Mérite.

 

M. Didier Desprez, maire, se dit très heureux de voir que parmi cette imposante assemblée, on remarquait de nombreuses personnalités à responsabilité nationale. Puis s’adressant à M. Simono, qu’il appela Alfred :

 

« C’est un moment délicat que celui de recevoir de la pommade, cela nous met parfois dans l’embarras. En dehors d’un hommage personnel plus que mérité, cette remise de croix doit être l’occasion de rappeler des moments difficiles. Il faut avoir en mémoire tout ce qui a été fait, et comment cela s’est passé.

 

Ceux qui reçoivent une décoration pensent aux autres qui les ont aidés dans leur action. En tout cas je vous félicite, et j’espère que vous partagerez mon analyse ». Et de poursuivre :

 

« Ce jour de septembre, vous étiez un « voleur » qui a détalé comme un lapin pour échapper à la Gestapo, qu’il s’est retrouvé dans la salle des… prud’hommes. Une journée qui a tourné au drame. Ce qu’il faut souhaiter, c’est que plus jamais il n’y ait de guerre ».

 

Ce fut à M. Raymond Charniaux, secrétaire général de la fédération du Nord, membre du Conseil et du Bureau national de l’A.R.A.C., qu’il appartint de prononcer le discours. De suite, il présente le récipiendaire :

 

Ancien lieutenant du Mouvement national des francs tireurs et partisans français, capitaine honoraire des troupes de marine, promu au grade de chevalier dans l’Ordre national du Mérite, sur proposition de l’Association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre.

Faisant appel à la modestie de M. Simono, il poursuivit :

 

«  Mais le prestige qui s’attache à cette haute distinction ne peut être rehaussé par la prise de rang dans l’Ordre du Mérite., d’une personnalité marquante de la ville d’Halluin, dont le patriotisme exemplaire s’est enrichi du meilleur civisme, au fil d’une existence consacrée au travail et couronnée par un dévouement inépuisable au service d’autrui.

 

Né le 23 janvier 1923, Alfred Simono avait dix-sept ans quand l’armée nazie déferla sur le sol national, accumulant les deuils et les ruines dans une région frontalière qui avait déjà subi les ravages de quatre années d’occupation allemande en 1914 – 1918.

 

Profondément marqué par les témoignages vécus des citoyens rescapés de cette tragédie, et par le rappel lancinant des monuments aux morts, devant lesquels les maîtres d’école conduisaient leurs élèves à chaque cérémonie du 11 novembre, notre ami aspirait à la liberté, la fraternité et la paix.

 

Pour lui, l’occupation étrangère, la dictature fasciste étaient une humiliation insupportable, une plaie ouverte dans son cœur de jeune étudiant, imprégné d’idéaux républicains, d’aspirations à la démocratie, à la justice et au progrès social…

 

Mais le désespoir n’avait pas de prise sur des hommes comme Alfred Simono dont le patriotisme inné répondait présent aux appels à la résistance du 18 juin à Londres et du 10 juillet à Paris…

 

« A 20 ans…

« Dans ces moments décisifs pour le destin national, poursuivit M. Charniaux, il fallait pourtant un courage sans limites pour faire le choix de la France, un dévouement inégalable pour affronter un ennemi sanguinaire au sommet de sa puissance policière et militaire, car les bourreaux nazis avaient décidés l’extermination des élites ouvrières et intellectuelles dont ils redoutaient le clairvoyant patriotisme, et leur rôle essentiel dans la naissance et le développement de la résistance française.

 

A vingt ans, en janvier 1943, au contact du résistant Edouard Penasse, receveur municipal d’Halluin, Alfred devient l’un des meilleurs combattants des Francs tireurs et partisans français de la ville, accomplissant de multiples actions directes contre l’ennemi, ses installations et ses moyens de communication, jusqu’à son passage dans la clandestinité pour échapper aux recherches de la gestapo ».

 

 

Croix de guerre, médaille de la résistance et croix du combattant

Et d’évoquer les risques mortels encourus par de courageux citoyens : à Halluin, Tourcoing et Lille, dont le domicile a servi de refuge au lieutenant Simono jusqu’aux combats de la Libération. Il se plut alors lire un extrait de l’ordre particulier n° 66 du 4 décembre 1044 :

 

« Le Général Deligne commandant la 1ère région militaire sur proposition du Colonel Lejeune, chef régional des Forces Françaises de l’Intérieur, cite à l’ordre de la Division le lieutenant Alfred Charles Simono, chef de groupe de résistance : a effectué de nombreux sabotages dangereux. A saboté 130 wagons en gare d’Halluin. A montré constamment un dévouement absolu et un parfait mépris du danger ».

