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Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.

Les citations de Maurice Schumann par M. Christian Hocq.


Qu'aurais-je été
si Alain ne m'avait appris à douter,
Simone Weil à croire, 
Marc Sangnier à aimer 
et de Gaulle à combattre
?
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"La démocratie parlementaire est cette harmonie sans cesse troublée entre une égalité toujours imparfaite 
et des libertés toujours fragmentaires (..)
La République démocratique est en somme, sans larmes et sans embrassades,
une nuit du 4 août qui ne finit point."

(Extrait d'un article paru dans Jeune République des 4 et 11 septembre 1938, repris dans la conclusion de l'article Liberté écrit dans l'ouvrage collectif La France veut la Liberté, Plon,1938)
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"A l'heure où Hitler piétine le corps mutilé de la France,
à l'heure où l'envahisseur (..) prétend faire des Français les complices de leur propre esclavage,
il importe qu'une voix s'élève au nom de la France.
Une fois de plus, cette voix sera celle des Forces françaises libres...
(..)
Nous tenons pour sacrilège toute association, directe ou indirecte, de la France à son ennemi mortel".

(Extraits de l'émission Honneur et Patrie du 26 octobre 1940)
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" Dans cette guerre, la neutralité est impossible. 
On n'est pas neutre devant le mal, 
on n'est pas neutre devant le crime, 
on n'est pas neutre devant soi-même.
(..) 
Le peuple le plus sain peut être poignardé dans le dos par une fausse élite de lâches et de corrompus.
Mais le peuple reste sain, la nation reste elle-même 
et le jour vient où par le sacrifice obscur des plus humbles, 
la patrie se sauve, la patrie est sauvée."

(Extraits de l'émission Honneur et Patrie du 27 mars 1941)
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"Ainsi, la gloire d'un soldat fidèle est d'incarner sa patrie, malheureuse et vivante.
C'est pourquoi nous le suivrons jusqu'au bout.
Et c'est aussi pourquoi, quand il leur demande le suprême sacrifice, 
les volontaires de la libération ne tombent pas en prononçant son nom, 
mais en prononçant le nom de la France."

(Conclusion de l'émission Honneur et Patrie du 10 avril 1941)
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Les Français savent que l'Ordre nouveau est impossible à édifier et à concevoir sans la victoire.
Pourquoi? 
Parce que l'Ordre Nouveau, c'est la proclamation des droits sacrés de la personne humaine.
Pourquoi?
Parce que l'Ordre Nouveau, c'est l'abolition des distinctions fondées sur la race,
la religion, la naissance, 
les opinions ou l'argent."

(extraits de l'émission Honneur et Patrie du 1er mai 1941) 
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" Les derniers mots de Gabriel Péri furent les mêmes que les derniers mots 
du lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves.
 L'un fut, et restera jusqu'au terme, communiste et incroyant 
(ou, du moins, le pensait-il 
car il en est qui se croient dehors et qui sont dedans, 
comme il en est qui se croient dedans et qui sont dehors);
l'autre était et resta jusqu'au terme, royaliste et catholique.
Aucun des deux ne renia rien de son passé ni de lui-même.
Mais quand le moment vint d'aller regarder la mitraille allemande en face,
 tous deux (..) tracèrent  spontanément le même testament:
"Je me sens  très fort pour affronter la mort ! Adieu et que vive la France!"
Leurs raisons de vivre avaient été différentes, opposées.
Le même mot pourtant les résumait et, du même coup,

leur donnait la force de mourir: 
France."

(extraits de l'émission Honneur et Patrie du 7 mars 1942)
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"Quand l'ennemi assassine des Belges, des Hollandais, des Polonais ou des Tchèques,
il accomplit lui-même son ignoble besogne.
Quand il assassine des Français, 
Vichy les lui désigne du doigt."

(Extraits de l'émission Honneur et Patrie du 23 mai 1942)
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" "Je souhaite la victoire de l'Allemagne". Avant même d'avoir prononcé cette phrase, 
Laval s'était exclu de la France. 
Avant même d'avoir prononcé cette phrase, Laval s'était condamné à mort.
(..)
Jusqu'à présent, on n'avait jamais vu dans l'histoire 
un Judas doublé d'un maître chanteur et triplé d'un négrier."

