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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

La Libération d'Halluin - Septembre 1944 (25) Le 50ème anniversaire de la Libération d'Halluin célébré les 9, 10 Septembre 1994.



 

Les cérémonies du 50ème anniversaire de la Libération d’Halluin ont débuté le vendredi 9 septembre 1994. Pas seulement un évènement, mais le point final d’une série de sacrifices qui ont jalonné toute la période noire de l’occupation.

 

« Si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie ! »  C’est sur cette pensée d’André Malraux qu’a été ouverte l’exposition proposée les 9, 10 et 11 septembre 1994.

 

Ce vendredi soir 9 septembre, un sentiment de recueillement et le souvenir des hommes morts pour la liberté prédominaient dans la salle du centre culturel « Albert Desmedt », où un nombre impressionnant de documents ont été réunis par Daniel Delafosse de la Ville, une des chevilles ouvrières de l’exposition, avec l’association « A la Recherche du Passé d’Halluin » et les associations patriotiques.

 

Que de souvenirs réunis dans une même salle. Certains ressortis des greniers et albums de famille. D’autres souvenirs douloureux souvent rassemblés pour que les gens se souviennent des heures noires de l’occupation, des drames et des joies de la libération tant attendue. Du sacrifice des enfants d’Halluin qui ont donné leur vie pour elle et leur nom à nos rues

 

Tout cela a représenté un laborieux travail de recherche et de collaboration étroite entre la ville, les associations et les Halluinois qui ont fouillé leurs tiroirs.

 

   

Voici le texte lu, avant l’ouverture officielle de l’exposition, 

par Madame Danièle Mullier :

« Daniel Delafosse, une des chevilles ouvrières de cette exposition a rédigé ce préambule. Il devait le lire ce soir, mais a été retenu par un déplacement urgent à Annecy (Haute-Savoie : 

 

Le cinquantenaire de la libération a suscité de nombreuses expositions dans tout le pays, et cette commémoration doit éveiller l’intérêt des jeunes et réveiller la mémoire des Aînés.

 

Si dans les grandes villes, les souvenirs sont mémorables, ceux-ci sont souvent plus modestes dans les petites ou moyennes communes, et les documents rattachés à cette période ne sont pas légion.

 

Pour sa part, la Mairie d’Halluin, organisatrice de ce projet avec l’Association « A la Recherche du Passé d’Halluin » et les Associations Patriotiques, a eu quelques difficultés pour rassembler les souvenirs et fixer les témoignages.

 

De ce fait, pour étoffer davantage cette exposition, les responsables ont décidé d’élargir les évènements de 1944 à l’ensemble du conflit de 39-45, en mentionnant ses répercussions sur la vie halluinoise.

 

Les faits relatés dans la presse locale et régionale nous ont été d’un grand secours pour monter ce projet, ainsi que les archives de quelques Halluinois, dont vous trouverez les noms répertoriés sur les différents documents ainsi que sur la liste à l’entrée de la salle.

 

Si la Libération de 1944 fait partie d’une des plus belles pages de l’Histoire de France, ces cinq années de guerre furent aussi cinq années de cauchemar. Que d’épreuves, de souffrances, de prisonniers, de déportés, de morts, sans oublier les suspicions, les dissensions, les erreurs, les trahisons et autres zones d’ombre.

 

Quant à la population halluinoise, celle-ci a payé un lourd tribut à sa propre libération.

 

Le personnel municipal chargé de confectionner les différents tableaux, et qui n’a pas connu cette troublante période, ne prétendait pas reconstituer l’histoire locale avec ses erreurs et ses vérités.

 

Sa tâche essentielle fut d’honorer la mémoire des personnes ayant, à des titres divers, l’infinie reconnaissance des habitants de notre cité.

 

La seconde priorité était de permettre aux jeunes et aux scolaires surtout, de comprendre, après cette visite, qu’il y a toujours des valeurs indispensables à défendre : la liberté, la dignité et le respect d’autrui.