 

Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre 1939 – 1945 avec étoile d’argent.

 

Le ministre de la Défense nationale et des forces armées, par décret du 14 juin 1946, décernait la médaille de la Résistance, l’une des plus belles distinctions concernant la guerre d’indépendance et de Libération nationale au lieutenant Simono, dont le grade avait été validé le 18 octobre 1944 et qui s’était engagé pour cinq ans le 16 septembre 1944, au titre de l’infanterie de marine et porté volontaire pour la libération de Dunkerque.

 

La Croix du combattant et la Médaille commémorative de la guerre 1939 – 1945 ont également souligné sa belle attitude patriotique, qui appelle l’attribution de la Médaille des combattants volontaires de la guerre 1939 – 1945.

 

M. Charniaux évoque alors sa vie civile et souligna la précieuse collaboration de son épouse.

 

« Ancien président du Syndicat des lavoirs automatiques familiaux, ancien délégué consulaire à la Chambre de commerce et de l’Industrie de Lille, ancien responsable de la Fondation Raoul Follereau, toujours président de l’Action commerciale halluinoise, Alfred a su déployer une énergie militante humanitaire, tout en animant une activité socioprofessionnelle.

 

Président d’honneur de l’Association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre depuis 39 ans, notre camarade est l’un de ces citoyens valeureux dont l’idéal républicain est une composante essentielle du patriotisme.

 

En cette année du bicentenaire de la révolution française et du 45ème anniversaire de la Libération, quelle joie pour notre A.R.A.C. qui s’identifie si  pleinement à la République, de distinguer un patriote irréprochable qui fait honneur à son association à sa famille, à sa ville, à son pays ! ».

 

Après le « Ouvrez le ban ! »  des Cavaliers halluinois, M. Charniaux,  délégué par le Grand chancelier de la Légion d’honneur, chancelier de l’Ordre national du mérite, et au nom du président national de l’A.R.A.C. remit la haute distinction.

 

Après « Fermez le ban ! », M. Alfred Simono se dit :

 

« Heureux de n’avoir pas atteint la zone rouge de l’émotion », et remercia les responsables qui avaient œuvré pour l’obtention de cette distinction, MM. Coopman, président de la section locale de l’A.R.A.C. et M. Charniaux « homme de terrain, battant, résistant et victime de guerre ».

 

Il rendit également hommage à Mme Charniaux et n’oublia pas dans ses remerciements les membres du bureau, les personnalités présentes, les membres de l’Ordre, et ses amis qui avaient répondu à l’invitation.

 

Ses mots suivants furent pour regretter que la Résistance avait été souvent mal comprise et flétrie, et que la télévision parfois en donnait une fausse image :

 

« Toutefois restons modestes, la Résistance à Halluin n’était pas celle du Vercors, ni celle de la région minière et la population de l’époque n’a pas eu à subir de représailles.

 

Si certaines personnes cherchaient leur voie, il n’y eut cependant pas de collaborateurs. Ce fut une chance pour les résistants. Hélas, une place et des rues portent néanmoins les noms d’Halluinois morts pour leur idéal « .

 

M. Simono tint alors à adresser toute sa reconnaissance aux familles des disparus et ses profonds remerciements à M. André Depraeter, à M. et Mme Dubled, qui l’avaient recueilli à leur domicile ; il eut une attention toute particulière pour son grand camarade décédé le Docteur Stéphane Dubled, dont il fit l’éloge.

 

Et de citer ensuite une grande résistante, Mme Yolande Vanackère, qui fournissait les tickets d’alimentation ; et M. André Dewasme « Un dur, dont les mérites devraient être reconnus officiellement ».

 

M. Alfred Simono avait de nombreuses raisons d’être heureux et ému. Que de souvenirs à la fois exaltants et douloureux, lui revinrent à la mémoire en croisant l’un ou l’autre regard.

 

Et on imagine le coup au cœur qu’il dut maîtriser en découvrant, le matin même, le visage d’une dame qui, en quelque sorte, lui avait sauvé la vie. Jamais en effet, jusqu’à il y a quelques semaines, il n’avait réussi à savoir comment on avait pu le prévenir, le 28 juillet 1944, que la Gestapo était à ses trousses.