(Extraits de l'émission Honneur et Patrie du 22 juin 1942)
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" "S'il y a un défaitisme national, il y a aussi un défaitisme chrétien": 
la formule est d'un prélat, d'un grand prélat, le cardinal Van Roey, primat de Belgique..."

(Ainsi commence  l'émission Honneur et Patrie du 2 août 1942)
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"La France qui depuis le prétendu armistice qu'elle n'a jamais reconnu-
n'a pas un seul jour abandonné la lutte contre l'envahisseur,
est aujourd'hui en guerre ouverte avec l'Anti-France de Vichy. "

(extraits de l'émission Honneur et Patrie du 17 octobre 1942)
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"Chrétiens,socialistes ou communistes, prêtres ou militants, qu'importe?
Le principe de leur union par delà les opinions et les convictions philosophiques ou religieuses,
c'est vous, vous qui l'avez défini: France d'abord! "

(Extraits de l'émission Honneur et Patrie du 24 octobre 1943)

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"La Démocratie française est un Ordre qui a pris pour règle la Liberté.
La Règle est là, intacte quoi qu'il arrive.
Mais l'Ordre attend ses moines."

(
fin de l'éditorial "Pour la révolution démocratique"  paru dans l'aube du 9 décembre 1944)
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"Quand on accuse la colère, un jour elle s'éteint comme un feu.
Quand on soulève la haine, un jour elle retombe comme une feuille.
Mais pour aller plus vite que la mort, il n'est que d'éveiller une âme."

(fin de l'éditorial "Notre raison d'être", paru dans l'aube des 26/27 novembre 1944) 
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"Nos trois armées celles des soldats, celle des déportés et celle des morts- 
sont poignardées par la faiblesse et la lenteur des juges.
Mais, réciproquement, le châtiment sans loi et, plus grave encore, la détresse ou la mort 
fût-ce d'un seul innocent,
c'est pire qu'une revanche posthume de l'ennemi ou de Vichy.
C'est leur victoire MORALE.
La seule qui compte, en définitive, devant notre conscience et devant Dieu."

(Fin de l'éditorial "Châtiez les traîtres! Fermez Drancy!", paru dans l'aube du 7 décembre 1944)
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"Est-il un dessein plus élevé que de nourrir ceux qui ont faim, que de vêtir ceux qui sont nus?
 Je propose de la paix cette définition nouvelle:
le régime international qui, en cinq ans, sauvera autant de vies humaines que, dans le même temps, 
en aura coûté la guerre."

(Conclusion de l'éditorial "La croisade du pain", paru dans l'aube du 20 décembre 1944)
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"Pourquoi faut-il que la tourmente unisse  tous les hommes et toutes les femmes de France
en qui la pensée chrétienne et la tradition des Droits de l'Homme s'allient et se vivifient mutuellement?
Parce que rien ne symbolisera mieux le renouvellement profond qui peut seul justifier tant de souffrances subies et de sacrifices assumés.
(..)
Si nous entendons vraiment que la Grande Espérance soit à vue d'homme, 
alors faisons entrer les valeurs morales et spirituelles par les DEUX PORTES de la cité.
Il est temps que l'amour devienne une force."


(extraits de l'éditorial "Par les deux portes", paru dans l'aube du 10 janvier 1945) ____________________________________________________________________________

"On ne soulignera jamais assez cette évidence qui n'apparaîtra tout à fait qu'aux historiens:
si l'insurrection, d'abord latente puis ouverte, de la nation n'avait pas, aux yeux du monde, 
destitué Vichy de l'autorité gouvernementale dont il se parait, 
la France eût été condamnée au destin d'une double vaincue,
d'abord PAR l'Allemagne et le Japon,
puis AVEC l'Allemagne et le Japon."

(extraits de l'éditorial "Son propre mandataire", paru dans l'aube du 17 février 1945) 
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"Ce qu'il y a de plus triste, en vérité, dans le vocabulaire de la haine, 
c'est qu'il trahit une fatigue ou -pis encore une paresse.
La haine peut être féconde quand il faut -hélas! -armer des bras.
Elle est stérile quand il faut rebâtir un pays ou un monde.
Alors les seuls gestes qui vaillent sont 
ceux qui "CONFIRMENT L'UNITE DE LA PATRIE COMMUNE".

(fin de l'éditorial "A bas la haine! paru dans l'aube du 20 février 1945)
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"Premier soldat de la France Libre qui n'avais pas de fusil,
Premier marin de la France Libre qui n'avais pas de navire,
Premier aviateur de la France Libre qui n'avais pas de carlingue,
Premier volontaire de l'armée sans uniforme qui, peut-être, n'avais même pas d'espoir,
la France présente les armes à votre solitude."