 

La jeunesse actuelle est confrontée à d’autres fléaux, pour ne citer que les principaux : chômage, drogue, sida, et souvent cette jeunesse remet, légitimement, tout en cause.

 

Pour ma part, je méditerai sur cette pensée d’André Malraux :

 

« Si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie ! »

 

Et j’ajouterai, nous l’espérons tous pour toujours, la liberté retrouvée.

 

Je vous remercie de votre attention, et je passe la parole à Monsieur le Maire.

 

 

                                                                          Daniel DELAFOSSE

 

 

Beaucoup d’émotion dans la salle à la lecture de ce préambule suivi avec attention par les élus :
 
Alexandre Faidherbe maire, Christian Vanneste député, Henri Desmettre conseiller général, les adjoints de la ville, les présidents des associations patriotiques, comme M. Desreveaux, des UNC 39-45, M Danset, des Anciens Sous-Officiers d’Halluin M. Machu, des Prisonniers de Guerre, M. Mestdagh, vice-président de la FNACA, M. Vangaeveren, de l’UNC-AFN, M. Verpraet, des Anciens Marins, M. Alfred Simono, président d’honneur de l’ARAC, et tous ces visages plus « anonymes », portant la marque de cette parenthèse noire de l’histoire ou (et) la perte d’un proche disparu.


On se pressait devant la vitrine protégeant les objets d’époque, devant les affiches, les articles des journaux, les photos, autant de documents faisant ressurgir des souvenirs toujours vivaces dans les mémoires.


Bien des archives personnelles des Halluinois se sont ouvertes à cette occasion.

 

Depuis quelques mois, la Ville n’a pas ménagé sa peine pour réunir les souvenirs et fixer les témoignages sur les jours précédant la libération.


Avec les associations patriotiques et « A la recherche du passé… », elle a bien dû se rendre à l’évidence : il fallait, pour étoffer davantage l’expo, élargir les évènements de 44 à l’ensemble du conflit, en mentionnant ses répercussions sur la vie halluinoise.

 

La confection des tableaux par le personnel municipal « ne prétend pas reconstituer l’histoire locale avec ses erreurs et ses vérités », précisa Daniel Delafosse (représenté)… »Mais la tâche essentielle fut d’honorer la mémoire des personnes ayant l’infini reconnaissance des habitants de la cité ».

 

L’autre priorité était de permettre aux jeunes de comprendre mieux cette période, à travers des visites organisées ces jeudi 8 et Vendredi 9.

 

  Au fil de l’exposition, au fil des années

C’est Gaston Danset qui présenta en quelques mots cette expo qui, chronologiquement, évoque le « pourquoi » puis le « comment » de la guerre, présente le phénomène de solidarité halluinois avec la création du Comité d’Entraide aux combattants et prisonniers, puis la période trouble sans armée ni gouvernement, « l’année 1940, une période très difficile pour tout le monde, même pour l’armée ».  la période trouble de privations, de nourriture, de liberté… Jusqu’à ces jours d’ultimes combats.

 

« Il s’agit d’un sujet délicat à aborder, il faut ménager les susceptibilités encore vives. Mais nos morts sont là, on demande qu’ils soient honorés, c’est tout », acheva son message.

 

 

« Les sanglots longs de l’automne… »

Alexandre Faidherbe remercia à son tour les organisateurs pour la qualité du travail réalisé, et tous les Halluinois qui ont bien voulu apporté leur pierre à cette réalisation,

" malgré le risque que cela peut avoir de mettre ces souvenirs au grand jour ", des amis belges qui ont apporté un concours tangible « Grâce à ces participations on ne s’est pas confiné au jour de la libération d’Halluin mais on a vu cela d’une façon plus large et profonde. Une libération ce ne peut-être qu’un jour mais toute une série de sacrifices par les uns et les autres, depuis le début des hostilités ».