 

Voilà l’histoire : « Trois résistants avaient monté un coup sur Tourcoing. Ce coup tourna mal. Deux d’entr’eux furent arrêtés. Le troisième trouva refuge chez une tante au Blanc-Seau, qui s’arrangea pour prévenir les résistants halluinois de l’imminence d’une rafle.

 

Cette dame s’appelle Mme Verpraet, ici présente ». M. Simono la serra très fort dans ses bras et conclut :

 

« Mon vœu le plus cher, c’est que les faits de guerre et de résistance n’aient jamais plu lieu ».

 

 

La médaille d’honneur de l’A.R.A.C.


Chant des partisans et Marseillaise furent interprétés par les Cavaliers halluinois, mais la cérémonie n’était pas terminée. Une surprise attendait le récipiendaire qui allait recevoir des mains de M. Guy Allouche, la médaille d’honneur de l’A.R.A.C.

 

« Nous n’avons pas voulu mélanger les deux cérémonies : ce n’est pas le sénateur, mais le vice-président national de l’A.R.A.C. qui vous parle, celui né quand M. Simono partait pour défendre les libertés.

 

On a voulu glorifier un acte qu’en temps ordinaire on déplore, mais pas dans ces conditions. Vous avez été un exemple pour les jeunes de courage et de désobéissance (une vertu à l’époque). Souhaitons que jamais plus il n’y ait de conflagration internationale.

 

Mais de la résistance nous devons tous en faire afin que les Droits de l’homme dont vous êtes le défenseur ne soient pas bafoués ».

 

Avant de trinquer en l’honneur du résistant, son épouse et les dames citées plus haut furent fleuries.

 

 (Archives D.D., Presse).

 

   

Alfred Simono est décédé le jeudi 9 août 2007 en son domicile, après une longue maladie, dans sa 85ème année.

 

C’est une page de l’histoire d’Halluin qui s’est un peu éteinte. Alfred Simono fut une figure de la résistance halluinoise. Il n’avait pas 20 ans et était étudiant en droit lorsqu’il est entré dans la Résistance au sein des FTP. Il est surnommé Tartuffe.

 

Fin août 1944, Alfred Simono caché à Lille rejoint Halluin. Il sait que sa ville natale ne va pas tarder à être libérée. Il prend les armes avec d’autres jeunes. Les FFI et les FTP prennent possession du commissariat et de la gendarmerie.

 

Les combats se poursuivent. « Je suis resté trois jours sans dormir… » Les Allemands fuient vers la Belgique et Alfred Simono ne baisse pas les armes. Il poursuit son combat.

 

Le 6 septembre, à Menin, il défile aux côtés des résistants belges qui honorent leurs martyrs. Il s’engage ensuite dans l’armée pour reconstruire la France, mais reste à jamais marqué par la guerre.

 

« J’ai été résistant dans les FTP, je n’ai pas été pris, je n’ai pas été blessé. Alors je me considère en sursis depuis 1944. Tout ce que la vie m’apporte je le prends « , affirmait-il.

 

Citoyen d’honneur de la ville, il était également ancien président de l’ARAC d’Halluin, membre de l’Amicale des Sous-Officiers et ancien président de l’Action commerciale halluinoise.

 

Tout au long de sa vie, il a tenu à témoigner :

 

« Nous avons un devoir de mémoire vis-à-vis des victimes : les honorer, c’est se souvenir ».

 

 

En septembre 2004, Alfred Simono était assis aux côtés d’Albert Verhellen, André Deprétère et Pierre Desmedt. Ces quatre résistants recevaient la médaille d’or de la ville, soixante ans après la libération.

 

Depuis Pierre Desmedt qui fut déporté s’est éteint et, jeudi Afred Simono a lui aussi rejoint ses anciens compagnons d’armes décédés.

 

Après la disparition d’Alfred Simono, André Deprétère est désormais le dernier survivant du comité de libération d’Halluin en 1944.

 

Ami intime de « Fredo », il revient sur les liens qu’il a tissés avec cette grande figure de la résistance halluinoise.

 

André Deprétère vit aujourd’hui à Lille mais il n’a rien oublié des relations nouées avec Alfred Simono, disparu jeudi 9 août 2007 à l’âge de 84 ans.

 

« Je l’ai rencontré en 1929 – 1930 et je l’ai connu davantage en 1939, on usait les mêmes bancs du lycée Gambetta avec un ami commun, M. Kok des meubles du même nom » se souvient-il.

 

« Alfred Simono a intégré la Résistance durant l’été 1943 lors d’un camp de vacances à Lille où il a été recruté. Il a intégré les FTP avant de rejoindre ensuite les FFI.