(Ainsi se termine la dernière émission radiophonique du porte-parole du général de Gaulle,
 le 8 mai 1945)
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"Notre grande famille, [c'est] celle des démocrates pour qui l'Esprit est à la fois antérieur à la matière 
et supérieur à la nature..."

(Extraits de l'article Fidélité paru dans l'aube du 25 août 1945)
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"Nous tenons et nous proclamons que le vingtième siècle doit garantir en fait les libertés
 que le dix-neuvième avaient reconnues en droit. A la liberté de l'enseignement  comme à la liberté syndicale, en bref à toutes les libertés, qui nous apparaissent comme solidaires, 
nous appliquons la formule (..)"Une liberté privée des moyens de l'exercer est un leurre."

(Extraits de l'article Liberté chérie? paru dans l'aube des 13-14 janvier 1946)
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"Faut-il perdre l'espoir de voir un jour Charles de Gaulle achever de ses propres mains la grande besogne à laquelle il a attaché son nom?
Pour préserver  en nous cette lumière,
la première condition à remplir est de maintenir le contrat, que de Gaulle lui-même a signé , entre la démocratie et la patrie, entre le peuple et la grandeur.
Toute autre attitude eût fait de lui ce qu'il ne veut pas, ce qu'il ne peut pas être: l'otage d'une des deux France, alors que sa raison d'être, et peut-être de revenir, est d'empêcher qu'il y ait deux France."

(Extraits de l'éditorial "Fidèles au grand message" paru dans l'aube du 24 janvier 1946)
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"Comment faire reculer la haine? 
Comment lui refuser l'accès d'un monde qui se cherche et semble parfois s'acharner à sa propre perte?
C'en en répondant à cette question que nous demeurerons dignes des sacrifices dont nous sommes nés.
(..) 
Qu'est ce qui faisait la force irréversible des hommes et des femmes dont la Résistance avait éveillé la vocation? Qu'est ce qui les rendait invincibles?
D'abord  que leur détermination était le résultat d'un choix entièrement libre.
 Ensuite que la réconciliation entre les diverses familles politiques et spirituelles du pays dont témoignait leur rencontre ne leur avait été imposée par rien ni par personne d'autre que les lois de la conscience individuelle et nationale.
Comment donc  leur demeurer fidèle sans croire aux vertus de la liberté,
 sans repousser toutes les tentations de la servitude?

(..) Nous ne voulons pas de la "démocratie" fondée sur le parti unique, le syndicat unique, le journal unique. Nous croyons que la démocratie doit être, à l'image de la Résistance, la recherche de l'union dans le respect de la diversité. Et c'est par là, à cette hauteur, que nous nous distinguons du communisme, que nous nous opposons au communisme. 
Entre lui et nous, il n'y a pas la question sociale, à laquelle nous prétendons apporter des réponses plus audacieuses, plus neuves, plus efficaces que les siennes.
 Entre lui et nous, il y a la liberté qu'il supprime sur son passage et que nous recréons ou sauvegardons sur le nôtre. Il y a les droits de la personne humaine.(...)
Puisse la France échapper à la séduction des extrêmes!

(Extraits d'un discours prononcé à Rodez, reproduit dans l'aube du 19 août 1947)
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"Je ne suis jamais si heureux que quand j'entends le général de Gaulle me dire du bien de Pierre Pfilmlin.
La vie publique m'a souvent divisé contre moi-même.
Elle me devient très douce quand elle me permet de concilier sans effort mes allégeances et mes amitiés."

(Ainsi commence l'article "Pierre Pflimlin:le plus tolérant des hommes têtus", 
paru dans Réalités de mai 1962) 
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"Si je devins le premier président national du Mouvement républicain populaire 
après avoir été le porte-parole du général de Gaulle, 
c'était parce qu'il y avait une parenté profonde entre la démocratie d'inspiration chrétienne et le gaullisme: 
en parlant du "levain qui fera lever toute la pâte" ,
Marc Sangnier avait inventé une image qui s'appliquait à l'une comme à l'autre;
les démocrates-chrétiens avaient assuré la continuité de la présence des catholiques 
dans la famille républicaine,
le Général et les premiers volontaires qui l'entouraient 
la continuité de la présence française dans le camp de la victoire finale.
Ces deux choix essentiels qui ont éclairé ma vie m'ont pénétré de la même certitude:
celle d'appartenir à une minorité de témoins qui ont conscience d'être une avant garde
parce qu'ils ont l'avenir pour complice."