 

Alexandre Faidherbe ouvrit une parenthèse sur les propos d’approche de Gaston Danset :

 

« Dans ces périodes un peu troubles où l’enthousiasme a engendré quelques débordements, n’oublions jamais, même si 50 années ont passé depuis, qu’il y a pour certains de nos compatriote des plaies qui ne sont pas encore refermées aujourd’hui.

 

Si c’est vrai que des gens ont payé la libération de leur vie, il y a aussi certains membres de leur famille qui ont vu leur existence s’arrêter ce jour là. Il faut que l’on s’en souvienne ; que nul n’est tout noir ni tout blanc.

 

Président de l’U.N.C., Guy Desreveaux fit alors entendre sa voix, par K7 interposée réalisée en association avec toutes les sociétés patriotiques halluinoises. Une écoute de la B.B.C. avec ses messages « Jules fait de la bicyclette », « Le petit chat boit du lait »…  qui avaient une signification certaine.

 

 Et pui cet auditeur halluinois qui suivait la progression de la guerre l’oreille collée sur la T.S.F. entendit un jour «  Les sanglots longs de l’automne », suivi le lendemain de «     Bercent mon cœur d’une langueur monotone ».

 

C’était la joie du délire « Nous allions bouffer du boche. Mais pour nous, Halluinois, ça n’allait pas être facile, les Allemands étaient partout ! La mort était au rendez-vous… ».

 

Une évocation qui résonna dans les esprits sur l’air du Partisan, écouté dans le plus grand recueillement, jusqu’à la dernière note.

 

Les cérémonies du Dimanche 11 septembre allaient rappeler au monument aux morts de la ville, aux tombes des résistants et au carré des Anglais, que le souvenir est encore bien vivant.

   

« Ces plaies non refermées… »

 

Au fil des jours, la presse locale avait accordé au 50e anniversaire de la Libération la place qu’il méritait. Témoignages des uns et des autres, les colonnes étaient ouvertes à ceux qui pouvaient apporter des précisions sur ces moments difficiles avant que la joie n’éclate.

 

Des témoignages douloureux aussi qui remettent parfois « les choses à leur place ».

Pas toujours facile de les écouter, encore moins de les écrire lorsqu’ils relèvent de ces « zones d’ombre » de « ces plaies non refermées » Cinquante années après !

 

Dans les différents discours, on a senti cette approche de la tragédie de la rue de Lille, lorsqu’une colonne allemande harcelée par les résistants à la hauteur du jardin du public a pris une vingtaine de personnes en otages. Une vingtaine de personnes placées sur l’avant des camions.

Parmi elles, Arthur Dennetière. De cette tragédie, en 1994, il reste douze personnes encore en vie : Mme Geneviève Dalle-Lemaitre et ses cinq enfants, Mme Jeanne Verhaeghe-Desmet, Mme Geneviève Dennetière-Delberghe, Mme Denise Grimonpont, Mme Agnès Vanseveren, Mme Berthe Delmotte-Serruys, Mme Dassonville-Carton (qui avait réussi à s’enfuir ainsi que Mme Berthe Delmotte qui a sauté au-dessus du pont de la Lys à Menin).

 

Le récit de l’une d’elles vient nous rappeler sinon une tragique méprise, du moins un épisode dramatique de cette retraite alors que le convoi était arrêté à la hauteur de la rue Pasteur (là où était posté un mitrailleur). Un tir « regrettable » qui foudroya Arthur Dennetière, blessa à la jambe l’un des filles de Mme Dalle-Lemaitre, Mlle Marie-Antoinette Bartholémeus (aujourd’hui décédée) ainsi que la cousine (laquelle dut être amputée) de Mme Cinqualbre.

 

C’était pour mémoire, le 2 septembre 1944 vers 17 h.

