Publication relative à l'histoire de la ville d'Halluin 59250. Regard sur le passé et le présent.
Par Brandodean
Pour la cinquième année consécutive, Daniel Delafosse arpentait les coulisses du Festival de Cannes et, à son retour, il a bien voulu nous faire une staroscopie, cette fois-ci, de ses principales rencontres cinématographiques. Le résultat donne une galerie de portraits, qu’à coup sûr vous ne trouverez jamais dans vos magazines préférés.
Et comme le dit notre cinéphile averti : « Toutes ces stars, je les ai approchées, parfois côtoyées, toujours respectées, car elles nous procurent par leur métier toutes les sensations de la vie… le rire, la réflexion, les larmes… ».
Isabelle Adjani : « La plus secrète de toutes nos actrices, peut-être une future Garbo ».
Robert de Niro : « Il fait partie des trois plus grands acteurs actuels, en compagnie de Marlon Brando et Gérard Depardieu... déjà un mythe ! ».
Claudia Cardinale : « Assurément le plus beau sourire du cinéma ».
Alain Delon : « Il sera toujours la STAR du cinéma français, car il possède le charisme à l’américaine ».
Catherine Deneuve : « La plus professionnelle de toutes les actrices françaises. Toujours en perpétuelle représentation avec un grand respect pour le public, chapeau ! ».
Gérard Depardieu : « Complètement imprévisible, qui dissimule une timidité extrême. Se construit la plus belle filmographie française de tous les temps ».
Clint Eastwood : « Dès qu’il est face au public, on a l’impression qu’il est prêt à dégainer. Toujours sur le qui-vive, l’œil inquiet… Sacré Harry ! ».
Hugh Grant : « L’enfant chéri » du moment, chaque apparition publique provoque un raz de marée ».
Dustin Hoffman : « Tel qu’en lui-même, chaleureux, disponible, professionnel ».
Michèle Morgan : « Cinquante ans après, ses yeux sont toujours aussi beaux ».
Al Pacino : « Tout le contraire du « Parrain », naturel tout simplement ».
Arnold Schwarzenneger : « Un peu trop mécanique, même le sourire. Un produit fait maison ».
Sharon Stone : « La « Diva » incontestée actuellement du cinéma mondial ».
Liz Taylor : « La Star des Stars. Avec Brando, le dernier mythe vivant de la grande saga d’Hollywood ».
John Travolta : « D’une cordialité et d’une gentillesse rares ».
Bruce Willis : « Dans la vie comme au cinéma, en perpétuel mouvement. Le Belmondo U.S. à la séduction incomparable ».
Sylvester Stallone : « Quand on le voit, tout se mélange, Rocky, Rambo, Stallone… sans contestation, le plus adoré des foules ».
A ce tableau d’exception, je ne peux passer sous silence deux acteurs français disparus, pour qui j’ai une pensée toute particulière, à savoir :
Yves Montand : « Celui qui m’a donné l’envie d’oser côtoyer le monde fascinant du cinéma, un grand monsieur ».
Jean Carmet : « Qui me procura l’un de mes plus beaux souvenirs : tenir le César 92, qu’il venait d’obtenir pour le meilleur second rôle masculin… Un instant inoubliable ».
Quant au 49ème Festival qui vient de s’achever, le jury emmené par son président Francis Ford Coppola, a entériné le choix de la majorité des festivaliers, dans un palmarès où, enfin, les bons sentiments triomphent.
Sur les vingt-deux films en compétition officielle, je classerai dans l’ordre de préférence : « Secrets et Mensonges » Palme d’Or très méritée. « Breaking the Waves » Grand Prix du Jury, « Le 8ème jour » Prix d’interprétation masculine pour le duo Daniel Auteuil et Pascal Duquenne. « Un héros très discret » Prix du scénario et enfin « Fargo » Prix de la mise en scène. Assurément, cinq films à ne pas manquer.
Pour cette édition 96, mon souvenir le plus marquant restera le deuxième jour de la compétition officielle :
Après la projection matinale du film « Secrets et Mensonges » , j’avais eu la chance de féliciter les deux héroïnes du film, connues qu’en Angleterre, Marianne Jean Baptiste et surtout Brenda Blethyn à qui j’avais prédit, en tête à tête, le prix d’interprétation féminine ainsi que la Palme d’Or pour le film du réalisateur britannique Mike Leigh…
Onze jours plus tard, la prédiction se réalisait à ma grande joie et les centaines de journalistes, photographes, cameramen du monde entier, se bousculaient pour s’accaparer les deux nouvelles stars du cinéma !
« On ne peut que se féliciter de l’exceptionnel cru 96, car lorsque le cinéma rend les hommes meilleurs, plus fraternels, alors il est vraiment grand et il sert.
Espérons que pour le 50ème anniversaire de la création du festival, l’an prochain, il en soit de même ! ». conclut Daniel Delafosse, des « stars » plein les yeux.
(Archives Daniel Delafosse, Mai 1996).
LIENS : Le Festival de Cannes... En 1992, sur la Croisette, un Halluinois fou de cinéma.
Au Café de l'Union comme sur un plateau, Silence ! On tourne.
Un cinéphile halluinois sur les écrans du Festival de Cannes 1993.
Impressions et anecdotes du Festival de Cannes 1994.
Daniel Delafosse, l'oeil halluinois du Festival de Cannes 1995.
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