(Extraits de l'article "La pensée politique de François Mauriac", 
paru dans La Revue des deux mondes de novembre 1980)
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"Puisse la régionalisation devenir au moins un instrument moins imparfait de la lutte 
contre le sous-emploi,
au lieu de rester le champ clos d'un duel permanent entre Paris et les capitales régionales!
(..)
Il en va de la région comme de l'Europe:
il faut la faire sans défaire la France."

(extraits de l'article "Des élections régionales à la plaie du chômage", 
paru dans La Revue des deux mondes de février 1992) 
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"-Quel est votre mot préféré?
-France.
-Le mot que vous détestez le plus?
-Haine.
-Votre occupation privilégiée?
-Le travail.
-Votre personnage historique favori?
-De Gaulle.
-Vos écrivains préférés?
-Racine, Bergson et Mauriac.
-Quel est le principal trait de votre caractère?
--Le besoin de croire et d'aimer.
(...)
-Votre drogue favorite?
-Le travail.
-Quel est le métier que vous n'aimeriez pas faire?
--Rentier.
-Qu'allez-vous faire ou qu'avez-vous fait de vos vacances?
-Je n'ai jamais pris et ne prendrai jamais de vacances."

(extraits d'un entretien paru dans La Voix du dimanche des 2/3 août 1992)
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"En 1918, la France a gagné la bataille avant de perdre une victoire trop chèrement acquise;
en 1945, la France, après une bataille perdue,
a gagné, selon l'expression du général de Gaulle, une guerre de trente ans."

(Extraits de l'article "Paradoxe sur deux victoires"
 paru dans La Revue des deux mondes de novembre 1995)

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"Le mot Europe [est ] devenu le plus ambigu de la langue diplomatique.
(..)
Le choix doit être fait clairement entre les deux branches d'une alternative fondamentale:
ou bien une Communauté authentique, c'est à dire protégée (..)
ou bien une Europe qui ne s'élargit que pour abdiquer et ne s'unit que pour s'offrir.
(..)
L'Europe communautaire est l'antidote du libéralisme mondial ou n'est rien.
(..)
Robert Schuman ne se lassait pas de redire que seule la conscience d'un danger commun 
pouvait inciter l'Europe à se construire et les Européens à s'unir.
Aujourd'hui la menace vient d'un mythe qui se transforme en piège:
le libre-échangisme effréné.
Pour l'appeler par son nom, la France n'aura jamais le verbe trop haut."

(Extraits de l'article "L'Europe ou la frénésie libre-échangiste: il faut choisir",
paru dans La Revue des deux mondes de décembre 1995)
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" Quand les Etats abandonnent les prérogatives de leur souveraineté 
au bénéfice d'une institution 
qui n'a ni les moyens, ni la possibilité, ni la volonté de les exercer aujourd'hui à leur place,
ils se condamnent à l'impuissance, donc à l'amertume."

(Extraits de l'article "1996: "Refondation" ou mort de l'Europe communautaire!" 
paru dans La Revue des deux mondes de février 1996)
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"Les hommes de bonne volonté risquent de se laisser aller  insensiblement  
à passer de la réconciliation au renoncement, 
comme si l'Union [européenne] nécessaire n'était pas un pacte entre Etats
 responsables du destin propre des peuples qu'ils représentent .
(..)
La bureaucratie bruxelloise a réussi un tour de force, 
elle ajoute à une réglementation tatillonne pour ce qui concerne les détails
une indifférence totale, voire un refus systématique pour ce qui concerne la protection de la Communauté
et surtout des Etats directement menacés contre toutes les formes de la concurrence déloyale.
(..)
Etablir ou rétablir la prééminence du Conseil des ministres est désormais le premier devoir.
(..)
Le libéralisme échevelé [serait] fatal d'abord à l'Europe sociale et bientôt à l'Europe tout court." 

(Extraits de l'article "De la francophonie à l'Union européenne" 
paru dans La Revue des deux mondes  de mai 1996)

par Christian Hocq publié dans : Maurice Schumann: citations

 

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H
BRAVO !
Répondre
B
Grand merci à vous.