 

 

Marthe Nollet et les autres…


Au fil de l’exposition, on pouvait découvrir les visages des résistants qui ont perdu la vie lors des combats, et dont les noms sont demeurés familiers comme ceux de Marthe Nollet, Georges Vanlaere, Michel Danset …

 

On retrouve dans cette exposition, les témoignages (parus dans la presse locale) de Mme Vanackere, hélas hospitalisée et représenté à l’inauguration par son fil, les affiches annonçant les condamnations à mort ou aux travaux forcés de « communistes et de terroristes » ;  les affiches de propagande allemande ; les listes de prisonniers halluinois parus le 28 octobre 1941, sur lesquelles des doigts pointent, émus, les noms de proches .

 

 La plaque de prisonnier de Edouard Lemaitre confiée par son épouse aux archives de la bibliothèque municipale ; les preuves du soutien financier d’entreprises halluinoises (Stock, …) à leurs employés prisonniers de guerre, par le biais du comité d’entraide, créé dès le 12 septembre 1939.

 

 L’organigramme des FFI, et les cartes de certains d’entre eux, comme Michel Demeyere , de nombreuses coupures de presse de l’époque, dont des extraits du « journal de Roubaix » ancêtre de Nord-Eclair… Et bien d’autres choses encore.

 

 

Venus du Royaume-Uni…

Ils sont de passage à Halluin, à l’occasion du cinquantenaire « Ils », se sont deux Anglais venus à Halluin en deux occasions différentes.

 

 Le « premier » se nomme Réginal James Smith de la 42ème division, sergent d’intelligence, et il est le dernier anglais à avoir quitté la base de Roncq le 14 mai 1940. Il venait de North-Tyneside, en passe d’être jumelée en 94 avec Halluin.

 

Le « second » Allié et Ecossais se nomme John Webster, âgé de 71 ans et vient de Gillingham, au sud de l’Angleterre, malgré le sang écossais qui coule dans ses veines. Directeur de collège secondaire en retraite, il garde en mémoire cette avancée qui le fit déboucher à Halluin.

 

 C’était Le 6 septembre 1944 et il était agent de transmission dans une unité écossaise. Son épouse travaillait aussi dans les transmissions, dans la Navy…

 

 

Une résistance très enthousiaste

« Nous remontions de Bretagne, Montgomery avait fait une sorte de poche et les journalistes anglais se demandaient pourquoi il ne foutait pas tout de suite les Allemands à la porte.

Mais Montgomery plutôt que d’amener les Allemands dans une situation féroce leur a laissé la possibilité de s’échapper et d’épargner les populations civiles. Les grandes routes de Falaises et d’Argentan jusqu’à la Belgique étaient pleines de ruines allemandes. Notre brigade était en avance sur la division écossaise mais en une journée nous n’avions parcouru que 25 km.

 La résistance était très enthousiaste et cela créait un bouchon énorme de camions allemands incendiés ».

 

Une promenade de santé

« Pour progresser plus vite mon chef de brigade envoya une équipe qui parlait le français pour dénicher les routes secondaires. J’ai trouvé que c’était très dangereux et en fait c’était remarquable, une promenade en auto pour le chauffeur et moi !

 

Nous avons passé la Seine et atteint Saint-Pol en un jour. J’ai passé les champs de bataille de la première guerre à toute vitesse. Jamais je n’ai osé le dire à mon père, lui qui a progressé au même endroit de 200 m en quatre ans !  Les oiseaux chantaient. Nous devions rejoindre Courtrai et avons passé Lille par l’ouest.

 

La ville attendait un régiment, on était deux


« A un moment j’ai vu une barrière, j’ai pensé que c’était le chemin de fer. J’ai dit à « Joc » étrange il n’y en a qu’une. En fait nous étions à la frontière d’Halluin.