 

Même si je n’ai pas été mêlé comme lui à la lutte armée, je me souviens l’avoir vu personnellement à la taverne Régina, à l’angle des rues Jean Jaurès et Marthe Nollet, le samedi 2 septembre 1944.

 

Je l’ai vu longer les murs du jardin Sion avec un autre résistant et attaquer la gendarmerie. La contre-attaque allemande les a forcés à reculer et à trouver refuge chez les sœurs rue de Lille ».

 

« J’ai beaucoup de chagrin et je vais garder un souvenir inoubliable d’Alfred Simono » reprend André Deprétère, « c’était un ami sur qui je pouvais compter, on a eu une jeunesse très marquée, on a eu beaucoup de chance dans notre vie, je me souviens qu’on allait danser tous les dimanches à quatre à Menin, Alfred, moi, M. Kok et le docteur Stéphane Dubled ».

 

Mais c’est sur le conflit mondial que revient notre témoin qui insiste sur la véracité de ses souvenirs.

 

« Il n’a jamais été blessé mais l’a échappé belle, il a participé à différentes actions armées. Je me souviens de l’incendie d’un dépôt de la rue de la Lys, d’une action à la gare d’Halluin où il faisait partie d’un commando qui a cisaillé toutes les commandes de frein des wagons, il a également distribué des tracts et a accompli bien d’autres actions ».

 

Jusqu’au jour «où un membre de son groupe a été arrêté par les Allemands à Tourcoing. Ils l’ont fait parler sous la torture. Les Allemands sont alors passés chez Alfred Simono mais il s’était réfugié chez moi, puis il a couché quelques nuits chez M. Dubled et chez un oncle à Lille.

 

Il a alors été contacté pour rentrer à Halluin à la veille de l’insurrection qui allait libérer la ville, le samedi 2 septembre 1944.

 

Tous les compagnons de son groupe ; à l’exception de quelques-uns, ont été arrêtés et déportés par le dernier train de Loos en été 44. Aucun d’entre eux n’est revenu. Des plaques ont été posées sur les maisons halluinoises de ces gens qui se sont sacrifiés, il n’en reste plus qu’une rue Joseph Hentgès, celle d’André Desreveaux ».

 

« Par amitié, je l’ai hébergé chez moi, je lui prêtais la clé de ma maison quand il avait une action à mener. Il était de six semaines mon aîné. J’étais résistant mais pas dans les proportions d’Alfred engagé dans la lutte armée ».

 

Après la guerre, Alfred Simono a été chef d’entreprise, responsable avec son épouse Denise du lavoir automatique, rue Félix Cadras.

 

Les funérailles se dérouleront le mardi 14 août 2007 en l’église Saint-Hilaire d’Halluin.

 

 

Hommage

 

Roland Verkindère Historien local :    

 

« Un homme de cœur et de conviction, au rayonnement réel ».

 

Christian Vanneste Député de la Xè circonscription du Nord :

 

« M. Simono était responsable d’un lavoir automatique qui l’amenait à passer régulièrement chez mes parents lorsque j’étais enfant.

 En tant que député, j’ai toujours apprécié sa grande sagesse, son absence totale de préjugés et son ouverture aux hommes de bonne volonté, quelque soit leur sensibilité.

 

Cette attitude trouve sa racine dans son engagement dans la résistance au nazisme. Alfred Simono est pour nous un exemple ».

 

Gustave Dassonville président d’ « Unissons-nous pour Halluin » :

 

« Il a été au péril de sa vie l’un des libérateurs d’Halluin. Je n’oublierai pas l’extrême humilité et la simplicité de cet homme qui était une grande personnalité de notre commune ».

 

René Schmidt président d’ « Agissons ensemble pour Halluin » :

 

« Alfred Simono a succombé à un adversaire plus fort que son caractère, plus fort que les adversaires qu’il a eus durant toute sa vie. Il aura lutté jusqu’au bout de ses forces, jusqu’au bout de sa foi, avec un courage et une énergie qui suscitent le respect. Alfred, ou plutôt Monsieur Simono. Ce nom dans la ville d’Halluin signifie le respect dû à cet homme hors du commun, qui de part son implication dans la Résistance, puis dans la vie associative halluinoise, a fait de lui un Monsieur qui distillait de bons conseils ».     

 

Daniel Delafosse, amateur d’histoire locale :

 

« Le Devoir de mémoire restera toujours lié à son action dans la Résistance, lors de la Libération d’Halluin ».

 

 

(Archives et Synthèse D.D., Presse).

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