 

C’était le 6 septembre 1944 à 3 h du matin et en trois minutes, la rue était remplie de monde dans le centre ville. Je me suis retrouvé comme un joueur de rugby dans la mêlée. Ils criaient « vive les Anglais », alors qu’on aurait voulu qu’ils n’oublient pas les Ecossais…

 

Mon passage à Halluin était émouvant, on a ri beaucoup. Les Halluinois s’attendaient à plein d’infanterie et de chars et ont vu arriver un petit moi, dit-il dans un français improvisé, charmant, et le conducteur de la jeep en reconnaissance dans le secteur.

 

Nous voulions traverser la Lys, mais le pont étant détruit, nous avons rejoint Courtrai (B) par le chemin du halage le long de la rivière.


Sur la place de Courtrai, il y avait les résistants français, et  les Chemises Blanches célébraient la libération de la ville, que j’ai pu annoncer à la radio. Alors nous sommes repartis discrètement à Halluin.

 

Le lendemain nous étions à Bruxelles, mais un autre bataillon, plus prestigieux, était attendu avant nous… » raconte cet écossais qui passa à Halluin voici 50 ans, l’espace d’une heure et demie… mémorable.

 

Ils seront tous les deux présents ce Dimanche 11 septembre 1994 lors des manifestations officielles de ce 50ème anniversaire.

 

   

Journée du samedi 10 septembre 1994

 

Vivante mémoire d’un résistant

 

 Samedi 10 septembre, le centre culturel « Albert Desmedt » a accueilli Jean-Marie Fossier ancien résistant et déporté, auteur du livre « Zone Interdite », pour une conférence sur la seconde guerre mondiale.

 

Dans la salle, un public ayant en général connu la période de l’occupation, mais aussi quelques jeunes.

Au travers des panneaux d’exposition, ils ont pu découvrir une page de l’histoire de leur commune, ainsi que la vie quotidienne des Halluinois par temps de guerre.

 

La conférence de Jean-Marie Fossier leur a en outre renvoyé l’écho d’une période sombre, déjà en gestation au cours des années trente.

 

Militant anti-faciste dès 1933, M. Fossier est un ancien volontaire des Brigades Internationales en Espagne. Après avoir exercé des responsabilités en « zone rouge », sur le littoral dunkerquois, il a été arrêté en mai 1942 et condamné à 15 ans de travaux forcés.

 

Il connaîtra ainsi les prisons de Cuincy et Loos, puis sera déporté à la forteresse de Huy, avant d’être envoyé dans les camps de concentration de Sachsenhausen et Buchenwald.

 

En 1994, membre de la Direction de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes, il a insisté, lors de sa conférence, sur le fait que le nazisme et ses sinistres méthodes étaient déjà bien connus avant-guerre.

 

« Nous savions ce qu’étaient les camps de concentration » expliqua-t-il.

 

« Il y avait seulement des gens qui ne voulaient pas le savoir et regardaient le nazisme d’un œil complaisant ».

 

De même, il refuse de laisser croire que la résistance trouve son origine dans l’appel du Général de Gaulle. Si le18 juin demeure une date charnière dans l’histoire du pays, les mentalités étaient préparées depuis longtemps.

 

« On remarque que les parents et les grands-parents de nombreux résistants étaient souvent de grands patriotes, fit en effet remarquer Jean-Marie Fossier. « Ils n’ont donc pas répondu à un ordre, mais plutôt à leur conscience ».

 

Selon lui, la classe ouvrière a été la première à braver l’occupant, par le biais, notamment, de  

 

« Son rôle n’a pas été suffisamment reconnu », souligna le conférencier en ajoutant que « les gens du Nord avaient une raison supplémentaire de se battre car, pour Hitler, le Nord – Pas-de-Calais était germanique et l’avait rattachée à Bruxelles, en attendant de pouvoir l’annexer complètement ».

 

Un des aspects méconnus de la seconde guerre mondiale, qui a poussé les habitants de la région à se battre « pour rester français ».

 

                                                                                    
(Archives et Synthèse D.D., Presse).

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